« le djihadisme atteint toutes les couches sociales »

Le gouvernement a dévoilé mercredi 23 avril, en conseil des ministres, une vingtaine de mesures destinées à empêcher les jeunes Français d'aller pratiquer le djihad en Syrie. Dounia Bouzar, anthropologue spécialiste du fait religieux et de la laïcité, a publié en janvier dernier Désamorcer l'islam radical : ces dérives sectaires qui défigurent l'islam(éditions de l'Atelier), et créé un Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI), en vue d'aider les familles de victimes d'endoctrinement radical. Elle revient sur les mécanismes de basculement dans la radicalité.

Comment les djihadistes réussissent à endoctriner les jeunes ?

Dounia Bouzar : le système d'endoctrinement consiste à supprimer l'identité des jeunes, à broyer les souvenirs anciens. On leur demande même de déchirer les photos de famille, parce que ça les parasiterait. L'identité du groupe prend la place de l'identité personnelle et on remplace la raison par une sorte d'hypnose et de mimétisme. C'est pour ça que tous les jeunes répètent la même chose, c'est commun à toutes les dérives sectaires.

Quels sont les vecteurs de l'endoctrinement ?

Selon nos statistiques, qui concernent les familles qu'on a rencontrées, 95 % de l'endoctrinement passe par Internet avec l'intervention d'un interlocuteur physique à un moment. L'islam radical d'aujourd'hui se sert d'un mode de communication virtuel pour donner l'illusion aux jeunes qu'ils sont élus pour faire partie d'une communauté virtuelle, supérieure au reste du monde. Cela tient une grande place dans le contenu et dans la forme des vidéos qui endoctrinent. Les intervenants y parlent et pensent en français. Ils ne s'adressent pas à des gens qui ont une culture clanique ou qui sont issus de l'immigration. Dans ces vidéos, il y a une haute technicité et un degré de connaissance pensé spécialement en français, ce qui ne sera pas le cas pour une vidéo anglophone.

Lire la suite sur LeMonde.fr
 
Le gouvernement a dévoilé mercredi 23 avril, en conseil des ministres, une vingtaine de mesures destinées à empêcher les jeunes Français d'aller pratiquer le djihad en Syrie. Dounia Bouzar, anthropologue spécialiste du fait religieux et de la laïcité, a publié en janvier dernier Désamorcer l'islam radical : ces dérives sectaires qui défigurent l'islam(éditions de l'Atelier), et créé un Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI), en vue d'aider les familles de victimes d'endoctrinement radical. Elle revient sur les mécanismes de basculement dans la radicalité.

Comment les djihadistes réussissent à endoctriner les jeunes ?

Dounia Bouzar : le système d'endoctrinement consiste à supprimer l'identité des jeunes, à broyer les souvenirs anciens. On leur demande même de déchirer les photos de famille, parce que ça les parasiterait. L'identité du groupe prend la place de l'identité personnelle et on remplace la raison par une sorte d'hypnose et de mimétisme. C'est pour ça que tous les jeunes répètent la même chose, c'est commun à toutes les dérives sectaires.

Quels sont les vecteurs de l'endoctrinement ?

Selon nos statistiques, qui concernent les familles qu'on a rencontrées, 95 % de l'endoctrinement passe par Internet avec l'intervention d'un interlocuteur physique à un moment. L'islam radical d'aujourd'hui se sert d'un mode de communication virtuel pour donner l'illusion aux jeunes qu'ils sont élus pour faire partie d'une communauté virtuelle, supérieure au reste du monde. Cela tient une grande place dans le contenu et dans la forme des vidéos qui endoctrinent. Les intervenants y parlent et pensent en français. Ils ne s'adressent pas à des gens qui ont une culture clanique ou qui sont issus de l'immigration. Dans ces vidéos, il y a une haute technicité et un degré de connaissance pensé spécialement en français, ce qui ne sera pas le cas pour une vidéo anglophone.

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est encore un faut pa de la part de la france vers l'avant
 
Combien d'étrangers font le djihad en Syrie ?

En trois ans, depuis le début de la révolution en Syrie, 150 000 personnes sont mortes, selon le bilan dressé par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Et si plus de 9 millions de réfugiés ont quitté le pays pour fuir les combats, l'attention se porte sur les quelques milliers d'étrangers qui font le trajet en sens inverse pour rejoindre les combattants syriens.

Au lendemain de la libération des quatre otages français, samedi 19 avril, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a révélé que des francophones, belges et français, figuraient parmi leurs ravisseurs. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté mercredi 23 avril le plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes afin de lutter contre les départs de jeunes Français.
Entre 500 et 700 Français

En janvier, son prédécesseur, Manuel Valls, avançait le chiffre de 700 Français parvenus en Syrie, auxquels s'ajoutaient 150 en transit. En avril, Laurent Fabius parlait, lui, de 500 Français partis combattre en Syrie.

Les décomptes varient selon que l'on considère seulement les personnes étant actuellement en Syrie ou qu'on y ajoute les personnes revenues, en transit, voire mortes au combat.

Selon le ministère de l'intérieur, on dénombre une centaine de personnes rentrées du djihad. Environ 250 Français seraient sur place, dont moins de 20 mineurs ; 120 seraient en transit. Il estime également à 25 le nombre de morts en Syrie. Le nombre de départs s'accroît fortement depuis les mois de mars et avril.
De 3 000 à 11 000 étrangers

En décembre 2013, le Centre international pour l'étude de la radicalisation (ICSR) a recensé le nombre de combattants étrangers. Il estimait alors qu'entre 3 000 et 11 000 étrangers avaient rejoint la Syrie pour combattre le régime de Bachar Al-Assad, en provenance de 74 pays différents. Ils représentent 10 % de l'ensemble des combattants.

Selon l'ICSR, la majeure partie des combattants étrangers (70 %) arrivent des pays arabes avoisinants. L'Europe en représente 18 %. Le centre avait alors constaté une augmentation du nombre de combattants européens entre avril et décembre 2013.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs...urce=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208
 
Combien d'étrangers font le djihad en Syrie ?

En trois ans, depuis le début de la révolution en Syrie, 150 000 personnes sont mortes, selon le bilan dressé par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Et si plus de 9 millions de réfugiés ont quitté le pays pour fuir les combats, l'attention se porte sur les quelques milliers d'étrangers qui font le trajet en sens inverse pour rejoindre les combattants syriens.

Au lendemain de la libération des quatre otages français, samedi 19 avril, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a révélé que des francophones, belges et français, figuraient parmi leurs ravisseurs. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté mercredi 23 avril le plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes afin de lutter contre les départs de jeunes Français.
Entre 500 et 700 Français

En janvier, son prédécesseur, Manuel Valls, avançait le chiffre de 700 Français parvenus en Syrie, auxquels s'ajoutaient 150 en transit. En avril, Laurent Fabius parlait, lui, de 500 Français partis combattre en Syrie.

Les décomptes varient selon que l'on considère seulement les personnes étant actuellement en Syrie ou qu'on y ajoute les personnes revenues, en transit, voire mortes au combat.

Selon le ministère de l'intérieur, on dénombre une centaine de personnes rentrées du djihad. Environ 250 Français seraient sur place, dont moins de 20 mineurs ; 120 seraient en transit. Il estime également à 25 le nombre de morts en Syrie. Le nombre de départs s'accroît fortement depuis les mois de mars et avril.
De 3 000 à 11 000 étrangers

En décembre 2013, le Centre international pour l'étude de la radicalisation (ICSR) a recensé le nombre de combattants étrangers. Il estimait alors qu'entre 3 000 et 11 000 étrangers avaient rejoint la Syrie pour combattre le régime de Bachar Al-Assad, en provenance de 74 pays différents. Ils représentent 10 % de l'ensemble des combattants.

Selon l'ICSR, la majeure partie des combattants étrangers (70 %) arrivent des pays arabes avoisinants. L'Europe en représente 18 %. Le centre avait alors constaté une augmentation du nombre de combattants européens entre avril et décembre 2013.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs...urce=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208
La question qui se pose est la suivante :

Pourquoi la France na rien d’es le début des départ de ses ji8adistes , pourquoi elle en parle maintenant ?
 

supermaxx

Bladinaute averti
Avec tout les moyens dont dispose l'état français via la DGSE pour suivre les groupes radicaux de ce pays, comment se fait-il qu'aucune cellule "djihajistes" n'ait été démentelée ? comment se fait-il que des milliers de jeunes se rendent en Syrie sans aucun soupçon et reviennent tranquillement pour certains sans être inquiettés ?

Qui finance et dirige ces cellules ?

Qu'on arrête de nous balader et de nous faire croire qu'il combattent ce qui en réalité ils soutiennent et encouragent.
 
C'était l'occasion ou jamais pour les envoyer à leur perte! Il fallait même rassembler toute cette racaille dans un grand navire, et les jeter tous en plein milieu de l'océan!!!
 
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