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Le documentaire « Femme de la rue » : plus subjectif que refléchi....
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[QUOTE="boptitprince, post: 10817738, member: 85973"] La population montrée du doigt, ensuite : malgré toutes les précautions de la réalisatrice (« ce n'est pas une question d'origine ethnique mais sociale » déclare-t-elle par exemple), la Capitale (avec un plaisir qu'on devine tellement cela rentre dans les stéréotypes) : « Femmes insultées dans les rues de Bruxelles : dans 95% des cas ce serait par des Maghrébins » (admirons au passage le conditionnel). Après la projection du film, Sofie précise bien que si elle a eu affaire à des « allochtones » c'est parce qu'ils constituent l'écrasante majorité des habitants de son quartier. Elle raconte avoir vécu le même genre d'expériences à Mexico, dont les habitants ne sont pas en majorité maghrébins. Malheureusement, ces précisions ne transparaissent pas dans le film. Ce qui permet d'oublier que le harcèlement en rue est de tout temps et de tout lieu, comme l'ont répété lors du débat les représentantes de Hollaback ! et de Garance. Hollaback ! avait déjà insisté là-dessus sur son site suite à la diffusion, en mai dernier, d'une émission de « Koppen » consacrée à son action : « Nous ne voulons pas pointer du doigt certains groupes de la population et dire qu'ils sont les seuls responsables du harcèlement de rue. Comme nous l'avons indiqué : le harcèlement se passe dans CHAQUE culture, dans CHAQUE pays ». Troisième bémol, une analyse qui semble imputer ces comportements à une « frustration sexuelle » liée à une culture où la sexualité est encore taboue. Mais ce harcèlement n'est pas une expression de la sexualité, mais d'un rapport de pouvoir. La preuve en est que, selon les hommes interrogés eux-mêmes, s'il s'agit d'avoir des aventures, « ça ne marche pas ». Mais voilà : le véritable but, ce n'est pas de passer un bon moment avec une jolie fille, mais de lui faire comprendre qu'on a le pouvoir de contrôler sa vie. Car si on peut douter que les auteurs de ces comportements soient à « 95% maghrébins », il est certains qu'ils sont à 100% masculins, et qu'il est question là d'une construction de la masculinité comme prise de pouvoir sur les femmes, surtout quand on est en groupe. Et à voir le résultat la culpabilité, la peur et la fuite des femmes là, « ça marche très bien ». S'il s'agit de dénoncer une « culture », c'est avant tout une culture machiste, largement répandue. [/QUOTE]
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