«Le peuple se rend compte des réalités»

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM), basé en Suisse, fait le point sur la situation, un an après la déferlante populaire.

Quelles sont vos impressions un an après les soulèvements populaires observés dans le monde arabe ?
Un an pour un processus de transition aussi complexe et délicat ne représente pas grand-chose. Mais cela représente aussi une attente interminable pour des millions de citoyens impatients de récolter les fruits de leur effort pendant le soulèvement. De ce point de vue, on peut évoquer trois éléments de réponse. Je pense qu’au premier abord, la déception pour une bonne partie de la population est énorme. Cette désillusion résulte de la grande attente placée dans les suites du renversement des régimes autoritaires et corrompus. Le peuple se rend maintenant compte des vraies réalités et découvre aussi que les conditions économiques et sociales, l’argument essentiel de son soulèvement, ne s’améliore pas. Et je pense que le peuple est en train de perdre les raison de croire à un avenir reluisant à cause de la complexité de la conjoncture qui s’est installée après les soulèvements dans ces pays. Cependant, je tiens à préciser que le tableau n’est pas noir en matière de pluralisme, de liberté d’expression et de respect des droits humains. Il est clair que le citoyen arabe a retrouvé une dignité qui a été pendant longtemps confisquée par un régime tyrannique. Parmi les changements observés, on peut citer l’introduction du processus électoral et la mise en place d’une dynamique de changement en mesure de réhabiliter la politique dans la vie publique.



La Tunisie, berceau de la révolution arabe, a célébré le premier anniversaire de la chute de son dictateur, Ben Ali. D’après vous, qu’est-ce que cela évoque-t-il ?
La Tunisie est de loin le pays qui a réussi une révolution pacifique et exemplaire. Elle a réussi à mettre en place une transition dans l’ordre. Cela a conduit à des échéances électorales déterminantes. Reste maintenant à savoir si les heureux gagnants sauront passer à un discours de construction politique et économique inclusive et abandonner le discours religieux identitaire. Au regard des défis colossaux et face à une situation sociale et économique difficile, la bataille est loin d’être gagnée.

http://www.lesoir-echos.com/« le-peuple-se-rend-compte-des-realites »/monde/41022/
 

3robi78

compte désactivé
Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM), basé en Suisse, fait le point sur la situation, un an après la déferlante populaire.

Quelles sont vos impressions un an après les soulèvements populaires observés dans le monde arabe ?
Un an pour un processus de transition aussi complexe et délicat ne représente pas grand-chose. Mais cela représente aussi une attente interminable pour des millions de citoyens impatients de récolter les fruits de leur effort pendant le soulèvement. De ce point de vue, on peut évoquer trois éléments de réponse. Je pense qu’au premier abord, la déception pour une bonne partie de la population est énorme. Cette désillusion résulte de la grande attente placée dans les suites du renversement des régimes autoritaires et corrompus. Le peuple se rend maintenant compte des vraies réalités et découvre aussi que les conditions économiques et sociales, l’argument essentiel de son soulèvement, ne s’améliore pas. Et je pense que le peuple est en train de perdre les raison de croire à un avenir reluisant à cause de la complexité de la conjoncture qui s’est installée après les soulèvements dans ces pays. Cependant, je tiens à préciser que le tableau n’est pas noir en matière de pluralisme, de liberté d’expression et de respect des droits humains. Il est clair que le citoyen arabe a retrouvé une dignité qui a été pendant longtemps confisquée par un régime tyrannique. Parmi les changements observés, on peut citer l’introduction du processus électoral et la mise en place d’une dynamique de changement en mesure de réhabiliter la politique dans la vie publique.



La Tunisie, berceau de la révolution arabe, a célébré le premier anniversaire de la chute de son dictateur, Ben Ali. D’après vous, qu’est-ce que cela évoque-t-il ?
La Tunisie est de loin le pays qui a réussi une révolution pacifique et exemplaire. Elle a réussi à mettre en place une transition dans l’ordre. Cela a conduit à des échéances électorales déterminantes. Reste maintenant à savoir si les heureux gagnants sauront passer à un discours de construction politique et économique inclusive et abandonner le discours religieux identitaire. Au regard des défis colossaux et face à une situation sociale et économique difficile, la bataille est loin d’être gagnée.

http://www.lesoir-echos.com/« le-peuple-se-rend-compte-des-realites »/monde/41022/

entre rester sous la dictature et le chaos qui suit la revolution c'est le dileme , mais comme il a dit la tunisie d'en sort plutot bien , donc c'est pas forcement le chaos qui suit ....
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
entre rester sous la dictature et le chaos qui suit la revolution c'est le dileme , mais comme il a dit la tunisie d'en sort plutot bien , donc c'est pas forcement le chaos qui suit ....


faux suffit de suivre les infos et le désaroi des tunisiens tu verras que ce n'est pas fini..les groupes se forment entre laicards et dits salafistes même dans les enceintes des unversités, je ne te parle même pas des bagarres ou encore les agressions subies par les salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux..il y a eu un reportage sur BBC et alarabya il y a un peu plus d'une semaine..les armes circulent encore..y a qu'à voir la difficulté avec laquelle le procès du PDG de Nessma a eu lieu au point même de devoir l'escorter pour le faire sortir du tribunal..

tu sais tout cela pourquoi? pas parce que ce sont les islamistes qui sont montés au pouvoir, que ce soit en Tunisie ou en Egypte..non loin de là, c'est qu'une révolution c'est comme un produit de consommation elle connait 4 phases :

Lancement : le début de la révolution
Evolution : qui se véhicule à travers les départs des anciens dirigeants
Maturité : des élections, des résultats un gouvernement etc etc..on le laisse faire ce qu'il a à faire pendant au moins quelques mois
Déclin : c'est la phase qui démontrera contrairement à celle d'un produit, que la révolution a donné ses fruits et que tout va pour le mieux

et ça nous arabes, nous l'avons pas saisi, on veut tout et tout de suite, oui l'attente et le désaroi à longtemps duré et c'est enfin la délivrance mais il y a un temps de battement et flottement qu'on se doit de respecter si on aspire vraiment à un réel changement :)

ps : Bien le bonjour
 

3robi78

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faux suffit de suivre les infos et le désaroi des tunisiens tu verras que ce n'est pas fini..les groupes se forment entre laicards et dits salafistes même dans les enceintes des unversités, je ne te parle même pas des bagarres ou encore les agressions subies par les salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux..il y a eu un reportage sur BBC et alarabya il y a un peu plus d'une semaine..les armes circulent encore..y a qu'à voir la difficulté avec laquelle le procès du PDG de Nessma a eu lieu au point même de devoir l'escorter pour le faire sortir du tribunal..

tu sais tout cela pourquoi? pas parce que ce sont les islamistes qui sont montés au pouvoir, que ce soit en Tunisie ou en Egypte..non loin de là, c'est qu'une révolution c'est comme un produit de consommation elle connait 4 phases :

Lancement : le début de la révolution
Evolution : qui se véhicule à travers les départs des anciens dirigeants
Maturité : des élections, des résultats un gouvernement etc etc..on le laisse faire ce qu'il a à faire pendant au moins quelques mois
Déclin : c'est la phase qui démontrera contrairement à celle d'un produit, que la révolution a donné ses fruits et que tout va pour le mieux

et ça nous arabes, nous l'avons pas saisi, on veut tout et tout de suite, oui l'attente et le désaroi à longtemps duré et c'est enfin la délivrance mais il y a un temps de battement et flottement qu'on se doit de respecter si on aspire vraiment à un réel changement :)

ps : Bien le bonjour


ta tous dit ...

ps : sbah enoor ...... smahli :rouge:,,, man9doch lik f l2akhla9 w trabi :)
 
faux suffit de suivre les infos et le désaroi des tunisiens tu verras que ce n'est pas fini..les groupes se forment entre laicards et dits salafistes même dans les enceintes des unversités, je ne te parle même pas des bagarres ou encore les agressions subies par les salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux..il y a eu un reportage sur BBC et alarabya il y a un peu plus d'une semaine..les armes circulent encore..y a qu'à voir la difficulté avec laquelle le procès du PDG de Nessma a eu lieu au point même de devoir l'escorter pour le faire sortir du tribunal..

tu sais tout cela pourquoi? pas parce que ce sont les islamistes qui sont montés au pouvoir, que ce soit en Tunisie ou en Egypte..non loin de là, c'est qu'une révolution c'est comme un produit de consommation elle connait 4 phases :

Lancement : le début de la révolution
Evolution : qui se véhicule à travers les départs des anciens dirigeants
Maturité : des élections, des résultats un gouvernement etc etc..on le laisse faire ce qu'il a à faire pendant au moins quelques mois
Déclin : c'est la phase qui démontrera contrairement à celle d'un produit, que la révolution a donné ses fruits et que tout va pour le mieux

et ça nous arabes, nous l'avons pas saisi, on veut tout et tout de suite, oui l'attente et le désaroi à longtemps duré et c'est enfin la délivrance mais il y a un temps de battement et flottement qu'on se doit de respecter si on aspire vraiment à un réel changement :)

ps : Bien le bonjour


Je sens que ca te procure un jouissance extrême, de raconter tes conneries à tout bout de champ. Certes il y'a des dérives sécuritaires par ci par la. Mais de là à en faire une généralité.
 
.les groupes se forment entre laicards et dits salafistes même dans les enceintes des unversités,

.les agressions subies par les salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux...

Ne serait-il pas préférable d'user de termes moins péjoratifs ?
Par exemple : "La guerre des "Modernes" et des "Anciens" ?

Ne serait-ce point plutot les agressions subies du fait DE salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux ?
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Ne serait-il pas préférable d'user de termes moins péjoratifs ?
Par exemple : "La guerre des "Modernes" et des "Anciens" ?

Ne serait-ce point plutot les agressions subies du fait DE salafistes à toute personne qui n'est pas dans le droit chemin pour eux ?
j'use et utilise des termes rapportés par les médias afin que l'on me dise pas que je colporte X ou Y infos :)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
DES médias ou de CE médium ? Mais TOI, tu en penses quoi de mes deux observations ?
déjà donné mon avis plus haut :)

tu sais tout cela pourquoi? pas parce que ce sont les islamistes qui sont montés au pouvoir, que ce soit en Tunisie ou en Egypte..non loin de là, c'est qu'une révolution c'est comme un produit de consommation elle connait 4 phases :

Lancement : le début de la révolution
Evolution : qui se véhicule à travers les départs des anciens dirigeants
Maturité : des élections, des résultats un gouvernement etc etc..on le laisse faire ce qu'il a à faire pendant au moins quelques mois
Déclin : c'est la phase qui démontrera contrairement à celle d'un produit, que la révolution a donné ses fruits et que tout va pour le mieux
 
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