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Le régime marocain a tort de ne pas écouter la révolte sociale grandissante
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[QUOTE="Marhabba, post: 17431804, member: 399824"] [B]La vulnérabilité multipliée par deux pendant le confinement[/B] À la tête de l’exécutif après des élections contestées, notamment par les islamistes du PJD acculés à quitter le gouvernement, les technocrates reviennent en force aux affaires sous la houlette du patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, un milliardaire soussi (région du sud berbérophone) proche du roi Mohammed VI. Un monarque qui n’a d’ailleurs jamais caché ses affinités avec les technocrates au détriment des politiques. N’est-ce pas lui qui a évincé le socialiste Abderrahman Youssoufi de la primature en 2002 pour y nommer un de ses proches collaborateurs, Driss Jettou, alors chargé de la gestion de la fortune de la famille royale ? Après un peu plus de vingt ans de règne, le monarque vient de renouer avec ses pratiques d’antan visant une technocratisation verticale de la sphère politique, réduisant ainsi les minces espoirs de démocratisation du pays comme peau de chagrin. L’actuel chef du gouvernement a retiré le projet de loi sur la déclaration obligatoire de patrimoine des élus, marquant ainsi une rupture idéologique avec le principe constitutionnel associant la responsabilité à la reddition de comptes Aux abonnés absents depuis son investiture, le nouveau gouvernement n’a pas saisi à bras-le-corps les demandes sociales sans cesse croissantes des populations défavorisées, dans un pays classé au 121e rang des 189 pays sur l’indice de développement humain 2019 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), six places au-dessous de la Palestine ! Un pays où la pauvreté a été sept fois plus élevée et la vulnérabilité multipliée par deux pendant le confinement, selon un rapport du Haut-commissariat au plan (HCP). De quoi s’indigner et se demander où sont passés tous ces milliards alloués à la lutte contre la pauvreté, à commencer par les programmes de l’Initiative nationale de développement humain (INDH), lancée par le Palais en 2005. Malgré l’urgence de la situation, le « gouvernement des technocrates » n’a pas jugé utile d’écouter le discours de la rue, même dans l’espoir de redonner confiance aux électeurs, qui désertent de plus en plus les urnes. Bien au contraire, dans un geste irresponsable et grave de conséquences, l’actuel chef du gouvernement a retiré le projet de loi sur la déclaration obligatoire de patrimoine des élus, marquant ainsi une rupture idéologique avec le principe constitutionnel associant la responsabilité à la reddition de comptes. Une manière d’exempter les politiciens véreux de tout contrôle fiscal sur l’origine de leur fortune cumulée durant leur mandat électoral. Un signal fort du recul de l’exécutif dans le domaine de la lutte contre le népotisme, la corruption et l’enrichissement illégal des politiques. Un jeu dangereux, surtout lorsqu’on jette un coup d’œil aux indicateurs socioéconomiques dans le rouge, selon les chiffres officiels du HCP : le déficit budgétaire qui a atteint les 51,2 milliards de dirhams (environ 5 milliards d’euros) en 2020, un taux d’endettement global record en 2021 pour atteindre 93 % du PIB et un taux de chômage des jeunes diplômés, notamment, passé de 18,2 % en 2020 à 20,4 % en 2021. L’aggravation de la crise socioéconomique va certainement attiser la protestation sociale qui monte, notamment à cause de la cherté de la vie (inflation sur les produits de base et les hydrocarbures). Le rejet du pass vaccinal n’est qu’un prétexte pour la majorité silencieuse qui veut exprimer son indignation face à l’affaissement du pouvoir d’achat des couches sociales défavorisées et le rétrécissement des espaces des droits et des libertés dans le royaume. À voir de près le projet de loi de finances de l’année 2022, on constate une augmentation des impôts sur des produits de première nécessité fragilisant le pouvoir d’achat des couches sociales moyennes et défavorisées. Cette nouvelle loi de finances n’a pas évoqué l’augmentation des salaires des médecins et des instituteurs, comme l’avait promis le chef du gouvernement dans le programme électoral du RNI. [/QUOTE]
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