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Le Maroc a gagné 3 places par rapport à l'année dernière dans le classement établi par le World Economic Forum.
Le World Economic Forum en partenariat avec le Comité National de lEnvironnement des Affaires, présidé par le chef du gouvernement publie son rapport sur la compétitivité, le Maroc se hisse ainsi dans la 1ère moitié du classement, à la 70ème place avec un gain de 3 places par rapport à lannée dernière.
Très attendu par les investisseurs, le rapport donne un aperçu global sur lévolution de la situation économique du pays et de son potentiel de croissance.
Le Maroc poursuit sa lancée en matière de compétitivité, il avance lentement mais surement malgré un contexte de crise, perturbé par le printemps arabe. Depuis la création du Comité National de lEnvironnement des Affaires, présidé par le chef du gouvernement en 2010, le classement du Maroc saméliore, il est ainsi passé de 75 places sur 139 pays en 2010, 73 sur 142 pays en 2011, à 70 sur 144 en 2012.
Cette évolution exceptionnelle dans la région traduit les réformes ambitieuses engagées au Maroc pour renforcer sa compétitivité.
Le rapport établit un classement sur la base de 12 indicateurs regroupés par composante.
La première composante traite des exigences de base de la compétitivité économique du pays en terme dinstitutions (54ème), dinfrastructures (61ème, grâce au développement des infrastructures portuaires), de santé, déducation de base (81ème) et de stabilité macroéconomique. Le Royaume marque une progression pour cette composante hormis lindicateur « stabilité économique » vue lendettement tout en gardant sa 1ère place pour la maitrise de linflation.
La 2ème composante relative aux facteurs liés à lefficacité comprend lenseignement supérieur et la formation (101e), la sophistication du système financier (63e), linfrastructure technologique (75e) et la sophistication du secteur privé ou lon note une dégradation, alors quen terme defficacité des marchés, des biens (69ème, grâce à la simplification des procédures douanières, des procédures pour création dune entreprise), du marché du travail (122e) le Maroc sest amélioré.
En ce qui se concerne le volet de linnovation et le développement des affaires, le Royaume se retrouve au 97ème rang.
Selon les sondages, les facteurs les plus contraignants de son développement économique, entravant sa compétitivité restent la bureaucratie, la corruption ou encore laccès au financement.
Par rapport à ses pays voisins, le Maroc est 2ème dans la région Mena, devancé par la Jordanie (64e). Les autres pays à savoir lEgypte (107e), lAlgérie (110e), le Liban (91e), Libye(113e) ont tous été touchés par les effets du printemps arabe.
Au Moyen-Orient, le Qatar (11e), les Emirats arabes unis (24e) enregistrent la même progression que le Maroc avec 3 points de plus par rapport à lannée précédente tandis que lArabie saoudite (18e),le Koweït (37e),le Bahreïn (35e) ont perdu des places.
lavieeco
Le World Economic Forum en partenariat avec le Comité National de lEnvironnement des Affaires, présidé par le chef du gouvernement publie son rapport sur la compétitivité, le Maroc se hisse ainsi dans la 1ère moitié du classement, à la 70ème place avec un gain de 3 places par rapport à lannée dernière.
Très attendu par les investisseurs, le rapport donne un aperçu global sur lévolution de la situation économique du pays et de son potentiel de croissance.
Le Maroc poursuit sa lancée en matière de compétitivité, il avance lentement mais surement malgré un contexte de crise, perturbé par le printemps arabe. Depuis la création du Comité National de lEnvironnement des Affaires, présidé par le chef du gouvernement en 2010, le classement du Maroc saméliore, il est ainsi passé de 75 places sur 139 pays en 2010, 73 sur 142 pays en 2011, à 70 sur 144 en 2012.
Cette évolution exceptionnelle dans la région traduit les réformes ambitieuses engagées au Maroc pour renforcer sa compétitivité.
Le rapport établit un classement sur la base de 12 indicateurs regroupés par composante.
La première composante traite des exigences de base de la compétitivité économique du pays en terme dinstitutions (54ème), dinfrastructures (61ème, grâce au développement des infrastructures portuaires), de santé, déducation de base (81ème) et de stabilité macroéconomique. Le Royaume marque une progression pour cette composante hormis lindicateur « stabilité économique » vue lendettement tout en gardant sa 1ère place pour la maitrise de linflation.
La 2ème composante relative aux facteurs liés à lefficacité comprend lenseignement supérieur et la formation (101e), la sophistication du système financier (63e), linfrastructure technologique (75e) et la sophistication du secteur privé ou lon note une dégradation, alors quen terme defficacité des marchés, des biens (69ème, grâce à la simplification des procédures douanières, des procédures pour création dune entreprise), du marché du travail (122e) le Maroc sest amélioré.
En ce qui se concerne le volet de linnovation et le développement des affaires, le Royaume se retrouve au 97ème rang.
Selon les sondages, les facteurs les plus contraignants de son développement économique, entravant sa compétitivité restent la bureaucratie, la corruption ou encore laccès au financement.
Par rapport à ses pays voisins, le Maroc est 2ème dans la région Mena, devancé par la Jordanie (64e). Les autres pays à savoir lEgypte (107e), lAlgérie (110e), le Liban (91e), Libye(113e) ont tous été touchés par les effets du printemps arabe.
Au Moyen-Orient, le Qatar (11e), les Emirats arabes unis (24e) enregistrent la même progression que le Maroc avec 3 points de plus par rapport à lannée précédente tandis que lArabie saoudite (18e),le Koweït (37e),le Bahreïn (35e) ont perdu des places.
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