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le mot clef : hanifiya (din alqayima d'abraham) semble incompris ?
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[QUOTE="typologie, post: 17358268, member: 383147"] [COLOR=rgb(71, 85, 119)]Mais laissons le meilleur pour la fin : et si le mystérieux [I]Allāh al-ṣamad[/I] (Q 112[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000926']106[/URL] : 2) n’ avait été à l’ origine que « le Dieu à la Massue » mentionné dans le mythe ougaritique de Baal ([I]bʿl ṣmd[/I] : le Baal/Seigneur à la Massue[/COLOR] ou selon Franz Rosenthal : « [I]bʿl[/I] as the owner of the divine club ») ? C’ est en tout cas ce que suggère avec quelque vraisemblance notre collègue Mondher Sfar dans un ouvrage, ô combien rafraîchissant.[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000927']107[/URL]. Il s’ est appuyé pour cela sur le savant ès sciences bibliques qu’ est Mark Stratton Smith. Ce dernier met en relation une inscription ougaritique avec la célèbre stèle d’ Ougarit qui se trouve au Louvre et qui est parfois appelé [COLOR=rgb(71, 85, 119)]le « Baal aux foudres ».[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000928']108[/URL] Le mot [I]ṣmd[/I] de l’ ougaritique a parfois été rapproché de l’ arabe [I]ṣamada[/I] qui veut dire frapper.[/COLOR][URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000929']109[/URL] Ainsi selon Abū Zayd, c’ est-à-dire Saʿīd b. Aws b. Thabit al-Anṣārī, appelé Abū Zayd al-Nahwī (m. 215/830, descendant de Zayd b. Thābit, secrétaire de Muḥammad) : « [I]al-ṣamd[/I] est le fait de frapper ([I]al-ḍarb[/I]). On dit : il l’ a frappé violemment avec le bâton ([I]yuqālu : ṣamadahu bi-l-ʿasâ ṣamadan[/I]) et il lui a donné du bâton ([I]wa ṣamalahu[/I]), s’ il l’ a frappé avec ([I]idh ḍarabu bihā[/I]). »[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000930']110[/URL] Le regretté Franz Rosenthal avait déjà remarqué tout cela, comme le souligne M.S. Smith. En effet, sa contribution est très complète et très fouillée, mais elle n’ a pas retenu tout l’ attention quelle méritait. [COLOR=rgb(71, 85, 119)]Il avait bien vu que le [I]ṣamad[/I] du Coran était : « a survival of a Northwest Semitic religious term »[/COLOR].[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000931']111[/URL] Il avait en tête que l’ inscription phénicienne Kilamu sur laquelle il se basait était un témoin ougaritique et phénicien.[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000932']112[/URL] On ne s’ étonnera pas que Mondher Sfar ait pu écrire à propos de l’ élaboration progressive du Coran : «[COLOR=rgb(250, 197, 28)] Il est même bien probable que nous soyons ici en présence d’ une école scribale qui avait perfectionné depuis des générations ce genre de rhétorique et qui aurait contribué à mettre en forme le discours coranique apportées par Muḥammad, à moins que celui-ci n’ ait été lui-même membre d’ une telle corporation avec laquelle il aurait – ou non – continué à collaborer lors de son apotolat.[/COLOR] »[URL='https://brill.com/view/book/edcoll/9789004427952/BP000018.xml#FN000933']113[/URL] [/QUOTE]
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