La force et la condition de continuité du mouvement pacifique des jeunes du 20 février résident dans son indépendance vis-à-vis des partis politiques, syndicats, courants de pensée ou tout autre acteur politique ou associatif. Ce mouvement appartient à tous les marocains, au Maroc entier, Patrie et Etat. Nous devons tout faire pour que le régime ne réussisse pas à l’infiltrer, affaiblir son énergie et nuire à sa crédibilité et à sa mission.
Le mouvement n'est plus la propriété exclusive de ces jeunes que le destin a choisi pour allumer la première flamme et insuffler la vie dans le corps d’un peuple que le système politique a tout fait et a presque réussi pour anéantir sa conscience, depuis la démocratie Hassanienne au nouveau concept de l'autorité, en l’enveloppant dans une illusion démocratique et monarchie constitutionnelle unique de son genre, où le Roi concentre tous les Pouvoirs Exécutif, Législatif, Judiciaire et Religieux. Les décisions Royales sont sans appel et ses pouvoirs sont infinis. Ce mouvement est l’espoir qui a permis enfin aux Marocains de prendre conscience, d’appeler un chat un chat sans crainte ni hésitation. Ils affrontent désormais l’injuste et le corrompu et leur disent en face : toi tu es injuste et toi tu es corrompu.
Grace au Mouvement du 20 février, les marocains ont retrouvé le sentiment qu'ils ont des droits, qui concernent la Terre, les Biens, la Religion, l’Ame et l’Honneur. Désormais, ils ne permettront plus au pouvoir d'user et abuser de ces droits, ils ne seront plus ses sujets, mais des citoyens qui ont une dignité et une volonté. Ils délèguent la légitimité à celui qui gouverne en vertu d’un contrat politique conditionné par la sauvegarde des intérêts collectifs du peuple.
Le pouvoir politique n’a pas respecté la volonté des Marocains : ni ceux qui ont boycotté le Référendum, soit la majorité du Corps électoral, ni ceux qui ont voté à 98 % pour la Constitution royale. En effet le régime a continué à tripoter quelques chapitres du texte constitutionnel après la fin des travaux de la commission de Mennouni et même après sa publication au Bulletin Officiel.
Il ne peut pas non plus ignorer les exigences ni nuire à l’avenir du Mouvement du 20 février, aussi longtemps que ce dernier est issu du vrai peuple, et tant qu’il s’accroche à ses revendications populaires communes à tous, malgré l’appui de tel ou tel Parti ou Association, ce qui est légitime. Il y a des mouvances que le régime regarde avec méfiance : il harcèle ses leaders et voudrait les éradiquer. De même, qu’il orchestre une campagne de médisance contre le Mouvement du 20 février à travers les tribunes partisanes corrompues ou médiatiques rémunérées en argent ou en privilèges. Il veut faire courir le bruit que ces mouvances politiques et de droits de l’homme ont kidnappé le Mouvement de la Jeunesse pour mettre en œuvre leur idéologie et régler leurs vieux comptes avec le pouvoir politique.
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Rédigé par : Alaaddine BENHADI
Source : Lakome.com
Le mouvement n'est plus la propriété exclusive de ces jeunes que le destin a choisi pour allumer la première flamme et insuffler la vie dans le corps d’un peuple que le système politique a tout fait et a presque réussi pour anéantir sa conscience, depuis la démocratie Hassanienne au nouveau concept de l'autorité, en l’enveloppant dans une illusion démocratique et monarchie constitutionnelle unique de son genre, où le Roi concentre tous les Pouvoirs Exécutif, Législatif, Judiciaire et Religieux. Les décisions Royales sont sans appel et ses pouvoirs sont infinis. Ce mouvement est l’espoir qui a permis enfin aux Marocains de prendre conscience, d’appeler un chat un chat sans crainte ni hésitation. Ils affrontent désormais l’injuste et le corrompu et leur disent en face : toi tu es injuste et toi tu es corrompu.
Grace au Mouvement du 20 février, les marocains ont retrouvé le sentiment qu'ils ont des droits, qui concernent la Terre, les Biens, la Religion, l’Ame et l’Honneur. Désormais, ils ne permettront plus au pouvoir d'user et abuser de ces droits, ils ne seront plus ses sujets, mais des citoyens qui ont une dignité et une volonté. Ils délèguent la légitimité à celui qui gouverne en vertu d’un contrat politique conditionné par la sauvegarde des intérêts collectifs du peuple.
Le pouvoir politique n’a pas respecté la volonté des Marocains : ni ceux qui ont boycotté le Référendum, soit la majorité du Corps électoral, ni ceux qui ont voté à 98 % pour la Constitution royale. En effet le régime a continué à tripoter quelques chapitres du texte constitutionnel après la fin des travaux de la commission de Mennouni et même après sa publication au Bulletin Officiel.
Il ne peut pas non plus ignorer les exigences ni nuire à l’avenir du Mouvement du 20 février, aussi longtemps que ce dernier est issu du vrai peuple, et tant qu’il s’accroche à ses revendications populaires communes à tous, malgré l’appui de tel ou tel Parti ou Association, ce qui est légitime. Il y a des mouvances que le régime regarde avec méfiance : il harcèle ses leaders et voudrait les éradiquer. De même, qu’il orchestre une campagne de médisance contre le Mouvement du 20 février à travers les tribunes partisanes corrompues ou médiatiques rémunérées en argent ou en privilèges. Il veut faire courir le bruit que ces mouvances politiques et de droits de l’homme ont kidnappé le Mouvement de la Jeunesse pour mettre en œuvre leur idéologie et régler leurs vieux comptes avec le pouvoir politique.
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Rédigé par : Alaaddine BENHADI
Source : Lakome.com