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Le rwanda hausse le ton : les cinq élements qui accusent la france
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[QUOTE="OJdeseille, post: 12725626, member: 362008"] François Mitterrand avait alors lancé l'armée au Cambodge, en Somalie, en Côte d'Ivoire, en ex-Yougoslavie. Tous les regards étaient tournés vers les Balkans. Certains ont tenté de panser leurs plaies rwandaises à Sarajevo. « Après l'assaut du pont de Vrbanja , où nous avons eu 2 tués et 38 blessés lourds, j'ai demandé au psychiatre de voir les hommes », se souvient le général François Lecointre, alors capitaine du 3e RIMa. « C'est du Rwanda qu'ils lui ont parlé. » Lui en a tiré une leçon. « J'ai appris sur ma propre violence. La mort appelle la mort », confie le général Lecointre, qui a conduit des opérations dans la « zone humanitaire sûre » à la frontière zaïroise. Après avoir découvert un charnier de 40 nourrissons dans une maternité, ses soldats ont été tentés d'achever un homme, présenté comme l'auteur par la population. « Ceux qui assistent au massacre sont tentés de se faire justiciers. On se dit dans ces moments que, si on respecte les règles, on ne peut rien empêcher. Il faut lutter contre cette idée. » « BOUCHERIE OU HUMILIATION » Les écoles d'officiers en ont bien retenu des cas pratiques, de nouvelles doctrines. Mais, dans l'institution, « il n'y avait pas de question », témoigne un officier d'active qui a commandé en Côte d'Ivoire après le génocide rwandais. « La conclusion a été qu'il ne fallait plus laisser réécrire l'histoire à notre place. » Les militaires se sont persuadés qu'ils avaient perdu la bataille des médias avec « Turquoise » quand ils auraient pu la gagner. « On a été naïfs de montrer nos soldats charrier des corps avec des pelleteuses », ajoute ce gradé. Depuis, une « manoeuvre médias » accompagne toutes les opérations. « Faute de ligne politique claire, dénonce Jacques Hogard, on continue de faire des coups militaires en Afrique, ce qui place les gens dans des situations invraisemblables. » La planification génocidaire des extrémistes hutu n'est pas le nettoyage ethnique opportuniste des chrétiens de RCA, mais le parallèle est tracé entre les missions d'interposition, trop floues quant à l'usage de la force. « Les militaires ont le choix entre la boucherie ou l'humiliation », affirme le général Irastorza. Ils portent une responsabilité dans l'exécution de la mission. « Mais, au milieu d'une foule qui s'étripe, vous tirez sur qui ? », demande-t-il. « Pour nos jeunes soldats, souvent, la situation est incompréhensible. Ils ne peuvent imaginer de tels niveaux de haine. Cela les dépasse. » Après le Rwanda, l'ère de la « judiciarisation » des opérations militaires s'est ouverte, qui mène des officiers devant les tribunaux civils. Une information judiciaire est ouverte au pôle génocide à Paris contre des militaires français, pour Bisesero et des viols présumés. « L'enseignement, ce fut : notez tout, parce qu'un jour ou l'autre on pourra vous reprocher de ne pas avoir sauvé tel ou tel », explique le général Thomann. Certains confirment s'être constitué, depuis, des dossiers de preuves. « Si les jeunes n'ont pas le mot Rwanda en tête, ajoute Jacques Hogard, ils sont imprégnés de tout ce qui a suivi : des situations médiatisées où vous n'avez aucune couverture, si ce n'est celle que vous vous donnez. » Les armées se sont dotées d'un arsenal juridique. Les fantômes sont tenus à distance. « Les vraies blessures de l'armée française, c'est l'affaire Dreyfus, juin 1940, l'Indochine, l'Algérie ! Voilà ce qui a apporté du discrédit. Pas le Rwanda », assène un ancien haut responsable, qui occupe un poste éminent de la République. [/QUOTE]
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