Le Maroc veut faire renaître la magie du cinéma
Loin des paillettes du Festival international du film de Marrakech, les salles de cinéma au Maroc sont désertées. Le royaume veut faire renaître la magie du grand écran, mais la partie est loin dêtre gagnée.
Le Maroc, dont les paysages grandioses ont servi de décor à de nombreux chefs doeuvres, comme "Lawrence dArabie", "Gladiateur" ou "Lhomme qui en savait trop", célèbre cette semaine le cinéma avec le FIFM, qui se termine samedi.
Mais loin du tapis rouge qui a vu défiler Lea Drucker, Olga Kurylenko, Radu Mihaileanu, Roschdy Zem ou le président du jury de cette 11e édition, Emir Kusturica, le cinéma est en crise au Maroc, comme sur tout le continent africain.
En 1987, les salles obscures comptabilisaient 37 millions dentrées. Elles peinent à dépasser les 3 millions une vingtaine dannées plus tard, selon la chambre marocaine des exploitants des salles de cinémas.
Chaînes satellitaires et DVD piratés, vendus illégalement à tous les coins de rues pour 5 à 10 dirhams (moins dun euro), ont attiré les spectateurs hors des salles obscures.
Les cinémas sont inadaptés, constitués souvent dune salle unique de 1.000, voire 2.000 places, quand les spectateurs préfèrent avoir le choix entre plusieurs films projetés dans les salles plus petites des multiplexes. Les immenses salles désaffectées de Rabat servent maintenant de refuge à ceux qui cherchent un peu dintimité pour fumer ou voir leur petite amie.
http://www.aloufok.net/spip.php?article6071
Loin des paillettes du Festival international du film de Marrakech, les salles de cinéma au Maroc sont désertées. Le royaume veut faire renaître la magie du grand écran, mais la partie est loin dêtre gagnée.
Le Maroc, dont les paysages grandioses ont servi de décor à de nombreux chefs doeuvres, comme "Lawrence dArabie", "Gladiateur" ou "Lhomme qui en savait trop", célèbre cette semaine le cinéma avec le FIFM, qui se termine samedi.
Mais loin du tapis rouge qui a vu défiler Lea Drucker, Olga Kurylenko, Radu Mihaileanu, Roschdy Zem ou le président du jury de cette 11e édition, Emir Kusturica, le cinéma est en crise au Maroc, comme sur tout le continent africain.
En 1987, les salles obscures comptabilisaient 37 millions dentrées. Elles peinent à dépasser les 3 millions une vingtaine dannées plus tard, selon la chambre marocaine des exploitants des salles de cinémas.
Chaînes satellitaires et DVD piratés, vendus illégalement à tous les coins de rues pour 5 à 10 dirhams (moins dun euro), ont attiré les spectateurs hors des salles obscures.
Les cinémas sont inadaptés, constitués souvent dune salle unique de 1.000, voire 2.000 places, quand les spectateurs préfèrent avoir le choix entre plusieurs films projetés dans les salles plus petites des multiplexes. Les immenses salles désaffectées de Rabat servent maintenant de refuge à ceux qui cherchent un peu dintimité pour fumer ou voir leur petite amie.
http://www.aloufok.net/spip.php?article6071