Rouvert depuis mai 2010, lhôtel historique de Guéliz se prépare à fêter ses soixante ans. Les Marrakchis nouent un lien particulier avec cette bâtisse quils considèrent comme un témoin de leur histoire
«Cétait lendroit rêvé pour dominer la plaine et voir doù lennemi viendra», plaisante Jamila Amir, grande fan de Jacques Brel et de la terrasse du Renaissance à Guéliz. Très peu belliqueuse au fond, la jeune femme y allait surtout pour roucouler avec son mari et, un baptême plus tard, pour faire découvrir den haut sa ville natale à sa fille de deux ans. «Mais elle sen fichait éperdument ! Cette gamine était intraitable, elle narrêtait pas de pleurnicher». Nostalgique, Jamila feuillette un album de famille et nous fait remonter jusquen 1987. «Après les sommets de lAtlas, cette terrasse dhôtel offrait aux habitués le plus haut point de vue sur leur ville». Les photos défilent, le Marrakech des années 1980 y est méconnaissable. Locre des murs y tutoie le ciment des chantiers et des baraquements en tôle y coiffent encore quelques immeubles du centre-ville. Rien à voir avec le haut-lieu touristique daujourdhui. La cime du Renaissance a rudement changé aussi. Un bar cossu et branché remplace à présent la vieille terrasse défraîchie qui, il y a dix ans, faisait et défaisait les couples marrakchis. «Les adeptes devaient glisser quelques dirhams au liftier pour quil daigne les laisser monter», samuse Imane Hanaty, lattachée de presse de cet établissement emblématique entièrement rénové et rouvert depuis mai 2010, après une absence remarquée - et amèrement regrettée - de neuf ans.
http://www.lavieeco.com/news/culture/-le-renaissance-ressuscite-et-bientot-la-soixantaine-20388.html
«Cétait lendroit rêvé pour dominer la plaine et voir doù lennemi viendra», plaisante Jamila Amir, grande fan de Jacques Brel et de la terrasse du Renaissance à Guéliz. Très peu belliqueuse au fond, la jeune femme y allait surtout pour roucouler avec son mari et, un baptême plus tard, pour faire découvrir den haut sa ville natale à sa fille de deux ans. «Mais elle sen fichait éperdument ! Cette gamine était intraitable, elle narrêtait pas de pleurnicher». Nostalgique, Jamila feuillette un album de famille et nous fait remonter jusquen 1987. «Après les sommets de lAtlas, cette terrasse dhôtel offrait aux habitués le plus haut point de vue sur leur ville». Les photos défilent, le Marrakech des années 1980 y est méconnaissable. Locre des murs y tutoie le ciment des chantiers et des baraquements en tôle y coiffent encore quelques immeubles du centre-ville. Rien à voir avec le haut-lieu touristique daujourdhui. La cime du Renaissance a rudement changé aussi. Un bar cossu et branché remplace à présent la vieille terrasse défraîchie qui, il y a dix ans, faisait et défaisait les couples marrakchis. «Les adeptes devaient glisser quelques dirhams au liftier pour quil daigne les laisser monter», samuse Imane Hanaty, lattachée de presse de cet établissement emblématique entièrement rénové et rouvert depuis mai 2010, après une absence remarquée - et amèrement regrettée - de neuf ans.
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