Le combat du tazigzaout / tazizaout. preuve du courage amazigh

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Tharbat

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* La guerre dite « de pacification » a opposé les troupes françaises (troupes régulières, légion étrangère, tirailleurs algériens et sénégalais, goumiers…) aux résistants marocains, en majorité berbères, de 1907 à 1934. En 1925, pour venir à bout de la résistance rifaine, Pétain a aligné plus de 200.000 hommes. Malgré l’énorme différence de matériel guerrier h(aviation, canons, mitrailleuses contre vieux fusils, ou même armes blanches), il faudra encore 10 ans de combats pour soumettre les imazighen, les hommes libres, ce que n’avaient réussi à faire ni les Romains, ni les Arabes, ni les Turcs…
Ce témoignage inédit du Docteur Serre (arrivé au Maroc pour effectuer son service militaire en 1931, il y restera jusqu’à l’indépendance, fondant entre autres l’hôpital de Khenifra) raconte le grand combat du Tazigzaout, Haut Atlas Oriental, en 1932.



http://www.francisboulbes.com/index.php?Mod=SITE&page=20
 
COMBAT DU TAZIGZAOUT (20 août – 10 septembre 1932)*** Nommé médecin d’un bataillon de Tirailleurs Algériens pour la phase finale des opérations, je rejoins cette unité au Tizi n’Ighil, prolongement ouest de l’Ighil ou Abari, à près de 3.000m d’altitude, le 20 août 1932.*** Jusque là, nous ne nous sommes heurtés qu’à des éléments locaux ; il ne va plus en être de même car nous aurons affaire, non seulement aux tribus voisines, mais aussi à la masse des irréductibles, qui depuis seize ans recule devant nous, refusant de se soumettre. Ils appartiennent à toutes les tribus du Moyen Atlas. On dit qu’ils sont vingt mille, puissamment armés, pourvus de beaucoup de munitions, et résolus.
*** Ils se sont réfugiés dans le massif boisé du Tazigzaout, en face de nous, de l’autre côté de la vallée de l’oued Agheddou, dont nous occupons le sommet du versant nord, et dans les vallées qui convergent à son extrémité ouest. Au-delà, vers le sud, c’est le plateau des lacs, à 3.000m d’altitude : de la pierraille, pas un arbre, une herbe rare. Au-delà encore, en dehors des rives des oueds, ce ne sont que pentes arides, sans pâturages ni cultures, puis vient le désert. La forêt et les bons pâturages se terminent sous nos yeux, sur les pentes du Tazigzaout. Les dissidents ne peuvent aller plus loin.Nous dominons un paysage alpestre, tourmenté, fait de gorges, de croupes, de ravines, de sommets aigus et boisé de cèdres et de chênes verts.Les troupes de notre groupement se rassemblent sur le plateau de Tamedarkane, protubérance ouest du Tizi n’Ighil. Cette fois, il s’agit d’une opération importante qui mettra en ligne deux groupements de la Région de Meknès et ceux du Territoire du Tadla. Les partisans qui coopèrent avec les forces régulières du Tadla sont les Zaïan, guerriers redoutables. Le caïd Amaroq les commande. Nous devons achever d’encercler les dissidents et les forcer à se soumettre.
 
*** Le premier groupement de la Région de Meknès, sous les ordres du colonel Richert, fort de trois bataillons, vient de prendre pied, sans coup férir, sur la falaise qui couronne le Tazigzaout. Les trois goums de Tounfite, commandés par le capitaine Parlange, les tirailleurs algériens et une batterie d’artillerie constitueront l’avant-garde du nôtre. Deux autres bataillons nous suivront.*** Le Tamederkane est une série de plateaux étagés, coupés de gorges, qui se termine au sud-ouest, à Tazra, par un rocher vertical, au-dessus du confluent de l’oued Agheddou et d’autres petits torrents, devant l’extrémité du Tazigzaout. Ce sera notre objectif. Pour y parvenir, il faudra décrire un grand arc de cercle, dans un terrain accidenté et boisé.*** De notre campement, nous voyons à la jumelle ce qui se passe sur l’autre versant, chez les dissidents. Leurs troupeaux sont nombreux. Nous en comptons au moins quarante qui paissent sur un plateau dénudé. Il y a des chameaux, des chevaux, des vaches et beaucoup de moutons. Sur une croupe se tient un aréopage d’une centaine d’hommes assis en rond. Conseil de guerre, prière collective, ou réunion de sages pour discuter des intérêts des tribus ? Qui le saura ? Nous allons troubler cette paix.*** 21 août – Il fait froid, il a un peu plu, j’ai quand même bien dormi sur mon tapis. A midi, nous apprenons que le départ pour Tazra aura lieu ce soir, à neuf heures. Pourquoi ce départ en pleine nuit, dans une montagne dangereuse, que personne ne connaît et dépourvue de chemins ? Qu’adviendra-t-il si les dissidents l’occupent ?* A trois heures du matin donc, nous partons pour Tazra. Sentier difficile. Mes muletiers sont moins consciencieux que ceux que j’avais à Anefgou et je dois me tenir au-dessus des passages dangereux pour stimuler leur attention. Nous avançons par bonds, accompagnés d’une fusillade sporadique qui ne fait que du bruit. Fusillade et canonnade aussi depuis les autres postes. Du bruit, rien que du bruit. En traversant une mechta abandonnée, je trouve un poulet abandonné par ses maîtres . Qu’il est maigre ! Il sera quand même le bienvenu ce soir, car l’ordinaire laisse terriblement à désirer.
 
*** Le premier groupement de la Région de Meknès, sous les ordres du colonel Richert, fort de trois bataillons, vient de prendre pied, sans coup férir, sur la falaise qui couronne le Tazigzaout. Les trois goums de Tounfite, commandés par le capitaine Parlange, les tirailleurs algériens et une batterie d’artillerie constitueront l’avant-garde du nôtre. Deux autres bataillons nous suivront.*** Le Tamederkane est une série de plateaux étagés, coupés de gorges, qui se termine au sud-ouest, à Tazra, par un rocher vertical, au-dessus du confluent de l’oued Agheddou et d’autres petits torrents, devant l’extrémité du Tazigzaout. Ce sera notre objectif. Pour y parvenir, il faudra décrire un grand arc de cercle, dans un terrain accidenté et boisé.*** De notre campement, nous voyons à la jumelle ce qui se passe sur l’autre versant, chez les dissidents. Leurs troupeaux sont nombreux. Nous en comptons au moins quarante qui paissent sur un plateau dénudé. Il y a des chameaux, des chevaux, des vaches et beaucoup de moutons. Sur une croupe se tient un aréopage d’une centaine d’hommes assis en rond. Conseil de guerre, prière collective, ou réunion de sages pour discuter des intérêts des tribus ? Qui le saura ? Nous allons troubler cette paix.*** 21 août – Il fait froid, il a un peu plu, j’ai quand même bien dormi sur mon tapis. A midi, nous apprenons que le départ pour Tazra aura lieu ce soir, à neuf heures. Pourquoi ce départ en pleine nuit, dans une montagne dangereuse, que personne ne connaît et dépourvue de chemins ? Qu’adviendra-t-il si les dissidents l’occupent ?* A trois heures du matin donc, nous partons pour Tazra. Sentier difficile. Mes muletiers sont moins consciencieux que ceux que j’avais à Anefgou et je dois me tenir au-dessus des passages dangereux pour stimuler leur attention. Nous avançons par bonds, accompagnés d’une fusillade sporadique qui ne fait que du bruit. Fusillade et canonnade aussi depuis les autres postes. Du bruit, rien que du bruit. En traversant une mechta abandonnée, je trouve un poulet abandonné par ses maîtres . Qu’il est maigre ! Il sera quand même le bienvenu ce soir, car l’ordinaire laisse terriblement à désirer.

Les arabes sont les seuls à convaincre imazighen, pas en guerre mais avec leur religion inventée, une partie importante des imazighen se considère arabe à cause de la croyance arabe.
 
la victoire vient par la pratique de la religion l'amour et fierté marocaine
bien entendu chlouhs avant tout
 
la victoire vient par la pratique de la religion

Un rescapé de la bataille de Tazigzawt avait lâché ce fameux izli :

A wayd yufan Rebbi a-dides imleqqay g yan ukhubi
Mchagh nnan: mas tsalet ? inighas teddit uragh tuggit!!!

Si je pouvais, un jour, croiser Dieu caché dans une grotte
S'il me demande ce que je cherche, je lui dirai : tu es parti et tu nous as abandonné!!!
 
Un rescapé de la bataille de Tazigzawt avait lâché ce fameux izli :

A wayd yufan Rebbi a-dides imleqqay g yan ukhubi
Mchagh nnan: mas tsalet ? inighas teddit uragh tuggit!!!

Si je pouvais, un jour, croiser Dieu caché dans une grotte
S'il me demande ce que je cherche, je lui dirai : tu es parti et tu nous as abandonné!!![/QUOTE

il va leur répondre
que si vous avez gagné et vous êtes là c'est grace à moi .

Ps- en fin de contre il a raison c'est lui qui nous a mis au monde et à lui qu'on appartient !!!!!!!
 
Un rescapé de la bataille de Tazigzawt avait lâché ce fameux izli :

A wayd yufan Rebbi a-dides imleqqay g yan ukhubi
Mchagh nnan: mas tsalet ? inighas teddit uragh tuggit!!!

Si je pouvais, un jour, croiser Dieu caché dans une grotte
S'il me demande ce que je cherche, je lui dirai : tu es parti et tu nous as abandonné!!![/QUOTE

il va leur répondre
que si vous avez gagné et vous êtes là c'est grace à moi .

Ps- en fin de contre il a raison c'est lui qui nous a mis au monde et à lui qu'on appartient !!!!!!!

Tazizawt n'a pas été gagnée! Certes les imazighens ont fait preuve de bravoure, mais que pouvaient des bouchfers et des bouhebba contre des armes sophistiqués (aviation, canons, mitrailleuses, grenades,....) ?

Voilà ce qu'en disait le poète :


Yam a Tazizawt ur ejjin illi mayd ikkan ennigam

ddan imgharen, ttuttin issun urd iqqim umazigh

Tu es témoin ô Tazizawt ! aucune bataille ne t’égale

Les grands sont morts, les tribus décimées, il n y a plus d’amazigh.
 
je laisserais le soin à notre chère tharbat cheulha mouatina coraniste marocaine
d'intervenir dans son topic qui connait l'historique des AMAZIGHS .
 
Ceux qui ont resisté le plus longtemps au Maroc sont les sahraoui, des arabes donc, c'est les derniers a être tombés en 1935 avec la prise de Smara.
La region de Guelmim-Tindouf est tombé en 1934 avec la region de Sidi Ifni qui elle n'a jamais été vaincue, le colon etant entré par arrangement avec les chef de tribus en échange de vivres.

Tout le monde a résisté, les chaouia de Casablanca ont combattu la France, et leur ont tenus tete autant qu'ils ont pu.

Les berberes eux habitent les montagnes ou tu peux te retrancher et faire de la guerilla, les arabes dans la plaine n'ont nulle part ou se retrancher, ils sont completement a découvert face a l'ennemi.
 
Ceux qui ont resisté le plus longtemps au Maroc sont les sahraoui, des arabes donc, c'est les derniers a être tombés en 1935 avec la prise de Smara.
La region de Guelmim-Tindouf est tombé en 1934 avec la region de Sidi Ifni qui elle n'a jamais été vaincue, le colon etant entré par arrangement avec les chef de tribus en échange de vivres.

Tout le monde a résisté, les chaouia de Casablanca ont combattu la France, et leur ont tenus tete autant qu'ils ont pu.

Les berberes eux habitent les montagnes ou tu peux te retrancher et faire de la guerilla, les arabes dans la plaine n'ont nulle part ou se retrancher, ils sont completement a découvert face a l'ennemi.
normal vu que la campagne protectorat a commencé du nord en descendant
au sahara y a le celebre el hiba http://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_al-Hiba aujourd'hui les membres de sa tribu sont les plus pro-marocains des hassanis
 
Oui les arabes ont résisté au protectorat français à leur façon : Ils chantaient des poèmes à la gloire du maréchal Lyautey et de la France.
J'ai mis des extraits de ces poèmes sur la photo jointe.
 

Pièces jointes

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Chaque fois ou je passais mes vacances en corse je salue les monumets au morts de la libération de la corse par les Marocains ( AMAZIGH )
Pendant la deuxème guerre mondiale ils était salué par les américains les allemands et italiens pour le travail accomplis avec brio et panaches pour la libération du
MONT CRISTO et L'ALSACE
 
Oui les arabes ont résisté au protectorat français à leur façon : Ils chantaient des poèmes à la gloire du maréchal Lyautey et de la France.
J'ai mis des extraits de ces poèmes sur la photo jointe.

Tu connais rien de l 'histoire des Arabes pendant la colonisation, as tu deja entendu parler des tribus Arabes de ouled Hriz,Ouled Haddou, Ouled Ziane, ils étaient des fervents resistants à Médiouna !! Pauvre Mec t'es un esclave que tu le sais pas !! Mon grand pere lui c'est battu à SIdi Bennour vous voulez toujours faire ressortir que le bien dans vos communautés !! bande de smoumin El Hadmoullah je n'ai pas votre Seum !!
 
Tu connais rien de l 'histoire des Arabes pendant la colonisation, as tu deja entendu parler des tribus Arabes de ouled Hriz,Ouled Haddou, Ouled Ziane, ils étaient des fervents resistants à Médiouna !! Pauvre Mec t'es un esclave que tu le sais pas !! Mon grand pere lui c'est battu à SIdi Bennour vous voulez toujours faire ressortir que le bien dans vos communautés !! bande de smoumin El Hadmoullah je n'ai pas votre Seum !!

On connaît tous les raisons de la bataille de Chaouia. les français étaient déjà à Casablanca et y prospéraient. C'est une histoire de chemin de fer qui passait par le cimetière de Sidi belyout' qui avait déclenché les hostilités entre les français et les Chaouia.
Je connais bien mon Histoire, Moha Ouhmou Zayani a été donner un coup de main dans le Chaouia en 1908 comme à Oued zem en 1913.

Les événements de Chaouia ont fait 4000 morts pour une histoire de chemin de fer qui traversait un cimetière musulman:
http://mzabmaroc.populus.org/rub/4

La différence, entre les imazighens et les arabes, c'est sur le principe du protectorat. Les arabes l'ont accepté, les imazighens non.

Les différentes batailles de l'Atlas et du Rif ont fait plus de 750 000 morts chez les imazighen. D'ailleurs le plupart des cimetières français du Maroc se trouvent soit dans l'Atlas soit dans le Rif!!!

Peut-on comparer 4000 morts (la plupart des civils) à 750000 morts?

Voilà ce que disait le poète de Tounfit aux siens après avoir visité Blad Al Makhzen :

Nekka Lqqerwi i kkigh d Moulay Dris
Idda lquran lligh iksim urumi g ddunit

H'zen a Bab Ftuh' amez' lh'zen a Bab Lgisa
Teh'cemet a lmsella mi bnan irumin g wammas

Suis passé à la Qarawyine et à Moulay Idriss Zerhoun
Le coran n'est plus, le Chrétien s'est approprié le monde

Sois triste ô Bab Ftuh', prend le deuil ô Bab Lguissa,
Honte sur toi, lieu de prière, en ton sein a bâti le Chrétien.

Les oulémas de Fés disenait "dreb al fejjar b al kwffar" soit "frappes l'insoumis avec le mécréant". Et c'est la raison du protectorat, les arabes voulaient soumettre leurs frères en religion qui ne partageaient pas la même vision de l'Etat qu'eux. Le sultan signait donc tout aux français, tant qu'on massacrait de l'amazigh, y compris la construction d'un bureau arabe à Bab Lguissa lieu de prière de l'aïd ce qui a choqué le poète! Pendant ce temps là, le sultan s'amusait à monter à vélo lui et ses maîtres.
 

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On connaît tous les raisons de la bataille de Chaouia. les français étaient déjà à Casablanca et y prospéraient. C'est une histoire de chemin de fer qui passait par le cimetière de Sidi belyout' qui avait déclenché les hostilités entre les français et les Chaouia.
Je connais bien mon Histoire, Moha Ouhmou Zayani a été donner un coup de main dans le Chaouia en 1908 comme à Oued zem en 1913.

Les événements de Chaouia ont fait 4000 morts pour une histoire de chemin de fer qui traversait un cimetière musulman:
http://mzabmaroc.populus.org/rub/4

La différence, entre les imazighens et les arabes, c'est sur le principe du protectorat. Les arabes l'ont accepté, les imazighens non.

Les différentes batailles de l'Atlas et du Rif ont fait plus de 750 000 morts chez les imazighen. D'ailleurs le plupart des cimetières français du Maroc se trouvent soit dans l'Atlas soit dans le Rif!!!

Peut-on comparer 4000 morts (la plupart des civils) à 750000 morts?

Voilà ce que disait le poète de Tounfit aux siens après avoir visité Blad Al Makhzen :

Nekka Lqqerwi i kkigh d Moulay Dris
Idda lquran lligh iksim urumi g ddunit

H'zen a Bab Ftuh' amez' lh'zen a Bab Lgisa
Teh'cemet a lmsella mi bnan irumin g wammas

Suis passé à la Qarawyine et à Moulay Idriss Zerhoun
Le coran n'est plus, le Chrétien s'est approprié le monde

Sois triste ô Bab Ftuh', prend le deuil ô Bab Lguissa,
Honte sur toi, lieu de prière, en ton sein a bâti le Chrétien.

Les oulémas de Fés disenait "dreb al fejjar b al kwffar" soit "frappes l'insoumis avec le mécréant". Et c'est la raison du protectorat, les arabes voulaient soumettre leurs frères en religion qui ne partageaient pas la même vision de l'Etat qu'eux. Le sultan signait donc tout aux français, tant qu'on massacrait de l'amazigh, y compris la construction d'un bureau arabe à Bab Lguissa lieu de prière de l'aïd ce qui a choqué le poète! Pendant ce temps là, le sultan s'amusait à monter à vélo lui et ses maîtres.

La difference entre les arabes du centre et les berberes, c'est que les berberes se sont retranchés dans les montagnes, ils allaient s'y cacher et harcelaient le colon de la bas en retournant s'y cacher.

Les arabes des plaines avaient nul part ou se cacher.

C'est pas les terres des berberes qu'ils prenaient mais bien celles des arabes, de belles plaines bien fertiles.

Les combats des arabes des plaines ont été héroiques, c'est le relief qui n'était pas en leur faveur.

Les arabes des plaines se bataient face a face, ils n'avaient pas d'autres choix.
 
La difference entre les arabes du centre et les berberes, c'est que les berberes se sont retranchés dans les montagnes, ils allaient s'y cacher et harcelaient le colon de la bas en retournant s'y cacher.

Les arabes des plaines avaient nul part ou se cacher.

C'est pas les terres des berberes qu'ils prenaient mais bien celles des arabes, de belles plaines bien fertiles.

Les combats des arabes des plaines ont été héroiques, c'est le relief qui n'était pas en leur faveur.

Les arabes des plaines se bataient face a face, ils n'avaient pas d'autres choix.
Qui sont ces arabes du centre , j'aimerai bien les connaitre ? vous parler comme si le Maroc se situe en arabie !!
 
La difference entre les arabes du centre et les berberes, c'est que les berberes se sont retranchés dans les montagnes, ils allaient s'y cacher et harcelaient le colon de la bas en retournant s'y cacher.

Les arabes des plaines avaient nul part ou se cacher.

C'est pas les terres des berberes qu'ils prenaient mais bien celles des arabes, de belles plaines bien fertiles.

Les combats des arabes des plaines ont été héroiques, c'est le relief qui n'était pas en leur faveur.

Les arabes des plaines se bataient face a face, ils n'avaient pas d'autres choix.
Salam

Les Marocains ont combattu fièrement d'ou qu'ils ont été du Maroc a partir du Nord au Sud en passant par le centre du pays
Laisse ceux qu'ils veulent faire un distinguo , tu sais ce que tu es et ce que tu vaux ;)
 
on crois entendre parfois : mais pourquoi ils ne voulaient être pacifié ?

Ils ne voulaient pas être pacifiés pour plusieurs raisons :

- Interdiction de descendre de la montagne avec leurs troupeaux ,l'hiver, vers les plaines du Gharb que le colon voulait consacrer à l'agriculture. Même dans l'Atlas, la France avait balisé des parcours de transhumance. Chaque tribu vaincue se voyait razzier ses troupeaux pour la fixer dans de misérables hameaux. Privés, de leurs troupeaux, les hommes n'avaient d'autre choix que de s'enrouler comme chaire à canon de la France. Ceci explique le nombre important de casernes dans la région y compris de nos jours.
- La peur d'être christianisés. Peur largement diffusée dans la région par l'alliance germano-ottomane. Il y avait un sentiment de souillure qui collait à l'image du chrétien. Pour l'amazigh, ce n'est qu'un "porc" ou un"chien". Ces deux mots reviennent souvent dans la poésie. Les casernes ont ramené la prostitution. D'abord, des femmes du Bordel de Bousber (Casablanca) accompagnaient les troupes combattantes. C'est les fameux BMC (bordels militaires de compagne). Une fois les casernes installés, des petits Bousber locaux ont vu le jour sur place pour distraire les soldats des casernes.
- Les impôts payés de force aux caïds du makhzen. Le déplacement des tribu hostiles pour servir de "tribus jaïch" (tribus soldats)
- La corvée des travaux obligatoires: toutes les routes de l'Atlas ont été faites avec la corvée obligatoire.
- Remise en cause du droit coutumier local et des valeurs ancestrales. La propriété privée n'existait pas avant. La terre appartenait à la tribu dans son ensemble. Ceci constitue une différence avec d'autres systèmes féodaux où c'est le Seigneur qui possédait la terre. Quand Hassan fils de Moha Ouhmou Zaïni avait été acheté par la France, celle-ci le nomme Caïd des zaïan pacifiés et lui donne d'office 50000 hectares de terres de la tribu!!!!!!
- L'humiliation : Quand tu voyais un français, tu dois lui dire "bonjour", porter leurs colis, leur donner des œufs, des poulets,...etc. Le système colonial était loin d'être civilisé comme l'école de Jules Ferry et les fassis semblaient le faire croire.
- Génocide : le général Mangin, surnommé "le boucher" organisait des camps de concentration : séparation des hommes des femmes et des enfants. Puis organisait des marches forcées sans retour (les gens mouraient d'épuisement quand on ne leur tirait pas dessus s'ils ne peuvent plus marcher.)
- Introduction du thé considéré comme une drogue à l'époque. Les gens s'endettaient pour acheter le thé vendu par les français alors qu'ils avaient du mal à manger. Abdelkrim l'avait d'ailleurs interdit dans sa République.
 
Ils ne voulaient pas être pacifiés pour plusieurs raisons :

- Interdiction de descendre de la montagne avec leurs troupeaux ,l'hiver, vers les plaines du Gharb que le colon voulait consacrer à l'agriculture. Même dans l'Atlas, la France avait balisé des parcours de transhumance. Chaque tribu vaincue se voyait razzier ses troupeaux pour la fixer dans de misérables hameaux. Privés, de leurs troupeaux, les hommes n'avaient d'autre choix que de s'enrouler comme chaire à canon de la France. Ceci explique le nombre important de casernes dans la région y compris de nos jours.
- La peur d'être christianisés. Peur largement diffusée dans la région par l'alliance germano-ottomane. Il y avait un sentiment de souillure qui collait à l'image du chrétien. Pour l'amazigh, ce n'est qu'un "porc" ou un"chien". Ces deux mots reviennent souvent dans la poésie. Les casernes ont ramené la prostitution. D'abord, des femmes du Bordel de Bousber (Casablanca) accompagnaient les troupes combattantes. C'est les fameux BMC (bordels militaires de compagne). Une fois les casernes installés, des petits Bousber locaux ont vu le jour sur place pour distraire les soldats des casernes.
- Les impôts payés de force aux caïds du makhzen. Le déplacement des tribu hostiles pour servir de "tribus jaïch" (tribus soldats)
- La corvée des travaux obligatoires: toutes les routes de l'Atlas ont été faites avec la corvée obligatoire.
- Remise en cause du droit coutumier local et des valeurs ancestrales. La propriété privée n'existait pas avant. La terre appartenait à la tribu dans son ensemble. Ceci constitue une différence avec d'autres systèmes féodaux où c'est le Seigneur qui possédait la terre. Quand Hassan fils de Moha Ouhmou Zaïni avait été acheté par la France, celle-ci le nomme Caïd des zaïan pacifiés et lui donne d'office 50000 hectares de terres de la tribu!!!!!!
- L'humiliation : Quand tu voyais un français, tu dois lui dire "bonjour", porter leurs colis, leur donner des œufs, des poulets,...etc. Le système colonial était loin d'être civilisé comme l'école de Jules Ferry et les fassis semblaient le faire croire.
- Génocide : le général Mangin, surnommé "le boucher" organisait des camps de concentration : séparation des hommes des femmes et des enfants. Puis organisait des marches forcées sans retour (les gens mouraient d'épuisement quand on ne leur tirait pas dessus s'ils ne peuvent plus marcher.)
- Introduction du thé considéré comme une drogue à l'époque. Les gens s'endettaient pour acheter le thé vendu par les français alors qu'ils avaient du mal à manger. Abdelkrim l'avait d'ailleurs interdit dans sa République.


je blaguais sur la "pacification" et tu fais une réponse intelligente

merci, c'est très bien formulé :cool:


(il y a des choses qui ne me semblent pas tout a fait exactes comme sur la propriété, mais je ne suis pas assez documenté pour soutenir la contradiction)
 
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