Le Maroc va connaitre une secheresse?

Maroc : Le dessalement de l’eau de mer, la panacée aux problèmes du Sud ?

Le dessalement d’eau de mer semble être la nouvelle option retenue par le Maroc pour faire face aux problèmes de pénurie d’eau dans les régions du Sud du pays. Deux projets de stations de dessalement d’eau de mer dans le Souss sont en effet envisagés par le ministère de l’Agriculture et par l’ONEP (Office National de l’Eau Potable).

Les études de faisabilité de ces projets viennent d’être finalisées. La station prévue par le ministère de l’Agriculture devrait avoir une capacité de traitement de 223 000 mètres-cubes par jour et celle de l’ONEP 100 000. En ce qui concerne l’agriculture, le choix de la région du Souss n’est pas injustifié. La région a enregistré ces dernières années un regain considérable de l’activité agricole au point d’en faire le premier fournisseur du pays en fruits et légumes. Mais cette activité est fortement mise en péril du fait de l’insuffisance de l’eau. Le dessalement de l’eau de mer se pose comme une solution idéale en raison des nombreux avantages qu’elle offre.

Tout d’abord, des études montrent que l’usage de l’eau dessalée dans l’agriculture produit de bons résultats.

Ensuite le développement technologique a fait chuter le prix de revient du mètre-cube d’eau dessalée de 2.28 à 1.14 dollars US. D’un coût de plus de 285 millions de dollars US, ce projet n’attend plus que l’aval du futur gouvernement.
La rentabilité sera également au rendez-vous pour la station prévue par l’ONEP, qui même si il n’a pas encore fixé de le coût de réalisation de sa future station de dessalement, envisage déjà de satisfaire les besoins de Souss-Massa jusqu’en 2030.

http://www.lemagazinedumanager.com/...-de-mer-la-panacee-aux-problemes-du-sud-.html
 

el jadida

el jadida/mazagan beach
exemple de l'Australie


L’Australie connaît sa pire période de sécheresse depuis mille ans, selon un expert. Les responsables australiens se sont réunis pour une réunion de crise consacrée au risque d’assèchement des rivières du pays.

Les conclusions de David Dreverman, responsable d’une étude sur le système fluvial le plus important du pays, ont été présentées au premier ministre conservateur John Howard et aux premiers ministres de trois Etats d’Australie parmi les plus touchés par la sécheresse, lors d’une réunion à Canberra.

Le premier ministre Howard s’est montré sceptique par rapport aux conclusions de l’expert, estimant que « personne ne sait si cette sécheresse est la pire depuis mille ans », mais a reconnu que la pays souffre d’une « très grave sécheresse », selon des participants.

M. Howard avait convoqué cette réunion à Canberra, alors que des études démontrent que le système fluvial regroupant les rivières du bassin de Murray-Darling, mises à mal par six ans de sécheresse, pourrait être à sec dans les six prochains mois.

Près de 30 rivières et des centaines de leurs affluents qui irriguent près de 70% des terres irriguées de l’Australie sont menacés par cet assèchement.

La vague de sécheresse inédite qui sévit en Australie risque d’entraîner une chute de 20% de la production agricole et de peser sur les exportations, avait averti la semaine dernière le ministre australien des Finances, Peter Costello.

Continent habité le plus sec du globe, l’Australie est confrontée à une sixième année consécutive de sécheresse. En 2002, la sécheresse avait provoqué une baisse de 25% de la production agricole et coûté 0,8 % à la croissance.
 
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