Le Mouvement du 20 février est-il en train de perdre de sa crédibilité? Déjà noyautée par les islamistes, la population semble se «retourner» contre ces manifestants quelle jugeait au début avec bienveillance. Dimanche dernier, au quartier populaire de Sbata, à Casablanca, lexaspération des habitants et des commerçants était manifeste. «Que veulent-ils? Ils nont quà aller ailleurs, quils nous laissent tranquilles», crient une mère de famille. Un sentiment dailleurs partagé par les autres commercants et habitants des autres villes du Royaume.
Les commerces avaient baissé leur rideau et affiché des banderoles pour exprimer leur colère contre ces manifestants «qui leur ôtent le pain de la bouche». Un jeune du quartier dit approuver la réponse des sécuritaire aux manifestants. En clair, les coups de matraque sont justifiés. De fait, les forces de sécurité ny sont pas allés de « main morte» avec les manifestants qui sétaient rassemblés à partir de 16 h par centaines sur le boulevard Driss El Harti. On attendait les membres dAl Adl Wal Ihssan, mais apparemment ils nétaient pas là ou alors se sont-ils faits plus discrets? Très vite, les choses dérapent. Une alerte à lexplosion dune station dessence, et tout le monde court dans tous les sens. Les coups des brigades dinterventions et des forces auxiliaires pleuvent, les unités mobiles à moto prennent en chasse les fuyards, qui se dispersent à travers les ruelles du quartier. La foule se déplace de manière désorganisée, exprimant davantage une curiosité de savoir ce qui se passe, quune volonté dappeler à plus de démocratie. Lobjectif de tout paralyser et de semer lanarchie exaspère les habitants. La question qui se pose réellement est de savoir si ces jeunes qui ont investi «le boulevard des arbres» et la place hammam El Fan », sont vraiment des militants du 20 février?
http://www.leconomiste.com/article/...rle-ras-le-bol-des-habitants-et-des-commerces
Les commerces avaient baissé leur rideau et affiché des banderoles pour exprimer leur colère contre ces manifestants «qui leur ôtent le pain de la bouche». Un jeune du quartier dit approuver la réponse des sécuritaire aux manifestants. En clair, les coups de matraque sont justifiés. De fait, les forces de sécurité ny sont pas allés de « main morte» avec les manifestants qui sétaient rassemblés à partir de 16 h par centaines sur le boulevard Driss El Harti. On attendait les membres dAl Adl Wal Ihssan, mais apparemment ils nétaient pas là ou alors se sont-ils faits plus discrets? Très vite, les choses dérapent. Une alerte à lexplosion dune station dessence, et tout le monde court dans tous les sens. Les coups des brigades dinterventions et des forces auxiliaires pleuvent, les unités mobiles à moto prennent en chasse les fuyards, qui se dispersent à travers les ruelles du quartier. La foule se déplace de manière désorganisée, exprimant davantage une curiosité de savoir ce qui se passe, quune volonté dappeler à plus de démocratie. Lobjectif de tout paralyser et de semer lanarchie exaspère les habitants. La question qui se pose réellement est de savoir si ces jeunes qui ont investi «le boulevard des arbres» et la place hammam El Fan », sont vraiment des militants du 20 février?
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