Le récentisme

Salam aleykoum,

Voilà en essayant de trouver les sources des écrits de certains forumistes, j'ai trouvé ceci. En fait c'est surtout un lien vers une vidéo d'un certain Pierre Dortiguier qui m'a amené à ça : Le Récentisme.

Le récentisme est un mouvement d’historiens qui affirme que l’histoire de l’occident a été manipulé par la chrétienté, menée par le pape. Ainsi, le Moyen-Age, mille ans d’obscurantisme, n’aurait pas vraiment existé et n’aurait été qu’une période de transition entre l’empire romain et la Renaissance. Mille ans d’histoire auraient été créés de toute pièce!

On retrouve ici François de Sarre qui propose pour la première fois en français un résumé complet du mouvement récentiste avec un travail approfondi sur les indices historiques. Ce mouvement est principalement allemand et russe, et il existe des dissensions en son sein sur la durée d’histoire “rajoutée”.

Le texte de Sarre est disponible on line ou en fichier pdf, ce qui permet de le lire plus calmement. Les arguments avancés sont en effet convaincants, même s’il est difficile de croire qu’un pape, aussi bien entouré soit il, ait pu “créer” 300 à 1000 ans d’histoire. Un ouvrage qui fait réfléchir en tout cas sur la solidité de nos connaissances historiques et finalement la connaissance de l’Histoire de l’humanité.


http://pagesperso-orange.fr/initial.bipedalism/25ma.htm


http://larocheauxloups.wordpress.com/2008/12/19/le-recentisme/
 
J'ai cherché sur un forum conspi ce qu'il y était dit.

http://novusordoseclorum.discutforu...iens-qui-contestent-la-chronologie-officielle

Echange entre 2 membres :

Aurelien a écrit:
Que l'histoire ait été trafiquée, je veut bien mais ces théories récentistes ça m'a tout l'air d'un truc de secte. cyclops

Le concept derrière cette théorie est très simple, quand un groupe de gens admet un principe loufoque qui va à l'encontre du reste du monde, il se coupe de lui même de la société et se met à fonctionner en vase clos.

De facto, les individus qui adoptent ce genre d'idées hérétiques constituent une secte, il deviennent dés lors extrêmement malléables et peuvent accepter les suggestions les plus diverses comme le fait d'adorer un gourou ou de lui donner tout ses biens.

C'est seulement une fois sorti de l’environnement de la secte que l'individu reprend ses esprits et constate qu'il s'est fait rouler même s'il a du mal à comprendre comment il a pu en arriver là.

Réflexions pleines de bon sens Aurélien ! Il reste à démontrer toute la fausseté de ces théories pour ceux que cela intéresserait... Perso, je n'ai aucune connaissance des théories en question donc je n'argumenterais pas sur le fond... Il m'a juste semblé nécessaire d'attirer l'attention des membres sur cette nouvelle bizarrerie qui doit être "débunkée" au même titre que les autres foutaises que la communauté organisée distille sur le Net dans le but de nous tromper, de ridiculiser le mouvement "conspi" et accessoirement de jeter le discrédit sur les travaux sérieux et inattaquables des révisionnistes sérieux de la trempe de Faurisson, Butz et autres hommes de courage intègres...

Aurelien a écrit:
On parle quand même de gens y qui prétendent que l'empire romain s'est arrété il y a 2 ou 3 siécles, que des dinosaures dévoraient les gens il n'y a pas si longtemps.

Accorder le moindre crédit à ces divagations, c'est la preuve que quelque part on est fêlé. geek

Mais comme dit le proverbe : Plus c'est gros, plus ça passe...


Chercher la vérité ne fait pas de nous des fêlés !!! En ce sens, je trouve le commentaire de DesEspoirs plein de bon sens également Bien
 
http://isabadela.over-blog.com/5-categorie-11756189.html

Les chercheurs qui se sont penchés sur la question de savoir qui était Hebat en sont arrivés aux conclusions suivantes, résumées sous la plume de Robert Graves :



On discute de la signification de « Ève ». Genèse III. 20 explique que le sens de Hawwah est « mère de tout vivant ». Mais on peut fort bien y voir une forme hébraïsée du nom divin Heba, Hebat, Khebat ou Khiba. Cette déesse, épouse d’un dieu hittite de l’orage, est représentée chevauchant un lion dans une sculpture de Hattusas – ce qui l’assimile à Anath – et elle apparaît comme étant la forme que prend Ishtar dans les textes hourrites. Elle eut son culte à Jérusalem (voir 27.6). Son nom grec était Hébé, déesse épouse d’Héraclès. (Robert Graves et Raphael Patai, Les Mythes hébreux, p. 86)

De tout cela, il ressort qu’Hébat (= Ève = Anath, déesse des Cananéens = Ishtar, déesse babylonienne) était une déesse solaire, puisque la lionne, sa monture, figurait un symbole solaire. Ishtar étant Vénus, on voit donc que Sulis est l’équivalent de toutes ces déesses qui sont les facettes de la même divinité connue en Europe et au Proche-Orient. Le milieu aquatique de leur naissance prouve que leur origine remonte à l’époque matriarcale. Elle était donc le symbole religieux de la monarchie qu’on peut qualifier de néolithique, mais elle l’est restée aussi au bronze où elle est devenue solaire.
 
Georgin a donc écrit à propos de la déesse solaire du bronze (qui fut aussi chrétienne) :

Saule (= le soleil, ndlr) est d’abord une fiancée céleste qui revit tous les matins et tous les étés le drame inaugural de la lumière. (P. 93)

La déesse est également l’eau. D’elle naît le feu qui est son fils. Elle est lumière et feu liquide. Elle est soleil sous l’eau. Elle est l’or de l’aurore survenant. Une seule racine désigne quasi universellement la Déesse de l’eau, c’est Anna, Amma ou Dana. Voyez le fleuve Don, en grec Tanaïs, le Dniepr, alias Danapris, le Danube, Doncaster on the Don en Grande Bretagne, etc. (P. 111)



Partout la Déesse est à la fois Sirius et le soleil. Cette assimilation semble très ancienne. (p. 141)



En pays ossète la déesse se nomme Satana. Les Hittites ont une divinité solaire féminine qu’ils appellent Estan. Une entité divine de même nature est nommée Sirona ou Stirona en Gaule. Le surnom divin est partout obtenu en juxtaposant le radical désignant l’étoile et l’appellation générique de la Déesse : anna ou ana. Nous obtenons de la sorte : Sat/ana, Est/an(a), Stir/ona, Ishtar/Inanna, etc. […] [Tous ces noms renvoient à la racine *ster]. (P. 142)



Basanoff a étudié avec beaucoup de perspicacité les tribulations de ce radical à Rome : il le retrouve dans Saturnus :

Nous croyons que la filiation Istar – Satre – Saturnus – est à retenir. (39)

Car ce nom Saturnus – serait venu du Moyen-Orient avec les Étrusques.

Saturne dont le nom ne se prête pas à une étymologie latine satisfaisante apparaît avec Larunda et Vertummus, comme un dieu étrusque. Son nom étrusque Satre, qui figure dans la région intérieure du lobe gauche sur le foie de bronze de Plaisance, est lié au nom gentilice étrusque (Saterna, Satirus, Satre, Saturnus). (40)

Mais, ajoute Basanoff, l’épithète était jadis féminine :

Le nom féminin de la divinité n’est d’ailleurs pas méconnu à Rome. Nous en avons un témoignage épigraphique du plus haut intérêt. C’est CIL, VI, 114 : Lucus / sacer / deae / Satrianae. (41)

Traduisons : le bois sacré de la déesse Satriana. Nous avons à nouveau superposition des deux épithètes divines : Satre et Ana.

Ainsi donc Satriana était à Rome un qualificatif de la Déesse. Nous comprenons maintenant pourquoi Janus accueillait chaque année Satriana dans le Latium : il inaugurait avec elle l’année solaire après avoir sauvé l’Aurore de la mort solsticiale. Nous tenons là une particularité latine remarquée à plusieurs reprises déjà : Rome semble avoir célébré deux fois, en janvier d’abord, en mars ensuite, la cérémonie qui marque le début de l’année.

Nul doute par conséquent qu’Ishtar-Inanna « souveraine du ciel » à Sumer et Akkad, ne s’inscrive, comme Satriana, dans la longue série des déesses qui, solaires le jour, sont à la fois Vénus et Sirius la nuit. (P. 142-3)

Ève ou Havva signifie serpent et des inscriptions phéniciennes invoquent une déesse Ève qui semble avoir été une divinité du monde souterrain »[1]. Ève ne fait probablement qu’un avec Ishtar, « la mère grand serpent du ciel »[2]. À Dir une déesse mère et son fils étaient vénérés conjointement sous le titre de Ka-Di. La déesse mère de Dir était une des formes d’Inini (Ishtar) et cette déesse, Ka-Di, était considérée comme une déesse serpent, « la divine dame serpent de la vie ».[3]

Je continue parce que là je n'ai pas encore trouvé ce qu'il en est du Coran.
 
Il est clair que l'Histoire qu'on nous enseigne est faussée.
Il y a des blancs que certains ont comblé à leur manière.
surtout l'histoire des arabes et des musulmans racontée par les autorités spirituelles et politiques arabes qui ne permettent même pas aux journalistes actuels de raconter l'actualité telle qu'elle est, alors l'histoire je n'imagine même pas combien de déformations elle a subit.
 
Je n'ai pas de résumé. Moi même j'en cherche un.
Dès que j'ai quelquechose je le met.

Sinon pour ce qui est du récentisme au niveau de l'Islam, il est dit que le calendrier que nous connaissons n'est pas le bon. Mais après un cycle lunaire est difficile à "modifier", il me semble.
 
Je n'ai pas de résumé. Moi même j'en cherche un.
Dès que j'ai quelquechose je le met.

Sinon pour ce qui est du récentisme au niveau de l'Islam, il est dit que le calendrier que nous connaissons n'est pas le bon. Mais après un cycle lunaire est difficile à "modifier", il me semble.
mais tu peux faire ta propre analyse, nous résumer un peu ce que tu en as compris. c'est plus vivant que des copier coller.

concernant le calendrier c'est l'islam qui a modifié l'ancien calendrier arabe en supprimant le 13ème mois qui servait à compléter l'année solaire. avant le ramadan tombait toujours en été d’où son nom basé sur ramade = cendre. rabi3 al awal comme son nom l'indique était le premier mois du printemps.
mais c'est pas de ça que je parlais.
concernant l'histoire de l'humanité il est évident que le vainqueur d'une guerre écrit sa version et l'impose. il suffit d'avoir été à l'école au Maroc pour s'en rendre compte. on passe de "soukane l'maghrib al awaloun houmou l'barbar" à "moulay idriss l'awal". des siècles d'histoire du Maroc ont été oubliés.
 
mais tu peux faire ta propre analyse, nous résumer un peu ce que tu en as compris. c'est plus vivant que des copier coller.

concernant le calendrier c'est l'islam qui a modifié l'ancien calendrier arabe en supprimant le 13ème mois qui servait à compléter l'année solaire. avant le ramadan tombait toujours en été d’où son nom basé sur ramade = cendre. rabi3 al awal comme son nom l'indique était le premier mois du printemps.
mais c'est pas de ça que je parlais.
concernant l'histoire de l'humanité il est évident que le vainqueur d'une guerre écrit sa version et l'impose. il suffit d'avoir été à l'école au Maroc pour s'en rendre compte. on passe de "soukane l'maghrib al awaloun houmou l'barbar" à "moulay idriss l'awal". des siècles d'histoire du Maroc ont été oubliés.

D'accord. ;)

Ce que j'en ai compris c'est que ça partait d'une bonne intention et que comme beaucoup de chose ça a fini par aller dans tous les sens.
Remettre en question l'histoire qu'on nous impose c'est une bonne chose. Mais tout n'a pas été modifié. On tombe vite dans les extrêmes. Comme pôur tout!

A vrai dire j'aimerais en savoir plus sur l'analyse récentiste de l'Islam. Parce que là c'est beaucoup sur le christianisme, et ça rejoint ce qu'en dit le film Zeitgeist.
 
Salam aleykoum,

La révolution française :

Le livre noir de la Révolution Française

http://www.histoireebook.com/index....naud-Le-Livre-Noir-de-la-Revolution-Francaise

"Légitimes et glorieux, festifs et fraternels, fruits d'une "raison" attendue par les siècles : c'est ainsi que sont habituellement présentés les événements de ce qui fut aussi l'une des périodes les plus sanglantes de l'histoire, inaugurant tragiquement une succession de révolutions et de conflits qui marquèrent l'Europe jusqu'au milieu du XXe siècle.
Il est toujours dans l'intérêt d'une nation de faire briller quelques mythes fondateurs et dans l'intérêt de ceux qui ont pris le pouvoir de masquer la violence et l'arbitraire sur lesquels ils ont assis leur domination. Mais l'histoire ne s'écrit pas comme la mythologie, et son exigence de vérité ne devrait pas s'encombrer de visées utilitaristes. Cet ouvrage n'entend pas " noircir " des faits qui témoignent par eux-mêmes.
Cette violence inouïe - qui pourtant se réclamait des Lumières - produisit une onde de choc telle qu'elle devait s'étendre sur plusieurs générations. Elle entraîna avec elle, sur le phénomène révolutionnaire, toute une série d’œuvres et de réflexions critiques dont on dénie trop vite, souvent, la légitimité."
 
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