Le roi Philippe de Belgique sur GAZA : « La situation à Gaza est une honte pour l’humanité tout entière » :

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En ouverture des festivités du 21 juillet, le roi Philippe a tenu un discours très international, centré sur l’Europe et les conflits dans le monde.

« Le Roi consacre son discours presque exclusivement à l’international. C’est une première en 12 ans de règne. Oui, il y a une prise de position forte sur Gaza.

Quand on connaît la prudence nécessaire du Palais, les mots « honte pour l’humanité » sont donc très forts », analyse Vincent Dujardin, historien et professeur à l’UCLouvain.

“Une honte pour l’humanité”​

Qualifiant la situation actuelle qui “n’a que trop duré”, de “honte pour l’humanité toute entière”, il a joint sa voix “à celle de tous ceux qui dénoncent les graves dérives humanitaires à Gaza”, où des innocents meurent de faim et tombent sous les bombes, étouffés dans leur enclave”. “Nous soutenons l’appel du secrétaire général des Nations unies à mettre fin immédiatement à cette crise insoutenable”, a-t-il insisté.

« C’est la position la plus forte en matière de politique étrangère de la part du roi Philippe avec sa condamnation de l’agression russe en Ukraine qu’il avait qualifié
« d’acte barbare » en 2022. Typique du roi Philippe, il joint à ces constats tragiques un signe d’espérance. Le Roi veut montrer que l’on ne peut éteindre la haine par la haine », continue l’historien.

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Dernière édition:
Il a eu le courage de prononcer ces mots malgré le retard. Disons qu'en Belgique, le CRIF ne domine pas la vie politique comme en France. Voici d'ailleurs un extrait d'un article qui parle justement de la prise de conscience des peuples belge et hollandais ce qui explique ces discours qui sortent du lot des sionisés français

Les forces conservatrices et nationalistes en Flandre et aux Pays-Bas se trouvent à la croisée des chemins. Vont-elles rester prisonnières d’un vieux réflexe datant de la guerre froide, selon lequel tout ennemi d’Israël est automatiquement considéré comme un ennemi de «l’Occident libre» ? Ou oseront-elles tracer une nouvelle voie qui soit à la fois fidèle à nos valeurs occidentales d’ordre et de justice et qui tienne compte de manière réaliste de la place de l’Europe dans un monde multipolaire ? Le présent article d’opinion soutient que suivre la voie guerrière d’Israël contre l’Iran est une impasse – contre-productive pour notre sécurité, contraire à nos intérêts et incompatible avec nos propres principes moraux. Au lieu de cela, l’Europe continentale doit apprendre à penser comme un acteur géopolitique à part entière : préserver la stabilité et la paix dans les pays voisins, défendre systématiquement le droit international et se libérer de l’emprise des programmes d’autrui, générateurs de conflits.

Que le message de Feniks aux droites soit le suivant : renouvelez votre patriotisme, concentrez-le sur l’avenir de l’Europe. Nos communautés ne seront pas protégées si l’on facilite encore davantage de guerres dans des contrées lointaines ; elles seront protégées par la sagesse, la maîtrise de soi et la défense de leurs propres intérêts. Une Europe forte ne se laisse pas entraîner dans les rêves guerriers de puissances étrangères, mais choisit sa propre voie de la paix par la force. Et un conservatisme authentique ose dire des vérités jusqu’ici impopulaires : oui, même en ce qui concerne Israël, là où il fait fausse route. Tout comme un véritable ami doit parfois réprimander un autre ami, nous devons tempérer le nationalisme israélien là où il déraille – non par hostilité, mais par souci des valeurs supérieures et de l’avenir de tous.

Le phénix renaît de ses cendres en affrontant la vérité et en abandonnant l’ancien. Espérons que les droites flamandes et néerlandaises, dans ce dossier, soit également prêtes à se renouveler et à renaître de leurs cendres en abandonnant des certitudes dépassées et en adoptant une vision des choses qui serve véritablement l’Europe.

 
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