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Le daour des Regraga
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[QUOTE="3roubi, post: 17201061, member: 351269"] Grâce à la [I]baraka[/I], les Regraga sont également de grands guérisseurs. Des guérisons miraculeuses sont attestées encore de nos jours. À chaque sanctuaire correspond une spécialité thérapeutique, si bien qu’il a été possible d’établir une liste : Sidi Ali Maâchou guérit par exemple de la rage, Sidi Abdallah ou Sidi Ahmed le cancer, tandis que beaucoup d’autres soignent la possession par les esprits ([I]jnoun)[/I]. Mais contrairement à d’autres confréries populaires marocaines, les Regraga n’ont ni rituels ni musiques extatiques spécifiques. Seules la [I]baraka[/I], leurs prières et leur piété suffisent à libérer du poids du mauvais œil et à dénouer les nœuds et les pièges tendus par les esprits. Il est en outre nécessaire de mettre l’accent sur l’idée fondamentale en islam de [I]niya[/I], c’est-à-dire la bonne/juste intention. Le demandeur de guérison doit avoir la [I]niya[/I], sans laquelle point de guérison. La [I]niya[/I] est l’une des clefs de la thérapie populaire au Maroc et chez les Regraga : la [I]niya[/I] vaut l’acte. Le commerce est d’autre part une composante essentielle de chaque étape au cours de laquelle se tient une foire de taille variable selon l’importance du sanctuaire et des voies d’accès. Mais cet aspect commercial n’est pas propre à ce pèlerinage : la plupart des moussems marocains sont accompagnés d’un souk. Le jour qui précède le [I]daour[/I] se tient la [I]safia[/I], la journée commerciale où l’on prépare les festivités du lendemain. Chaque moussem est l’occasion d’un « souk du [I]barouk [/I]» où tout ce qui s’y trouve est [I]barouk[/I] grâce à la [I]baraka[/I] qui émane du sanctuaire attenant. Le passage des Regraga est dans beaucoup de lieux reculés l’unique occasion de s’approvisionner en toutes sortes de produits alimentaires ou de biens de consommation. Les transports d’hommes et de marchandises sont incessants de nuit comme de jour. C’est quotidiennement toute une ville ambulante de toiles et de tentes qui s’installe puis se démonte afin de se réinstaller au sanctuaire suivant. [ATTACH type="full"]282886[/ATTACH] [B]Souk du [/B][I][B]barouk[/B][/I] Conjointement au commerce, le moussem est enfin l’occasion de faire la fête et de se distraire. C’est souvent l’unique événement annuel mis à part les fêtes nationales publiques et officielles. Le village (douar) voit s’implanter des jeux, des spectacles forains et des manèges divers pour le plaisir de tous. Le moussem prend alors des allures de kermesse. Parfois ont lieu des concerts de chikhât (danseuses aux mœurs libérées) ou des fantasias (jeux équestres très réputés). Signalons la présence d’un nombre croissant de touristes étrangers à l’occasion de la grande fantasia de la dernière étape du daour. Mais cet aspect festif ne fait pas la spécificité du daour, car la plupart des autres moussems marocains connaissent le même phénomène. L’anthropologue Fenneke Reysoo ( 1991) a déjà posé il y a une dizaine d’années la question de la sécularisation des moussems en général, ce qui ne semble pas encore le cas pour le daour des Regraga. Toutefois, il est incontestable que la fête marque une rupture avec le temps et l’ordre quotidiens. [ATTACH type="full"]282887[/ATTACH] [B]Spectacle de musiciens ambulants[/B] [/QUOTE]
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