Le Maroc doit faire droit aux revendications réformatrices du peuple

Dimanche 20 février, le Maroc s'est joint pour la première fois à la vague de changement qui est en train de balayer le monde arabe. Dans plusieurs grandes villes du pays, des dizaines de milliers de Marocains ont manifesté pour les mêmes revendications qui s'expriment ailleurs : remplacer l'exercice arbitraire et absolu du pouvoir par une démocratie véritable et ouverte, mettre un terme à la corruption et au clientélisme qui étouffent la vie économique, affirmer le droit des citoyens à être traités (...)-National/ Manifestation, Mohammed VI, Une, Moulay Hicham, Mouvement du 20 février

Le Maroc doit faire droit aux revendications réformatrices du peuple...
 
Marocains, comment on compte vous terroriser

22/02/2011


1. S'accaparer la parole des marocains

Le 20 février est passé. Un ouf de soulagement est ressenti par tous ceux et toutes celles qui avaient des appréhensions quant aux buts non définies et non clairs des organisateurs de ce mouvement. Des marocains de tous bords se congratulent, "belle leçon de démocratie", un "mouvement civil, jeune, responsable", "félicitations aux pouvoirs publics d'avoir donné une image moderne du pays", etc...

Permettez-moi de vous dire, chers marocains et chers marocaines, que l'on vous a berné. Si les revendications étaient populistes, générales, sans plan d'action et sans structure, la raison était très simple: faire sortir le maximum de monde dans la rue afin de se créer une légitimité. C'est à partir de cette légitimité que le mouvement du 20 février compte mettre le pays à feu et a sang.

Maintenant que nous avons signé un chèque blanc à un mouvement dont on ne sait pas réellement les méthodes d'action ni les motivations réelles ni comment il veut porter notre voix, préparez-vous chers compatriotes au pire car ca risque d'être trop tard.

2. Diviser les marocains

Connaissant la biographie et l'historique des organisateurs, on note facilement un fort référentiel idéologique. Sous couvert de "on a le droit de nous exprimer en notre nom" que l’on a entendu le 20 février ; dans les prochains jours, vous verrez un mouvement qui scandera "on a le droit de nous exprimer au nom des marocains" et si vous pensez pouvoir avoir votre propre avis, vous deviendrez un "traitre", un "agent du makhzen" ou un "baltaji" pour faire à la mode.

Avec cette stratégie implacable, le mouvement du 20 février essaiera de diviser les marocains et de semer les graines de la fitna. Réussira-t-il? Je ne le pense pas, ces éléments sont insuffisants pour tromper le peuple marocain et fléchir son union.

3. Faire passer le Maroc pour ce qu'il n'est pas

D'ou la troisième stratégie du groupe du 20 février : provoquer toutes actions qui permettraient aux médias internationaux de faire le parallèle avec le Tunisie, l'Egypte ou la Lybie. Une petite recherche sur Youtube et vous trouverez une multitude de vidéos donnant la marche à suivre détaillée afin de faire entrer le Maroc dans un cycle de tourmentes sans fin. Modèle préconisé? Les événements de Gdim Zdik à Laayoune !

Tout sera bon pour pointer du doigt un Maroc qui "ne respecte pas les droits de l'homme". Nos ennemis s'en régaleront et la propagande algéro-polisarienne s'emballera pour porter des coups inespérés à des années de travail diplomatique mené par le Maroc.

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4- Opportunisme politique, violences provoquées

Dans les prochains jours, vous verrez un mouvement qui commencera à essayer de planter des tentes dans les principales places du royaume, qui refusera de bouger et qui provoquera les autorités à chaque occasion à l'affut d'une photo ou d'une vidéo qui fera les manchettes sur Al Jazeera, dans les premières pages de la presse espagnole, algérienne et mondiale. Des immolations seraient un "must" !

Voila ce qui nous attend tous. Nous sommes à un tournant historique qui risque de faire ramener un pays qui avance (lentement mais certes qui avance) 30 ans en arrière dans une spirale chaotique dont personne ne connaît l’issue. Un pays qui réalise tant avec peu. Un pays volontariste qui n'a aucun moyen de résister à une catastrophe économique où le tourisme serait à plat, où les investissements s'arrêteraient, où les citoyens auraient peur de sortir dans la rue, ou le régionalisme xénophobe reprendrait le dessus, et ou l'on risque tout simplement de permettre à nos ennemis de tracer nos frontières sud à Agadir.

Selon les dernières nouvelles, le mouvement fait des pieds et des mains pour inviter le plus de jeunes issus des bidonvilles, ceux-là qui n'ont rien à perdre, à rejoindre la "cause". Je vous laisse deviner la stratégie derrière cet appel et les buts escomptés...

Ce mouvement qui parle en notre nom et qui a compris qu'il n'a aucune chance de faire adhérer les marocains à ses idées par le biais de parti politique ou en tant qu'association, suit un agenda excellemment étudié, parfaitement planifié avec un jusqu'au-boutisme qui va en surprendre plus d'un, utilisant une certaine "jeunesse" pour dégager un peu de romantisme touchant et galvanisant.

Marocains, marocaines, il va falloir beaucoup plus que des "dialogues" à coups de "iLike" sur Facebook, il va falloir beaucoup beaucoup plus qu'exprimer son indignation lorsque ces événements prendront une tournure dangereuse qui risquera de déstabiliser notre pays. A un moment donné, si vraiment on tient à la paix sociale, à l'intégrité de notre pays et à la tolérance qui fait la marque de fabrique de notre pays, il faudra dire "Stop", d'une seule voix, unanime et ferme. Il faudra expliquer à ce mouvement que la majorité silencieuse a décidé de ne plus être silencieuse, il faudra expliquer en civisme et poliment que le Maroc n'est pas la Libye et que si nous sommes tous pour faire avancer plus vite notre pays, nous ne sommes pas prêts de le perdre dans le processus.

Je vous invite tous à être extrêmement vigilant les jours qui viennent et à vous exprimer haut et fort contre tout pourrissement de la situation et contre toute violence. Ce mouvement doit être tenu responsable par l'opinion publique pour tous actes de violence directe ou indirecte qui seraient engendrés suite aux manifestations. Le mouvement du 20 février a bénéficié d’un champ démocratique et libre pour exprimer ses opinions. Nous avons tous entendus leurs revendications, refusons tous que ces revendications se transforment en violence.

Nous sommes tous avertis.

Karim B.

http://www.lepost.fr/article/2011/02...ser_1_0_1.html
 
T'as raison, donc vaut mieux fermer les yeux sur ce qui se passe et rester un Tiers-Monde moqué et montré du doigt, qui ne respecte pas les liberté ni les droit de l'homme, un havre de corruption et de pot de vin et de fassad de tout genre.
Vive le maroc, allah, al watan, al malik !
 
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