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le JAZAL marocain
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[QUOTE="3roubi, post: 17832516, member: 351269"] [SIZE=16px][FONT=noto sans][COLOR=rgb(33, 37, 41)][B]Musicalité et bon sens[/B] Plus qu’une forme de poésie dialectale, le zajal véhicule une culture populaire et une sagesse perpétuées à travers les générations. Qui n’a jamais entendu quelques vers de Abderrahman El Mejdoub, ce troubadour bien de chez nous, dont les poèmes sont pleins d’enseignements et de bon sens. Bien qu’ayant vécu au 16e siècle, il reste toujours l’un des grandes figures du zajal. Mais de nos jours, notre pays a vu s’illustrer des zajjal de haut vol. Le plus célébre n’est autre qu’Ahmed Tayeb Laâlej, qui vient de disparaître, laissant derrière lui une œuvre monumentale. Selon Mourad Kadiri, poète, zajjal, membre de la Maison de la poésie au Maroc, le zajal a réussi à se faire une place dans le répertoire poétique marocain moderne. «Il ne peut plus être considéré comme un art populaire de second rang, du fait qu’il est exprimé en dialecte marocain qui est riche en musicalité et en sens. Nous écrivons en arabe dialectal marocain non pas pour marquer notre singularité ou différence, mais pour exprimer nos sentiments et nos visions,» explique-t-il. Pour lui, le zajal au Maroc a atteint son apogée vers la moitié des années 80. La multiplication des œuvres artistiques (pièces théâtrales, chansons…) en arabe dialectal a favorisé et accompagné cet essor, permettant de consacrer cette forme d’expression artistique comme une des principales composantes de la culture marocaine. [B]Le zajal chanté[/B] L’art du zajal a toujours su épouser harmonieusement les rythmes musicaux et le malhoun a toujours su représenter cette poésie dialectale locale, une poésie instinctive qui récite les journées de travail et les évènements avec une langue plus proche de l’esprit et de l’âme. En effet, le malhoun illustre les caractéristiques psychosociologiques et civilisationnelles de la société marocaine. Malhoun, dérivé du lahn, l’équivalent de mélodieux. De parfaites et magnifiques mélodies dites sur un ton à la fois musical et poétique bien soutenu. Emprunté à la culture arabo-andalouse, il vient des temps anciens, plus exactement à partir du 12e siècle où les guerriers arabes s’ouvraient sur l’Andalousie ancienne. Les rois avaient pour habitude d’organiser des spectacles du zajal prononcé par des chantres prodiges en présence de toute la cour afin de glaner quelques sous en contrepartie de leur art oratoire. La tradition persista jusqu’à l’âge d’or des Almohades dans la région du Tafilalet, qui ont apporté à cet art une touche marocaine. C’est ainsi que le malhoun voit le jour.[/COLOR][/FONT][/SIZE] [/QUOTE]
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