Mer ihdi Rebbi lqayd winna mi ika Rebbi l3qel yini
l3dab illa, may rikh amutel n lmsakin d tidjal ?
Nusi ten adagh h'eyden i wancti d irz'an adjen
ax arumi, anem3awan imazighen aggwa nes
Si Dieu pouvait conseiller les caïds,
ceux d'entre raisonnables diraient :
"a quoi bon accabler indigents et veuves ?Répondons d'eux !"
Des charges du Chrétien nous soulageraient alors, au nom de l'entraide amazighe.
Sur l'introduction du makhzen, voilà le conseil du poète à la France :
Ad ur kecem tinna s imazighen amur c,
ay arumey ! Iceffarr aynna da tsmuturd !
Chrétien ! De grâce n'introduis point le makhzen chez les imazighen;
ne rassembleras là qu'un ramassis de voleurs !
Sur l'introduction de la logique marchande :
Idd is teffeghed ammas n wudayen ? Ur illi
khes teme3 lla taksen azzar war imes.
Serais-je arrivé chez les juifs ?
Seule la cupidité est de mise ;
tels des malpropres les gens se font tondre.
Un goumier soumis s'adresse, résigné, aux aït Hdidou qui résistent encore :
A wa, we't a weh'diddu, qbel ad awen issikim
afus akwn issekhdam wbrid am nekkint !
Frappes donc, homme des aït Hadiddou,avant de baisser
les bras, à la corvée de piste on t'affectera, tout comme moi!
l3dab illa, may rikh amutel n lmsakin d tidjal ?
Nusi ten adagh h'eyden i wancti d irz'an adjen
ax arumi, anem3awan imazighen aggwa nes
Si Dieu pouvait conseiller les caïds,
ceux d'entre raisonnables diraient :
"a quoi bon accabler indigents et veuves ?Répondons d'eux !"
Des charges du Chrétien nous soulageraient alors, au nom de l'entraide amazighe.
Sur l'introduction du makhzen, voilà le conseil du poète à la France :
Ad ur kecem tinna s imazighen amur c,
ay arumey ! Iceffarr aynna da tsmuturd !
Chrétien ! De grâce n'introduis point le makhzen chez les imazighen;
ne rassembleras là qu'un ramassis de voleurs !
Sur l'introduction de la logique marchande :
Idd is teffeghed ammas n wudayen ? Ur illi
khes teme3 lla taksen azzar war imes.
Serais-je arrivé chez les juifs ?
Seule la cupidité est de mise ;
tels des malpropres les gens se font tondre.
Un goumier soumis s'adresse, résigné, aux aït Hdidou qui résistent encore :
A wa, we't a weh'diddu, qbel ad awen issikim
afus akwn issekhdam wbrid am nekkint !
Frappes donc, homme des aït Hadiddou,avant de baisser
les bras, à la corvée de piste on t'affectera, tout comme moi!