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Actualités marocaines
Le régime marocain a tort de ne pas écouter la révolte sociale grandissante
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[QUOTE="Marhabba, post: 17431800, member: 399824"] Le fait que ces protestations surgissent parfois là où on les attend le moins pourrait les rendre volatiles et incontrôlables, surtout en l’absence d’un leadership déclaré portant un ensemble de revendications bien déterminées À l’heure actuelle, d’autres corps de métiers se mobilisent afin de faire entendre leur voix auprès des décideurs, qui semblent en déphasage total avec la réalité. Les sit-in s’enchaînent et les marches se multiplient, rappelant à nos gouvernants que le mécontentement des populations est devenu insupportable. En plus des marginalisés et des laissés-pour-compte, d’autres franges de la société sont montées au créneau pour dénoncer l’indifférence du nouvel exécutif et l’interventionnisme du pouvoir dans les affaires publiques. Malgré la répression violente des manifestations et l’appareil de propagande étatique qui vante les mérites du régime, les voix de la protestation se font entendre dans les localités rurales mais aussi dans certaines villes périphériques et dans les grands centres urbains, dont Rabat, Casablanca, Tanger et Marrakech, où par exemple les instituteurs contractuels multiplient les marches. Tout récemment, ces derniers ont fermement dénoncé la décision de l’actuel ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, ex-ministre de l’Intérieur et chef de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), qui a annoncé, le 19 novembre, que l’âge limite pour être recruté comme enseignant serait de 30 ans. Au prétexte d’améliorer la qualité de l’enseignement, en recrutant notamment des jeunes, la décision de ce technocrate proche du Palais va à l’encontre des statuts de la fonction publique, qui fixent ce seuil à 45 ans. Par ailleurs, cette décision hasardeuse va certainement nourrir un sentiment d’exclusion sociale parmi une population de jeunes quadras qui ne pourront désormais plus accéder au secteur de l’éducation, réputé pour l’engagement de son personnel depuis les années 1960 et 1970, sous les auspices des forces de gauche. Ces dernières semaines, ce fut au tour des avocats et des infirmiers de témoigner notamment de leur refus de se voir imposer le pass vaccinal. Le choix du régime de parier sur l’appareil sécuritaire pour endiguer la protestation pourrait s’avérer à terme contre-productif. L’État a tout intérêt à composer avec une opposition politique identifiable et reconnue pour pouvoir négocier avec ses leaders une sortie de crise. Car les risques de cette montée sporadique d’une contestation populaire sont considérables. D’un autre côté, la banalisation de la protestation collective au quotidien aurait le bénéfice de briser le mur de la peur qui empêche les gens de manifester par crainte des violences des forces de l’ordre ou, au pire des cas, de se faire arrêter et juger pour des crimes qu’ils n’ont jamais commis (puisque les manifestations sont déclarées pacifiques par leurs instigateurs). Autre risque : le fait que ces protestations surgissent parfois là où on les attend le moins pourrait les rendre volatiles et incontrôlables, surtout en l’absence d’un leadership déclaré portant un ensemble de revendications bien déterminées. [/QUOTE]
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