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Le maroc n’est pas à la fête pour les vingt ans de règne de mohammed vi
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[QUOTE="marsvenus, post: 16299094, member: 382444"] Pour le militant et historien Maâti Mounjib, cité par Tel Quel[I], [/I]les propos d’Amina Bouayach témoignent d’un [I]« déni total des violations des droits de l’homme ».[/I] Même réaction du président de l’AMDH, Aziz Ghali, qui juge que ces propos [I]« confirment que le CNDH n’est pas indépendant ».[/I] [I]« C’est la même version de l’État qui avait nié auparavant l’existence de Tazmamart et d’autres geôles de l’ère Hassan II »[/I], assène-t-il. Une négation de la répression du Rif dont témoigne le rapport présenté début juillet par Ahmed Chaouki Benyoub, délégué interministériel aux droits de l’homme (DIDH). Tant attendu sur [I]« les événements d’Al-Hoceïma et la protection des droits de l’homme »[/I], il sert au gouvernement a le blanchir. Pourtant, en juillet 2017, le même CNDH, alors présidé par le consensuel Driss el-Yazami, avait conclu à l’instar des rapports produits par des ONG et associations nationales et internationales, à de multiples exactions, atteintes aux droits de l’homme et cas de torture commis par les forces de l’ordre dans plusieurs dossiers de contestation sociale. Si la prise de parole est contenue dans la rue par le bâton, elle a trouvé un nouveau terrain d’expression dans le monde virtuel, notamment lors d’une vaste opération de boycott lancée il y a plus d’un an contre la « cherté de la vie » et qui a notamment éreinté la multinationale française Danone, prise pour symbole de ce Maroc ne profitant qu’aux classes aisées. Même pour un post sur Facebook, on peut finir en prison, tant la « traque sur Internet » est devenue systématique, souvent avec l'appui de la technologies françaises. La capture d’écran sur les réseaux sociaux est devenue une pièce à conviction judiciaire. Ce qui est arrivé au militant pacifiste El Mortada Lamrachen ou à l’humoriste Bziz est symptomatique de ce harcèlement. Celui qui avait ironisé en 1999 sur « Sa Majetski » (allusion au sport favori du roi Mohammed VI au début de son règne) a été convoqué fin 2018 par la police judiciaire de Casablanca pour avoir dénoncé sur sa page Facebook les arrestations arbitraires des artistes du Rif lors du [I]hirak[/I]de 2017… Autre exemple de cette répression aveugle, la justice a condamné en octobre 2018 quatorze jeunes supporteurs d'un club de football de Tétouan, dans le nord du pays, pour [I]« outrage au drapeau national » [/I]: ils avaient sorti des drapeaux espagnols pour protester contre la mort d’une étudiante, tuée par des tirs de la marine marocaine, alors qu’elle tentait de traverser la Méditerranée. Sur le plan des droits des femmes, le roi aurait pu faire bien davantage. Entrée en vigueur en septembre, une première loi contre les violences faites aux femmes [URL='https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/16/au-maroc-le-hashtag-masaktach-contre-l-impunite-des-harceleurs_5370306_3212.html#xtor=AL-32280270']r[/URL]este largement incomplète. [I]Idem[/I]sur le plan de l’égalité devant l’héritage… L’échec des politiques publiques est surtout un échec patent de la « monarchie exécutive » dont Mohammed VI a refusé de se départir, s’arc-boutant sur un pouvoir sur lequel il garde la haute main, perpétuant, malgré une certaine tempérance, l’autoritarisme oriental hérité de son père. Ainsi, pour endiguer la montée inexorable de l’islamisme qui fait son lit sur la pauvreté, il n’a eu de cesse de promouvoir des écuries politiques factices, au point d’enrayer la machine gouvernementale. Depuis les dernières législatives de 2016, l’exécutif est composé d’une coalition bancale de partis aux idéologies divergentes, incapable de transformer les vœux de développement du roi en réalité tangible… Et en dernier recours, « l’État profond » cherche à résponsabiliser les mouvements islamistes. Face à la contestation multiforme à l’ampleur exponentielle, les autorités semblent n’avoir qu’une stratégie : délégitimer la cause des frondeurs en accusant régulièrement les islamistes d’en être les principaux responsables, comme ce fut le cas au sujet des enseignants contractuels précarisés sortis manifester en masse à Rabat… [/QUOTE]
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