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Le pèlerinage à la Mecque
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[QUOTE="LeMagnifique, post: 10668274, member: 309651"] Approche archéologique Thomas Maria Weber, archéologue a fait des recherches sur la propagation des idoles dans la péninsule arabique et fait des fouilles al Balqâ où un certain arabe du nom d'Amr ibn Luhay aurait été chercher des idoles. L'archéologue remarque que la région décrite se trouveraient plusieurs sources thermales correspondant à la description des anciens écrits (abû 'l Walid al-Azqrakî, dans Akhbâr Makka, 31, 58, 73). Thomas Maria Weber décrit la région en ces termes et s'interroge sur la crédibilité du récit des historiens arabes au sujet de cette localité ou ibn Luhay est dit s'être fait soigner et d'où il aurait pu importer des idoles. Il écrit dans archéo-thema (n°9) : « Ainsi, au nord et au sud : Emmartha près de Gadara (Umm Qais), Hammâm Abû Dablâ près de Pella (Tabaqat Fahil), Callirhoe ('Ain az-Zarah) et Baraas (Zarqa Ma'în) sur la rive orientale de la Mer Morte ; Betomearsea-Maiumas ('Ain az-Arah) près de Charabmoba (al-Kerkak) et Afrâ dans les environs du sanctuaire nabatéen de Khirbet at-Tannûr. Pour des raisons géographiques, c'est ce dernier site, le plus proche des bains situés à la frontière entre Ras an-Nabk et le Hijâz, qui semble l'hypothèse la plus sérieuse ». Weber relève également la pertinence d'un récit d'un autre historien : « La question apparemment naïve qu'Amr posa à ceux qui se rendaient à la source laisse les chercheurs d'aujourd'hui perplexe à l'idée que les représentations anthropomirstes de dieux, de rois et d'ancêtres auraient été connues depuis des temps beaucoup plus anciens dans la partie sud-arabique du cheik des khuza'a. Quelques éléments parlent malgré tout en faveur du récit d'al-Kalbî : on attribue à 'Amr ibn Luhay l'importation de nombreuses autres représentations de dieux, depuis le Nord jusqu'au Hijâz. En tout, 360 idoles auraient été vénérées au sanctuaire de la Mecque avant le triomphe de l'islam et leur destruction par le Prophète. Ainsi que Saleh al Hamarneh l'a suggéré, le grand nombre et la diversité des dieux arabes tient peut être aux divergences d'intérêts socio-économiques entre les groupes tribaux ; ceux-ci, divisés sur les plans politiques et religieux cherchaient à sceller des alliances particulières à travers des cultes communs. Les principales divinités tribales étaient al-'Uzza, Allât et Manât, trois divinités féminines, ainsi que le dieu du beau temps et du mauvais temps, particulièrement vénéré à Dumat al-Djandal (al-Djawf), Wadd (en). A la Mecque, on trouvait aussi le père des dieux, Hubal, représenté sous les traits d'une grande idole. (...) Les noms des divinités cités (plus haut) apparaissant depuis déjà quelques siècles dans les inscriptions nabatéennes, à l'est de la région jordanienne, on en conclut que les figures cultuelles proviennent effectivement du Nord. (...) Les rares allusions d'Ibn al-Kalbî à la forme extérieure des idoles, par exemple aux membres dont est dotée la figure de Hubal, laissent entrevoir qu'une partie au moins des statues rapportées de l'est du territoire jordanien par 'Amr Ibn Luhayy étaient anthropomorphes. Une fois posée cette prémisse, la méthode justifie que l'on examine quelques effigies de dieux trouvés près des sources thermales du nord de l'Arabie documentées par l'archéologie, afin de pouvoir se représenter les idoles préislamiques de la Mecque. » [/QUOTE]
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