Le crif et l’extrême-droite

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le CRIF est une structure communautaire qui se veut l’unique interlocuteur des juifs de France auprès des pouvoirs publics et de la société. Créé à la Libération, il a peu à peu dérivé à droite, en se faisant notamment le défenseur inconditionnel d’Israël. Le CRIF prétend représenter les juifs français sans que sa représentativité et son influence réelles au sein des juifs de France ne soient ni questionnées ni prouvées. Son influence vient du fait qu’il regroupe des personnalités introduites dans différents cercles de pouvoir (économiques, politiques ou médiatiques) et non du fait qu’il est une organisation de masse. Il est le regroupement d’une partie des élites juives vivant en France.

Excluant tout autre voix juive ne se soumettant pas à sa ligne politique, le CRIF se transforme en tribunal communautaire et condamne les opposants en les affligeant du stigmate de la « haine de soi » – c’est-à-dire en les accusant de trahir l’identité juive.

Les discours des dirigeants du CRIF reflètent les évolutions de leur vision politique et les stratégies qui en résultent. Ainsi, lors de l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle en 2002, Roger Cukierman, alors président du CRIF, déclare à un journal israélien que cette victoire politique de l’extrême-droite servirait à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien en France. Le score du FN est alors analysé comme un message adressé aux musulmans de France leur indiquant de se tenir tranquille.

Cette simple phrase condense l’analyse politique dominante au sein du CRIF : l’extrême-droite ne représente plus un danger pour les juifs de France mais uniquement pour les musulmans de France.
Jean-Marie Le Pen n’est pourtant pas connu pour sa sympathie envers les juifs, c’est même sa patine anti-juive qui lui a fait perdre le soutien d’associations juives américaines lors des présidentielles de 1988.
Pour le CRIF, le Front National apparaît cependant comme une digue de défense face à un supposé danger islamique. Dans cette perspective, le CRIF et le FN deviennent des alliés objectifs, malgré l’antisémitisme déclaré de Jean-Marie Le Pen et la présence au sein du FN de cadres dont le négationnisme n’est un secret pour personne.

Gilles-William Godnadel, figure médiatique et politique du CRIF, constitue un trait d’union entre l’extrême-droite et certaines structures juives. Sa proximité avec Anne Kling, membre de la mouvance identitaire et auteur de la France Licratisé, est de notoriété publique. Par choix stratégique et compatibilité idéologique, des figures majeures du CRIF et une partie des droites radicales partagent ainsi la conviction que les populations arabo-afro-musulmanes issues notamment des quartiers populaires constituent désormais le principal danger pour la France....................

Article complet dans le lien http://quartierslibres.wordpress.com/2014/01/14/le-crif-et-lextreme-droite/#more-2991
 
Haut