Le conseiller du roi est une fonction à la une de lactualité nationale, au même titre que les informations sur la formation du cabinet Benkirane. Deux événements qui ont marqué la fin 2011 et le début de cette année.
En lespace de cinq mois, le cabinet royal sest renforcé par larrivée de six nouveaux conseillers du roi. Cest le grand mercato. Une armada de recrues issues de divers horizons : diplomatie, politique intérieure, économie et justice dont sentoure désormais le souverain. Le timing de ces nominations coïncide avec larrivée des islamistes du PJD à la présidence du gouvernement. Un hasard du calendrier qui, néanmoins, suscite bien des interrogations auprès de la classe politique, au point que certains commencent déjà à parler dun gouvernement bis. Chacun des 7 conseillers a un savoir-faire dans un domaine spécial, ce qui a nettement favorisé la diffusion de cette idée. Il faut dire que le retour de Fouad Ali El Himma au Palais a donné un coup de fouet à ce genre dinterprétations.
Et pour cause, les nominations de Abdellatif Mennouni, Omar Azziman et Mustapha Sahel, ex-ambassadeur du royaume à Paris, étaient passées quasi normales, sans trop de commentaires. Pour les deux premiers, respectivement ancien président de la Commission de la révision de la Constitution et ancien président de la Commission consultative de la régionalisation, leur promotion au rang de conseiller du roi était perçue par la classe politique comme une récompense pour le travail quils ont accompli à la tête des deux commissions ; un couronnement logique de leurs longues carrières (Mennouni, en tant que juriste aux qualités mondialement reconnues, et Azziman, à la fois juriste et diplomate) et, surtout, leur proximité avec le Palais.
http://www.lesoir-echos.com/le-grand-mercato-des-conseillers/presse-maroc/38306/
En lespace de cinq mois, le cabinet royal sest renforcé par larrivée de six nouveaux conseillers du roi. Cest le grand mercato. Une armada de recrues issues de divers horizons : diplomatie, politique intérieure, économie et justice dont sentoure désormais le souverain. Le timing de ces nominations coïncide avec larrivée des islamistes du PJD à la présidence du gouvernement. Un hasard du calendrier qui, néanmoins, suscite bien des interrogations auprès de la classe politique, au point que certains commencent déjà à parler dun gouvernement bis. Chacun des 7 conseillers a un savoir-faire dans un domaine spécial, ce qui a nettement favorisé la diffusion de cette idée. Il faut dire que le retour de Fouad Ali El Himma au Palais a donné un coup de fouet à ce genre dinterprétations.
Et pour cause, les nominations de Abdellatif Mennouni, Omar Azziman et Mustapha Sahel, ex-ambassadeur du royaume à Paris, étaient passées quasi normales, sans trop de commentaires. Pour les deux premiers, respectivement ancien président de la Commission de la révision de la Constitution et ancien président de la Commission consultative de la régionalisation, leur promotion au rang de conseiller du roi était perçue par la classe politique comme une récompense pour le travail quils ont accompli à la tête des deux commissions ; un couronnement logique de leurs longues carrières (Mennouni, en tant que juriste aux qualités mondialement reconnues, et Azziman, à la fois juriste et diplomate) et, surtout, leur proximité avec le Palais.
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