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Actualités marocaines
Le maroc n’est pas à la fête pour les vingt ans de règne de mohammed vi
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[QUOTE="marsvenus, post: 16299095, member: 382444"] Ce qui fait que le Maroc, pris pour « modèle de stabilité » dans la région, vit une période d’inquiétante inertie, alors que des dynamiques sont en mouvement au Maghreb. En Tunisie, mais surtout depuis cette année en Algérie, où l’espoir renaît à travers une contestation civile inédite que le royaume observe avec la crainte de la voir se propager au-delà de frontières fermées depuis un quart de siècle. Sur la scène diplomatique, Mohammed VI a fait disparaître le Maroc alors que, sous son père Hassan II, le royaume était un acteur, un arbitre incontournable. [I]« Empire chérifien insulaire »[/I], pour reprendre l’expression de l’intellectuel Mohamed Tozy, le Maroc, dont les relations avec ses alliés traditionnels en Europe, dans le Golfe ou outre-Atlantique, connaissent une évolution en dents de scie, se cherche pourtant aujourd’hui un destin continental en se lançant, autant pour des raisons diplomatiques qu’économiques, à la conquête de l’Afrique. Mais là encore, le poids réel du Maroc en termes d’influence, de développement, de gouvernance et de puissance économique est à relativiser Ainsi, ce n’est pas un hasard si le palais royal a demandé une célébration des vingt ans de règne de Mohammed VI sous le signe de la [I]«[/I] normalité [I]», sans[/I] ostentation, car le Maroc est gagné par une ambiance crépusculaire. Et ce malgré le satisfecit des pouvoirs publics, qui ne veulent retenir de ce bilan que les grandes réalisations portées par le roi lui-même, comme le port Tanger Med, [I]« le plus grand de la Méditerranée »[/I], la ligne TGV qui relie depuis quelques mois les deux principaux pôles économiques que ce sont Casablanca et Tanger, l’émergence d’une industrie automobile avec notamment les usines Renault et PSA, etc. Mohammed VI lui-même semble prendre par intermittence des périodes de retrait de l’avant-scène depuis deux ans, préférant se retrouver loin du pays ou avec un entourage improbable… Jusqu’à peu, pour suivre ce roi, tout l’inverse de son père, souvent à l’étranger, et pas seulement en France pour y recevoir des soins, il fallait aller sur Instagram. Sur le réseau social, il pose aux côtés d’Abu Bakr Azaitar, un boxeur « full-contact » surnommé [I]« le Gladiateur »[/I], ou encore en compagnie de l’humoriste Jamel Debbouze et de la star du rap Maître Gims. On le voit encore sur la page Facebook du mystérieux Soufiane el-Bahri, [I]« social media community manager of the king »[/I]. Sur les réseaux sociaux, des mots-dièses sans équivoque sont apparus comme #masdatkichMVI : [I]« Au final, t’es décevant, mec. » [/I]La figure du roi, surnommé « 1er MRE » (Marocain résident à l’étranger), est désacralisée. En cause : la propre image parallèle que ses communicants n’ont cessé de promouvoir avec ses [I]« débordements ». « Dans la monarchie, le corps privé du roi était toujours caché, et c’était le corps public qui était mis en scène »[/I], analyse dans le Nouvel OBS l’historien Mohammed Ennaji. [I]Là, avec Mohammed VI, on a au contraire un débordement de ce corps privé, comme s’il ne supportait plus d’être assujetti au corps public, une surexposition, presque un exhibitionnisme. C’est certes assez raccord avec notre époque de l’ultra transparence et du voyeurisme, mais dans la désacralisation de la fonction, on atteint des sommets inédits. »[/I] Sa vie privée suscite ainsi nombre de questionnements lorsque la presse [I]people[/I] européenne s’empare de son divorce d'avec Lalla Salma jamais officiellement annoncé (pour la première fois, depuis peu, les proches du palais évoquent cette dernière en tant qu’[I]« ancienne épouse »[/I]), ou lorsque son mode de vie et l’étalage de son luxe sont éventés. Dernier excès en date : l'acquisition de son nouveau yacht valant plus de 88 millions de dollars amarré dans les eaux turquoise du nord du pays, là où des marocains émigrent en masse vers l’Europe voisine. Le baromètre du monde arabe publié par BBS fin juin indique que 44 % d’entre eux souhaitent émigrer – 17 % de plus qu’il y a trois ans –, mais ce pourcentage grimpe jusqu’à 70 % quand la question est posée aux moins de 30 ans. Un mal-être décrit par les chansons scandées par des supporters du Raja de Casablanca et repris en boucle sur la Toile par des millions de jeunes… Les Marocains étaient surtout, parmi les peuples de la région, ceux qui souhaitaient en plus grand nombre (49 %) un changement politique rapide dans leur pays… Par Rachida El Azzouzi et Ali Amra [/QUOTE]
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