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Le jeune du silence
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[QUOTE="UNIVERSAL, post: 13021507, member: 295475"] Salam mitouns, Tu veux que je réponde quoi à ta description d'un monde utopique!!! Ce n'est pas Dieu qui crée la pauvreté, Il lui a neanmoins permis d'exister en faisant les hommes imparfaits. Avec des si on mettrait Paris en bouteille ^^ Ce n'est pas trop le sujet........merci de ne pas developer. Tu es quand même gonflé de me parler de chronologie imaginaire !!! Pourquoi tu as donné ce tire "jeûne du silence" ? Bon aller, la suite sur le ramadan: L'accomplissement de ce fard est, comme pour toutes les obligations de l'islam, conditionné, sous peine de nulité, par la niya ou intention. Les mosquées sont, durant ce mois, particulierement frequentees le soir. Apres la priere ordinaire de la nuit les fideles se reunissent sous la direction d'un imam, accomplissent tarawih comportant une recitation coranique alternée de huit ou de dix genuflexions, selon les ecoles. C'est en l'an deux de l'hégire que le jeune du Ramadan fut institué. Al Biruni mentionne dans son athar divers événements mémorables survenus durant ce mois. Le coran et la tradition enseignent que c'est durant le mois de Ramadan que la révélation coranique fut ´descendue´ en la nuit sacrée entre toutes, la nuit de la destinée dont la date est à situer dans les dix derniers jours du même mois, mais la coutume beaucoup plus que la tradition la fixe au 26 Ramadan au soir. Durant cette nuit à laquelle est consacrée la sourate 117, des récitations coraniques, des psalmodies, des prières spéciales, la scansion des panégyriques du prophète sont organisées dans les mosquées. Le jeune du Ramadan est une obligation pour quiconque est en état de le faire: capacité légale, liberté, raison, santé. En sont dispensés les femmes indisposées ou en couches, les malades, les débiles mentaux, les voyageurs. On peut et donc on doit jeuner quand on voyage de nos jours; le confort, les moyens de déplacement et les conditions de transport modernes excluant toute dispense. La dispense du jeune n'a qu'un caractère circonstanciel et limité dans le temps. C'est beaucoup plus un report de date, au cours de l'année, qu'une dispense définitive. Ceux qui ne peuvent jeuner doivent s'acquitter d'une aumône expiatoire correspondant à la nourriture d'un pauvre. Cette même fidya s'aggrave en cas de violation sans motif valable et devient kaffara (sanction), entrainant un jeune de deux mois ou la nourriture de soixante nécessiteux. Les théologiens s'étendent longuement sur cet adverbe de manière. En fait, le jeune musulman ne ressemble ni par sa durée, ni par ses rites au jeune des juifs ou des chrétiens. Dans l'Arabie anté-islamique, il existait des interdictions frappant certains aliments, liées à des tabous religieux ou à des voeux individuels. Mais le jeune était ignoré. Le tichri judaïque et le carême chrétien constituent, certes, pour l'islam des antécédents mais non une servile imitation. Le mois lunaire durant lequel le musulman jeune et prie est une institution coranique intervenue en l'année même ou la direction de la prière fut orientée vers la Mecque au lieu de Jérusalem. Quelle est, en dernière analyse, à la lumière du texte sacré et de la tradition, la signification profonde du jeune pendant tout le mois de ramadan? Alors que la shahada est l'affirmation de l'existence de Dieu en Son unicité et Sa transcendance, que la salat traduit le désir d'être constamment en Sa présence, que la Zakat, manifeste l'amour qu'on lui porte, que la hajj, signifie en son intention et en ses rites la quête de Son pardon, le renoncement aux séductions du monde quand il s'agit d'opter pour Dieu, le jeune, quant à lui, est l'expression la plus haute de la reconnaissance envers Dieu qui nous a donné la vie, notre pensé, notre sensibilité et la possibilité de L'adorer. Une telle reconnaissance ne saurait être symbolisée par l'offrande de l'or, de l'argent, des oblations, des cierges, etc., car tout est à Dieu sur terre comme tout le reste de l'univers. La vraie reconnaissance est celle qui est attestée par l'offrande de ce qui nous appartient en propre. Or, ce qui appartient à l'homme c'est avant tout sa souffrance, et le jeune est en lui même une souffrance physique. C'est donc le véritable témoignage de la gratitude de l'homme envers son Créateur. C'est ce dont témoigne le musulman lorsque, après une journée de jeune particulièrement pénible, il dit, après le coucher du soleil en rompant son jeune: "Seigneur, agrée la souffrance que j'ai enduré en ce jour comme témoignage de ma foi et de ma reconnaissance". L'interprétation selon laquelle les jours comptés seraient les trois premiers jours de chaque mois duant lesquels jeunaient les musulmans au début, ne semble pas acceptable du fait que le jeune en question était un acte volontaire et individuel de dévotion (tatawwu') alors qu'il s'agit d'une obligation collective: kutiba 3alaikoum. [/QUOTE]
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