IbnouCid
VIB
Sur ma cime sèche et caillouteuse, j'espérais tant ta lecture
et te voilà, soudaine, jaillissante source en mon détour :
j'y plonge déjà, et je dévale vers l'embouchure,
vers la promesse de tes vallées, tes plages d'amour
étourdi par tes courants, je me noie presque :
j'aimerais boire à la bouche même de tant d'ivresse...
...je me renverse en révérence, je suis chamade...
quand à l'impromptu une, inopportune braise,
des arts acculés, vient désarticuler ma charade :
dis moi combien...combien tu pèses ?
boulette !
cette bévue, indéfendable!
la potence pour ce pendable !
roulette ?
crois moi bien qu'en loterie
j'ai bien joué pour perdre, oui.
...tu me repousses...
t'es offusquée...mes odes outrées !
mais...une secousse?
et fuit ta outre débordée ?
or ce n'est qu'un faux reliquat
d'un art fort indélicat :
celui d'enivrer de caresses,
et livrer désir, à laisse.
et te voilà, soudaine, jaillissante source en mon détour :
j'y plonge déjà, et je dévale vers l'embouchure,
vers la promesse de tes vallées, tes plages d'amour
étourdi par tes courants, je me noie presque :
j'aimerais boire à la bouche même de tant d'ivresse...
...je me renverse en révérence, je suis chamade...
quand à l'impromptu une, inopportune braise,
des arts acculés, vient désarticuler ma charade :
dis moi combien...combien tu pèses ?
boulette !
cette bévue, indéfendable!
la potence pour ce pendable !
roulette ?
crois moi bien qu'en loterie
j'ai bien joué pour perdre, oui.
...tu me repousses...
t'es offusquée...mes odes outrées !
mais...une secousse?
et fuit ta outre débordée ?
or ce n'est qu'un faux reliquat
d'un art fort indélicat :
celui d'enivrer de caresses,
et livrer désir, à laisse.