Le royaume deroule le tapis rouge à ses vacanciers marocains (MRE)

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Verido
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Au Maroc, on les appelle par les initiales MRE, les Marocains résidant à l’étranger. Chaque année, ils rentrent au pays massivement pour y passer les vacances estivales. Et chaque année, le Royaume accueille à bras ouverts cette arrivée de vacanciers et de… fonds, près de 5 milliards d’euros transférés par an.
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Au Port de Tanger, porte marocaine de la Méditerranée, ils commencent déjà à arriver, comme à chaque début d’été. Depuis la France, les Pays-Bas ou la Belgique, l’Italie, avec leurs voitures ou leurs camping-cars, bourrés de marchandises et effets divers. Ce sont les «MRE», les Marocains résidant à l’étranger, chaleureusement accueillis par les autorités locales qui, chaque année, mettent en place une opération «Marhaba», spécialement dédiée au retour des émigrés marocains et visant à faciliter l’arrivée de ce véritable rush. Cette année l’opération Marhaba a débuté le 5 juin et les prévisions d’arrivées s’élèvent à quelque deux millions d’estivants marocains. Les retombées financières sur l’économie marocaine de ce raz-de marée humain sont évidemment très importantes et les transferts de fonds opérés par les MRE sont loin d’être négligeables. En 2010, ils ont atteint, selon l’office des changes, 54,7 milliards de dirhams (environ 5,4* milliards d’euros) et représentent entre 25 et 45% des dépôts des grands groupes bancaires. L’office marocain des changes souligne que pour 2010, les transferts de l’émigration marocaine ont repris après deux années de recul. Pour les quatre premier mois de 2011, ils ont progressé de 3,8% à 16,9 milliards de DH par rapport à la même période de 2010. En 2010, la hausse des transferts de l’émigration marocaine s’est établie à 8% par rapport à 2009, mais elle est intervenue après une baisse de 5,2% en 2009 par rapport à l’année précédente.
Pour autant, les transferts en devises reçus par le Maroc restent importants et constitués en majorité par de petites sommes d’argent que les émigrés envoient à leurs familles.
Entre 2003 et 2010, les recettes des MRE ont progressé de 8% en moyenne et, à l’arrivée, ce sont près de 307,1 milliards de DH (environ 30 milliards d’euros) qui ont été rapatriés au cours de cette période. Selon le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), l’encours des dépôts bancaires des MRE a atteint 127 milliards de DH en 2010. Soit l’équivalent de 90% des crédits destinés à l’équipement des entreprises marocaines et la totalité des crédits accordés au secteur de l’habitat, selon différentes estimations. On peut comprendre que le Royaume consacre une importante logistique visant à faciliter chaque année l’entrée et à la sortie de cette marée humaine : les MRE sont pour leur pays du cash qui coule à longueur d’année sur le Maroc, qui a su comment attirer au mieux ces fonds vers les banques du pays.
 
Au Maroc, on les appelle par les initiales MRE, les Marocains résidant à l’étranger. Chaque année, ils rentrent au pays massivement pour y passer les vacances estivales. Et chaque année, le Royaume accueille à bras ouverts cette arrivée de vacanciers et de… fonds, près de 5 milliards d’euros transférés par an.
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Au Port de Tanger, porte marocaine de la Méditerranée, ils commencent déjà à arriver, comme à chaque début d’été. Depuis la France, les Pays-Bas ou la Belgique, l’Italie, avec leurs voitures ou leurs camping-cars, bourrés de marchandises et effets divers. Ce sont les «MRE», les Marocains résidant à l’étranger, chaleureusement accueillis par les autorités locales qui, chaque année, mettent en place une opération «Marhaba», spécialement dédiée au retour des émigrés marocains et visant à faciliter l’arrivée de ce véritable rush. Cette année l’opération Marhaba a débuté le 5 juin et les prévisions d’arrivées s’élèvent à quelque deux millions d’estivants marocains. Les retombées financières sur l’économie marocaine de ce raz-de marée humain sont évidemment très importantes et les transferts de fonds opérés par les MRE sont loin d’être négligeables. En 2010, ils ont atteint, selon l’office des changes, 54,7 milliards de dirhams (environ 5,4* milliards d’euros) et représentent entre 25 et 45% des dépôts des grands groupes bancaires. L’office marocain des changes souligne que pour 2010, les transferts de l’émigration marocaine ont repris après deux années de recul. Pour les quatre premier mois de 2011, ils ont progressé de 3,8% à 16,9 milliards de DH par rapport à la même période de 2010. En 2010, la hausse des transferts de l’émigration marocaine s’est établie à 8% par rapport à 2009, mais elle est intervenue après une baisse de 5,2% en 2009 par rapport à l’année précédente.
Pour autant, les transferts en devises reçus par le Maroc restent importants et constitués en majorité par de petites sommes d’argent que les émigrés envoient à leurs familles.
Entre 2003 et 2010, les recettes des MRE ont progressé de 8% en moyenne et, à l’arrivée, ce sont près de 307,1 milliards de DH (environ 30 milliards d’euros) qui ont été rapatriés au cours de cette période. Selon le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), l’encours des dépôts bancaires des MRE a atteint 127 milliards de DH en 2010. Soit l’équivalent de 90% des crédits destinés à l’équipement des entreprises marocaines et la totalité des crédits accordés au secteur de l’habitat, selon différentes estimations. On peut comprendre que le Royaume consacre une importante logistique visant à faciliter chaque année l’entrée et à la sortie de cette marée humaine : les MRE sont pour leur pays du cash qui coule à longueur d’année sur le Maroc, qui a su comment attirer au mieux ces fonds vers les banques du pays.
Oui mais il y-en a qui n'apprécient pas ça.
 
ils méritent bien le tapis rouge les gouvernements de tout bord prend en considération leur effort dans la construction de l'économie de leur pays d'origine qui est le maroc mais reste à savoir que les petits responsables comme les responsables des impôts qui compliquent la tâche des MRE voire ils commettent des calculs douteux et complaisants envers les impôts appliqués sur les MRE
PLUSIEURS PLAINTES ET et malversations frauduleuses ont été déposées au près des instances qui ont le droit de regard sur ces sujets très sensibles
 
Signé ziryab un ancien MRE frustré de ne plus l'être encore :D

Grave! Je suis tellement frustré d'être rentré au Maroc que j'ai jeté ma porsche d'une falaise pour revenir en bus en france! Tout ça parceque les Assedics me manquent!

PS: MEE (Marocain Etudiant à l'étranger) machi MRE, ya l'MRE!
 
ici le (sujet ) parle des gens MRE qui participent d'une façon substantielle à l'économie marocaine comme ceux et celles qui ont fait des projets, ou qui ont construit une maison comme résidence secondaire et ceux et celles qui ont crée une entreprise ou acheter une usine clef en main etc.... et non de ceux et celles qui se content des aides et divers assistanat qui ne couvrent même pas les billets de la traversée
 
Grave! Je suis tellement frustré d'être rentré au Maroc que j'ai jeté ma porsche d'une falaise pour revenir en bus en france! Tout ça parceque les Assedics me manquent!

PS: MEE (Marocain Etudiant à l'étranger) machi MRE, ya l'MRE!

Ah oui un étudiant blédard qui galérait.
Ce qui te manque plutôt c'est les pizzas que tu mangeais gratuitement au resto U, payés par la générosité sociale de la France, que financent entre autres les MRE.
Les MEE dites merci aux MRE, vous aussi vous êtes concernés.
 
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