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Le débat sur l'IVG relancé
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[QUOTE="LLaaRF, post: 17709819, member: 400849"] [HEADING=2]Une loi « archaïque »[/HEADING] Au-delà de la santé physique des femmes, le président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) assure qu’il « voyai[t] des femmes arriver dans le désarroi le plus complet. Soit des jeunes filles mineures, soit des jeunes filles qui avaient subi l’inceste ». Il rappelle que [URL='https://www.jeuneafrique.com/institutions/oms/']l’Organisation mondiale de la santé (OMS)[/URL] définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social », et qui « ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Selon lui, « si on prend la définition de l’OMS, ça élargira énormément le champ sans pour autant que nous devenions un pays d’IVG [Interruption volontaire de grossesse, ndlr] total ». Il n’appelle en effet pas à l’ouverture totale, mais seulement à une modernisation de la loi actuelle. « Cette loi est complètement archaïque. Elle est en inadéquation avec la société marocaine actuelle, qui se modernise, qui change… Je ne comprends pas comment cette loi qui date de soixante ans reste toujours en vigueur. » Mais si le professeur accueille avec enthousiasme la nouvelle proposition de loi, le texte ne satisfait pas les mouvements féministes, qui le jugent encore trop restrictif sur les conditions d’accès à l’avortement… [URL='https://www.jeuneafrique.com/747441/societe/maroc-un-collectif-rebaptise-des-rues-pour-rendre-lespace-aux-femmes/']Betty Lachgar, figure de proue du féminisme radical marocain[/URL], se montre plus que sceptique sur l’initiative du PPS. « Avec ce genre de projet, on met de côté la lutte pour le droit de chaque femme à disposer de son corps », martèle-t-elle. [HEADING=2]Interruption médicale ou volontaire ?[/HEADING] Pour la cofondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), le problème vient d’une confusion entre deux notions : l’interruption médicale de grossesse, motivée par des questions de santé, et l’interruption volontaire, qui relève de la liberté des femmes. « Il ne s’agit jamais d’IVG, explique-t-elle. Au moins, le PPS est honnête là-dessus, c’est ce qu’ils disent depuis 2018. Ils ne luttent pas pour le libre choix des femmes. » Une différence lourde de conséquences d’après la militante. Pour elle, se limiter à un avortement dans une poignée de situations précises est loin de régler le problème de toutes les Marocaines. « On met en danger la vie de milliers de filles et de femmes, comment peut-on se contenter d’un projet de loi de ce genre ? », s’offusque-t-elle. En attendant que la proposition de loi soit débattue au Parlement, le problème reste aujourd’hui le même qu’en 2016. [SIZE=5][B]L’AMLAC estime que 600 à 800 avortements clandestins ont lieu chaque jour dans le royaume, et 13 % des mères mortes en couches auraient succombé à [/B][/SIZE][URL='https://www.jeuneafrique.com/774874/societe/maroc-six-personnes-jugees-fin-mai-pour-des-avortements-clandestins/'][SIZE=5][B]un avortement clandestin.[/B][/SIZE][/URL] [/QUOTE]
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