Savez-vous ce qu’est le « jour du dépassement » ou le « Overshoot Day » ? Ce jour symbolise la date où l'humanité a consommé la totalité des ressources naturelles que la Terre peut renouveler sur une année. Et donc, où le monde commence à vivre à crédit !
Trois jours plutôt qu’en 2018, l’humanité vit à partir de ce lundi 29 juillet à crédit après avoir consommé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer chaque année. Nourriture, forêts, absorption du carbone, gaz à effet de serre, pollution, … les hommes multiplient les excès et consomment toujours plus alors que notre planète ne dispose que de ressources naturelles limitées.
Bien que la problématique concerne toute la planète, il existe d’énormes différences entre les pays, en raison notamment de leur développement économique et aux modèles de production et de consommation. Ainsi, en 2019, le dépassement est tombé dès le 11 février pour le Qatar et le 16 février pour le Luxembourg, mais seulement le 25 décembre pour la Birmanie et le 26 décembre pour le Kirghizstan. Pour les Etats-Unis, c'est le 15 mars, le 26 avril en Russie, le 14 mai en France, le 14 juin en Chine, le 31 juillet au Brésil et le 16 décembre au Maroc
Calculée depuis 2003 par l'ONG américaine Global Footprint Network, cette date illustre la consommation toujours plus rapide d'une population humaine en expansion sur une planète limitée. Elle résulte d’un croisant de l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et de la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2). Selon l'ONG, ce déficit écologique a commencé à se creuser au début des années 1970 : 29 décembre en 1970, 4 novembre en 1980, 11 octobre en 1990, 23 septembre en 2000, 7 août en 2010.
Trois jours plutôt qu’en 2018, l’humanité vit à partir de ce lundi 29 juillet à crédit après avoir consommé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer chaque année. Nourriture, forêts, absorption du carbone, gaz à effet de serre, pollution, … les hommes multiplient les excès et consomment toujours plus alors que notre planète ne dispose que de ressources naturelles limitées.
Bien que la problématique concerne toute la planète, il existe d’énormes différences entre les pays, en raison notamment de leur développement économique et aux modèles de production et de consommation. Ainsi, en 2019, le dépassement est tombé dès le 11 février pour le Qatar et le 16 février pour le Luxembourg, mais seulement le 25 décembre pour la Birmanie et le 26 décembre pour le Kirghizstan. Pour les Etats-Unis, c'est le 15 mars, le 26 avril en Russie, le 14 mai en France, le 14 juin en Chine, le 31 juillet au Brésil et le 16 décembre au Maroc
Calculée depuis 2003 par l'ONG américaine Global Footprint Network, cette date illustre la consommation toujours plus rapide d'une population humaine en expansion sur une planète limitée. Elle résulte d’un croisant de l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et de la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2). Selon l'ONG, ce déficit écologique a commencé à se creuser au début des années 1970 : 29 décembre en 1970, 4 novembre en 1980, 11 octobre en 1990, 23 septembre en 2000, 7 août en 2010.