Le culte de la Dopamine

[Cammix]

Salaaam Bonjour
J'aimerai qu'on évoque l'un des défauts (ou pas)qu'il y a dans nos sociétés. C'est la propension à ériger le plaisir personnel comme l'un des moteurs de notre existence.
Soyons d'accord, nous aimons tous plus ou moins la musique, les divertissements et la sexualité.
Mais nous sommes constamment bombardé de nouvel musique tendances, de séries (fait à la hate parfois sur netflix), le porno a une place maintenant fondemental, de même pour la nourriture.
J'ai cette impression que se mélange de culte du plaisir et de marche s'oppose à une véritable joie plus simple et qui serai plus periodique laissant plus de moments sobre et peut être ennuyant dans nos vies.
Même dans nos quêtes de relations amoureuses, il y a cette volontés de ressentir un sentiment "magique" "plaisant" voir "plannants".
Même les pratiques religieuses parfois sont revisitées pour devenir plus cool et plaisante.
Après, il n'y a pas que du mauvais, les sociétés occidentals voient une diminution de la consommation d'alcool et un regain d'intérêt pour le végétarisme. Et puis,le plaisir (qu'on croit être le bonheur parfois) est nécessaire, mais si on le place comme but de la vie, alors ça donne un idéal peu profond, peu durable.

 

[Zaynaa]

Salam


C'est une bonne analyse.

Effectivement tout est fait pour que l'être humain soit à la recherche de plaisirs furtifs et éphémères ( matériel, sexualité...)

Ça rend les gens insatisfaits chroniques et ça les pousse à consommer davantage.

A qu profite le crime ?
Au capitalisme.

 

[Ebion]

Salaaam Bonjour
J'aimerai qu'on évoque l'un des défauts (ou pas)qu'il y a dans nos sociétés. C'est la propension à ériger le plaisir personnel comme l'un des moteurs de notre existence.
Soyons d'accord, nous aimons tous plus ou moins la musique, les divertissements et la sexualité.
Mais nous sommes constamment bombardé de nouvel musique tendances, de séries (fait à la hate parfois sur netflix), le porno a une place maintenant fondemental, de même pour la nourriture.
J'ai cette impression que se mélange de culte du plaisir et de marche s'oppose à une véritable joie plus simple et qui serai plus periodique laissant plus de moments sobre et peut être ennuyant dans nos vies.
Même dans nos quêtes de relations amoureuses, il y a cette volontés de ressentir un sentiment "magique" "plaisant" voir "plannants".
Même les pratiques religieuses parfois sont revisitées pour devenir plus cool et plaisante.
Après, il n'y a pas que du mauvais, les sociétés occidentals voient une diminution de la consommation d'alcool et un regain d'intérêt pour le végétarisme. Et puis,le plaisir (qu'on croit être le bonheur parfois) est nécessaire, mais si on le place comme but de la vie, alors ça donne un idéal peu profond, peu durable.

Justement, il peut être bénéfique de relire les anciens sages pour nous encourager à adopter une attitude plus « détachée », moins « frénétique ». Comme Bouddha, qui dit que la source de notre insatisfaction fondamentale envers la vie est dans le désir (la « soif »). Ou les stoïciens, qui disent qu'on devrait se préoccuper de ce qui dépend de nous (nos idées, nos jugements, nos paroles, nos actions) et ne pas nous angoisser sur ce qui ne dépend pas de nous*. Ou encore les épicuriens, qui disaient que le plaisir le plus authentique, c'est l'état de paix intérieure, quand on est tiraillé par aucun désir ni aucun trouble.

D'un point de vue historique, les anciens sages nous invitaient à nous contenter de ce qu'il y avait. Posture bien commode pour eux à une époque de pauvreté quasi universelle, de troubles politiques, de médecine primitive et de technologie primitive. Nous autres modernes avons plutôt l'ambition de faire plier la réalité à nos désirs, voire à nos caprices.


* Les stoïciens ne disent pas qu'il est interdit de profiter de nos richesses ou de notre santé, s'il se trouve que nous sommes riches et en santé pour le moment (les stoïciens ne sont pas des ascètes). Simplement, il ne faut pas les tenir pour acquises et en faire dépendre notre bonheur, car ce bonheur nous est accessible également même dans la pauvreté et les problèmes de santé.

 

[Ebion]

Salam


C'est une bonne analyse.

Effectivement tout est fait pour que l'être humain soit à la recherche de plaisirs furtifs et éphémères ( matériel, sexualité...)

Ça rend les gens insatisfaits chroniques et ça les pousse à consommer davantage.

A qu profite le crime ?
Au capitalisme.

Bonjour

Le « capitalisme », c'est pas une personne. Mais métaphoriquement, oui on peut dire que ce système s'autoentretient et même se renforce constamment. C'est un système que, en réalité, personne ne contrôle, personne ne pilote (malgré les complotistes), mais qui impose sa logique à tous les pays. Même les personnes les plus puissantes, les Trump, les Xi Jinping, les Merkel, les Jeff Bezos, etc. ont un pouvoir très limité pour changer les choses (et ceux-là ne veulent PAS les changer de toute façon).

Mais la prospérité générale laisse un grand nombre d'exclus et beaucoup d'amertume. Par exemple les gens du Tiers-Monde rêvent d'aller en Europe ou en Amérique du Nord pour profiter de la prospérité, mais ceux qui y parviennent réalisent rarement leurs rêves de grandeur et de succès, et font souvent face à des discriminations auxquelles ils n'étaient pas préparés.