Le monotheisme chinois ou culte du Ciel ( il n' y a pas que le judaisme , christianisme et islam qui sont monotheistes)

Dans l'origine des choses, il n'y
avait que le TAO (ou la Raison primordiale
suprême) qui subsistait dans le UN (ou I'UNITÉ)
dont elle forma, en le divisant, le Ciel et la Terre,
et avec lequel elle donna l'existence à tous les
êtres. (Dict. Choue-wên, de Hiu-chin).
« Le TAÔ (la Raison primordiale) produisit 1,
1 produisit 2, 2 produisit 3, 3 produisit tous les
êtres. » (Lao-tseu, Tao-te-King, ch. 42).
« La voie dans laquelle le saint (ou l'homme
accompli . ching jin,) marche, est l'Unité (ou la
perfection, tching, selon l'interprétation du philo-
sophe Tchou-hi). » (Tchoùng-yoùng, ch. 28).
« Le UN (ou I'UNITÉ ) est le substratum
universel (Tchoùng thi) du Tao ( ou de la
Raison primordiale suprême); c'est l'essence simpie, incorporelle ' (chun) de la vertu céleste
(thien te) ; c'est l'origine ou la source primordiale
de l'élément éthéré khi, lequel donne naissanceà
la forme corporelle;, c'est la racine des nombres ;
c'est l'élémentactif du grand principe mâle (yang);
c'est, en un mot, la Raison primordiale embras-
sant tout ce qui n'a pas de formes visibles. Le
GRAND UN (TAÏ Ï) se nomme aussi : force puissante
expansive (comme celle d'un arc : kiang); com-
ment pourrait-on le figurer? Il a produit le Ciel :
(thien ); il a produit la Terre; tous les êtres
de la nature procèdent de ce graud UN incom-
préhensible. Les quantités numériques que ce Un
ou cette Unité produit ne peuvent être énoncées;
c'est par la réduplication qu'elles sont créées; il
n'est rien qui ne tire son origine de l'Un (ou de
j'Unité). C'est pourquoi on le figure sortant du
Non-Être : wou, avec la forme de l'Être :
yeou . Les Koua de Foû-hi, les caractères
graphiques de Thsang-kie procèdent de l'Unité
représentée par un seul trait — • Mais ce Un,
cette Unité, d'où procède-t-elle? De l'élément
vital incompréhensible qui constitue notre pro-
pre intelligence. C'est par l'étude, la médita-
tion, que l'on parvient à celte Unité, que l'on
remonte jusques aux traces ou vestiges du Non-
Etre : woù, que l'on découvre que le Un,
ou l'Unité, est la grande mère des carac-
tères de l'écriture (ou signes graphiques chi-
nois). C'est aussi la mère de tous les traits du
dessin et de la peinture. Les traits supérieurssont
comme la forme du Ciel qui nous couvre ; les traits
inférieurs sont comme la forme de la Terre et de
ce qu'elle renferme; ceux du milieu sont comme
la forme de l'homme qu'elle porte

NB: Nombre sept= celui du premierprincipe mâle Yàn
Tai yi = le Grand Un; l'Esprit du-Ciel
L'Un, l'unité. (cf Choue-wên). Le 1er nombre de l'arithmétique, le dernier
terme des choses. (Koûang-yûn). Le même; le
tout. (Li-ki; Sse-ki). Peu. Simple et indivisible.
( Lao-tseu). Égal et juste. (Thàng-chou).
Parlait, au sens moral. (Tchoung-young)
San yi = Les trois UN, c.-à-d. : le Ciel, la
Terre et le Grand Un auquel les anciens Chinois
offraient des sacrifices en immolant un boeuf. Le
Grand Un était, selon eux, le Souflle ou Air pri-
mordial Khi, avant la séparation des deux pre-
miers. (Dictionnaire impérial de Khang-hi),
—, à plusieurs reprises, efficacement.
. Le nombretrois est la voie ou la Raison
(tào) du Ciel, de la Terre et de l'Homme
Les nombres commencent à 1, se terminent à
10, et sont parfaits à 3. (Sse-ki). Le nombre 1
a produit 2; 2 a produit 3; 3 a produit toutes
choses. (Lâo-tsèu),

san kang= les trois liens sociaux : 1. entre i
le prince et ses ministres; 2. entre un père et ses '
entants; 3. entre le mari et la femme.
très pretiosi. ;
San pao = les trois precieux =Les trois termes de la triade (
bouddhique : Bouddha, la Loi (Dharmd) et l'As- 1
semblée (Sanga).
San tsai = les trois puissances = les trois puissances de la nature, 1
qui sont : le Ciel, la Terre et l'Homme.
San kouang = les trois corps lumineux, le So-
leil, la Lune et les Étoiles
San ssé = méditer trois fois avant d' agir
 
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