Rabat.- Ça bouillonne en haut lieu, et ça risque de déborder. Selon des sources proches de lenquête diligentée par Bank Al-Maghrib pour connaître létat de la fortune de certaines grosses pointures considérées comme intouchables, on serait réellement dans un scénario à la Trabelsi, du nom de la belle famille de lex dictateur tunisien Ben Ali, qui avait mis en coupe réglée léconomie de ce pays maghrébin.
Rappel des faits. Il y a quelques semaines Bank Al-Maghrib, la banque centrale marocaine, avait diligenté une discrète enquête pour connaître lorigine et létat de la fortune de certains fortunés marocains. Certains dentre eux extrêmement bien placés dans la nomenklatura du Makhzen économique.
Aujourdhui, Bank Al-Maghrib ne sait plus quoi faire des informations en sa possession. Surtout en ces moments troubles où les peuples arabes recouvrent lun après lautre leur dignité et appellent à la fin de la corruption.
Pour lun de ces « rapaces », comme définissait un câble américain de Wikileaks les indélicats qui pillent léconomie nationale, cest un jeune homme bien qui dirige actuellement lune des plus grandes entreprises du Maroc et peut-être dAfrique du nord (une société qui a des intérêts dans quasiment tous les secteurs de léconomie nationale). Bank Al-Maghrib aurait découvert quil possède 600 millions de DH en liquides « dispersés » dans plusieurs banques du royaume.
Pour le deuxième « rapace », un « panéliste » connu et proche parmi les proches du sommet, il serait actuellement considéré comme le deuxième déposant dans Attijariwafa Bank, première banque marocaine, et maghrébine, et septième banque africaine selon le classement de 2010. Cest tout dire.
Enfin, la Banque centrale marocaine aurait découvert que le Crédit agricole, une banque à capitaux publics, aurait délivré une caution à une société créée trois ou quatre jours avant quelle ne soumissionne pour lobtention dune ferme agricole de 800 hectares.
Cerise sur le gâteau, cette société bénéficiaire de la générosité du Crédit agricole appartiendra pour moitié à lépouse du « panéliste » et pour lautre moitié à un autre jeune homme sympathique qui a été le prédécesseur de Monsieur 600 millions. Ce jeune homme a dirigé dans le passé le cabinet dun ministre « ittihadi » chargé des fruits et légumes.
On parle de retrait de passeport à ces quatre « rapaces », mais pour linstant linformation nest pas confirmée. Et en plus, il nest dans lintérêt de personne douvrir cette boite de Pandore de la corruption.
Franchement, pourquoi aller chercher lEldorado en Amérique latine si le rêve marocain est là, à nos pieds.
Badr Soundouss
http://www.demainonline.com/?p=2635
Rappel des faits. Il y a quelques semaines Bank Al-Maghrib, la banque centrale marocaine, avait diligenté une discrète enquête pour connaître lorigine et létat de la fortune de certains fortunés marocains. Certains dentre eux extrêmement bien placés dans la nomenklatura du Makhzen économique.
Aujourdhui, Bank Al-Maghrib ne sait plus quoi faire des informations en sa possession. Surtout en ces moments troubles où les peuples arabes recouvrent lun après lautre leur dignité et appellent à la fin de la corruption.
Pour lun de ces « rapaces », comme définissait un câble américain de Wikileaks les indélicats qui pillent léconomie nationale, cest un jeune homme bien qui dirige actuellement lune des plus grandes entreprises du Maroc et peut-être dAfrique du nord (une société qui a des intérêts dans quasiment tous les secteurs de léconomie nationale). Bank Al-Maghrib aurait découvert quil possède 600 millions de DH en liquides « dispersés » dans plusieurs banques du royaume.
Pour le deuxième « rapace », un « panéliste » connu et proche parmi les proches du sommet, il serait actuellement considéré comme le deuxième déposant dans Attijariwafa Bank, première banque marocaine, et maghrébine, et septième banque africaine selon le classement de 2010. Cest tout dire.
Enfin, la Banque centrale marocaine aurait découvert que le Crédit agricole, une banque à capitaux publics, aurait délivré une caution à une société créée trois ou quatre jours avant quelle ne soumissionne pour lobtention dune ferme agricole de 800 hectares.
Cerise sur le gâteau, cette société bénéficiaire de la générosité du Crédit agricole appartiendra pour moitié à lépouse du « panéliste » et pour lautre moitié à un autre jeune homme sympathique qui a été le prédécesseur de Monsieur 600 millions. Ce jeune homme a dirigé dans le passé le cabinet dun ministre « ittihadi » chargé des fruits et légumes.
On parle de retrait de passeport à ces quatre « rapaces », mais pour linstant linformation nest pas confirmée. Et en plus, il nest dans lintérêt de personne douvrir cette boite de Pandore de la corruption.
Franchement, pourquoi aller chercher lEldorado en Amérique latine si le rêve marocain est là, à nos pieds.
Badr Soundouss
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