Mi-juin, la nageuse Elham Sadat Asghari sest lancée le défi de nager le plus longtemps possible en mer. Un défi quelle a été contrainte de réaliser en portant une combinaison de plongée intégrale, avec une longue veste et un foulard dans un pays où des règles islamiques régissent le code vestimentaire. Mais cet accoutrement na pas suffi aux autorités sportives chargées denregistrer son temps.
En Iran, les compétitions entre nageuses nexistent quau niveau national et se tiennent dans des piscines exclusivement réservées aux femmes. Pas un homme nest autorisé à y assister. Mais Elham Sadat Asghari préfère, elle, la nage en mer sur longues distances. À plusieurs reprises, elle a demandé aux autorités sportives de venir enregistrer les temps de ses performances, ce quelles nont fait quune fois en 2008.
Le 11 juin, elle a déclaré aux médias iraniens quelle avait, une fois de plus battu son record, mais aussi le record national, en nageant sur 20 kilomètres en brasse dans la mer Caspienne, à proximité de Noshahr, au nord du pays. Plusieurs responsables des autorités sportives étaient sur place. Selon la nageuse, ils ont dabord tenté dabaisser son temps de deux kilomètres, puis ont décidé de ne pas enregistrer son exploit au motif que sa tenue nétait pas islamique. Elle affirme quon lui a reproché que sa silhouette était trop explicite lorsquelle est sortie de leau.
Le ministère des Sports na fait aucune déclaration à ce sujet et na répondu à aucune de nos sollicitations.
Des milliers dIraniens lui ont exprimé leur soutien sur Facebook. Elle a choisi de les remercier en postant cette vidéo :
"Je ne vois pas comment elle pourrait couvrir son corps davantage"
Mandana (pseudonyme) est une proche de la nageuse Asghari.
Elle a commencé à nager à 5 ans. Elle en a 32 aujourdhui et donne des cours de natation depuis 15 ans. En 2008, elle a établi son premier record lors dune course de douze kilomètres officiellement reconnue par le ministère des Sports. Elle portait exactement la même tenue quaujourdhui.
En Iran, les compétitions entre nageuses nexistent quau niveau national et se tiennent dans des piscines exclusivement réservées aux femmes. Pas un homme nest autorisé à y assister. Mais Elham Sadat Asghari préfère, elle, la nage en mer sur longues distances. À plusieurs reprises, elle a demandé aux autorités sportives de venir enregistrer les temps de ses performances, ce quelles nont fait quune fois en 2008.
Le 11 juin, elle a déclaré aux médias iraniens quelle avait, une fois de plus battu son record, mais aussi le record national, en nageant sur 20 kilomètres en brasse dans la mer Caspienne, à proximité de Noshahr, au nord du pays. Plusieurs responsables des autorités sportives étaient sur place. Selon la nageuse, ils ont dabord tenté dabaisser son temps de deux kilomètres, puis ont décidé de ne pas enregistrer son exploit au motif que sa tenue nétait pas islamique. Elle affirme quon lui a reproché que sa silhouette était trop explicite lorsquelle est sortie de leau.
Le ministère des Sports na fait aucune déclaration à ce sujet et na répondu à aucune de nos sollicitations.
Des milliers dIraniens lui ont exprimé leur soutien sur Facebook. Elle a choisi de les remercier en postant cette vidéo :
"Je ne vois pas comment elle pourrait couvrir son corps davantage"
Mandana (pseudonyme) est une proche de la nageuse Asghari.
Elle a commencé à nager à 5 ans. Elle en a 32 aujourdhui et donne des cours de natation depuis 15 ans. En 2008, elle a établi son premier record lors dune course de douze kilomètres officiellement reconnue par le ministère des Sports. Elle portait exactement la même tenue quaujourdhui.