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Le maroc n’est pas à la fête pour les vingt ans de règne de mohammed vi
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[QUOTE="marsvenus, post: 16299092, member: 382444"] Portrait bien élogieux, aussi bien dépeint par ces [I]« intellectuels qui critiquent tous les pouvoirs autoritaires sauf le marocain »[/I]remarque ici[I] Orient XXI[/I], et surtout bien éloigné de la réalité sociale marocaine. [I]« Le royaume est une poudrière sociale »[/I], constatait [URL='https://www.mediapart.fr/journal/international/140318/maroc-chape-de-plomb-sur-le-rif?onglet=full']ici[/URL] Khadija Ryadi, figure de l’opposition et de la gauche marocaine. Du nord au sud, d’est en ouest, dans des villes et des villages reculés, des [I]hirak[/I] font ou refont surface, comme ce fut le cas en 2017-2018 à Jerada, 43 000 habitants, bassin sinistré situé dans l’Oriental, aux portes du Rif (Nord-Est). C’est l’autre grand mouvement social du règne de M6 qui finira par être réprimé, quand les “gueules noires” et toute la ville ont manifesté après la mort de deux frères, noyés dans une mine clandestine de charbon. Les revendications ? Du pain, de l’eau, du travail, de l’électricité et que les promesses soient enfin tenues. D’ailleurs, il y a tout juste un an, pour le 19e anniversaire de son accession au trône, M6 avait de nouveau axé son discours sur le social, point noir de son bilan de règne, s’engageant à refondre le modèle de développement du pays, notamment en matière sociale (santé, inégalités sociales et territoriales, emploi, enseignement), mais aussi en matière de gestion publique dont la régionalisation, « chantier de règne » devant participer à résoudre l’épineux conflit territorial du Sahara occidental, est toujours en panne. [I]« Une partie de la richesse créée doit être orientée vers la satisfaction de ces demandes. Or la seule réponse, c’est la répression »[/I], s’insurge Abdellah Lefnatsa, militant de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Les derniers chiffres sans cesse en baisse, sur la confiance des ménages, indicateur de base du ressenti de la population, sont en cela révélateurs d’un climat social très détérioré. Les technocrates du roi, eux, sont pressés par des mesures d’austérité dictées par le FMI qui ne font qu’enfoncer la population dans de graves crises sociales, à l’image du secteur de la santé qui a vu une dimension collective de plus de 300 de ses médecins exerçant dans des hôpitaux du nord du pays. Dans une note publiée il y a un an, l'association Tafra tente de démontrer que si un projet de développement ne voit pas le jour, ce n’est pas uniquement à cause de la corruption et du clientélisme. Un autre facteur peut entrer en jeu : l’absence d’union entre les acteurs politiques. Cette conjonction de facteurs fait que le [I]« [/I]Maroc est le mauvais élève du développement humain[I] »[/I]. Pour contenir la colère sociale, le royaume a érigé le sécuritaire en mode de gouvernance. Si la situation des droits de l’homme est bien meilleure que sous les années de plomb de Hassan II, depuis 2011, la situation se dégrade… Les associations de défense des droits humains, nationales ou internationales, font état d’un bilan catastrophique. La première d’entre elles et la plus importante au Maroc, l’AMDH, s’est encore alarmée début juillet d’une dégradation. Elle décrit une [I]« escalade des violations des droits humains et des libertés publiques et individuelles »[/I] au Maroc, l’État [I]« se soustrayant à ses engagements internationaux et ignorant recommandations et rapports »[/I] sur le sujet. L’ONG dénombre [I]« sept cas de décès » [/I]et [I]« vingt-sept cas de torture ou de traitements cruels ou inhumains ou dégradants »[/I] pendant des gardes à vue ou en détention, dans son rapport portant sur l’année 2018 et le premier semestre 2019. Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), qui devait servir d’instance de « réconciliation » et de contrôle de l’appareil sécuritaire, s’aligne plus que jamais sur cette politique répressive. Pour sa première sortie publique après sa récente nomination à sa tête par le roi, Amina Bouayach a déclaré de manière catégorique à l’agence espagnole EFE [I]« qu’il n'y a pas de prisonniers politiques »[/I] au Maroc et que la torture n'est plus pratiquée dans les prisons ou les postes de police… Une assertion qui a suscité un tollé dans les rangs de la société civile au moment où nombre de militants, journalistes et blogueurs croupissent en prison, pour avoir dénoncé les injustices, la corruption et l’absence de reddition des comptes. [/QUOTE]
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