Erolisk
VIB
Une réunion de la majorité tranchera mardi
La nouveauté, un Fonds de solidarité nationale
Hausse des investissements publics
Le premier Conseil des ministres après lentrée en vigueur de la nouvelle Constitution a adopté les orientations générales du projet de loi de Finances pour 2012
Même après le Conseil des ministres tenu vendredi à Rabat, le sort du budget nest pas encore scellé. Sera-t-il adopté au cours de la session extraordinaire ou Mezouar se contentera-t-il de le déposer au Parlement avant le 20 octobre, conformément à la Constitution, pour laisser au prochain gouvernement le soin de lamender et ladopter? La réunion de la majorité, prévue mardi, devra apporter un début de réponse. Elle rassemblera les patrons des partis et les chefs des groupes parlementaires de la majorité. Celle-ci a un impératif besoin de souder ses rangs et darrêter une démarche à suivre au sujet du budget pour 2012. Sur ce dernier sujet, le ministre des Finances est formel : lappui de ses alliés est une condition sine qua non, avant de démarrer lexamen du budget au Parlement. Salaheddine Mezouar est conscient de la nécessité dapporter des changements dans son projet de budget en y intégrant les propositions de tel parti ou tel autre de la majorité. Cependant, vu le contexte électoral, ses alliés de la majorité risquent dêtre gourmands. Ce qui compromet les possibilités dune adoption du budget avant louverture de la session dautomne par le Souverain, comme promis par Mezouar. Et du coup, augmente les chances de son report à laprès-élection.
En tout cas, pour lheure, toutes possibilités restent ouvertes, pour reprendre lexpression de largentier du Royaume. En attendant, le Conseil des ministres du vendredi dernier a adopté les orientations générales du projet de budget pour 2012. Dans son exposé, Mezouar a insisté sur les équilibres macroéconomiques. Pour cela, il table sur un taux de croissance de 4,8%, une inflation contenue à 2% et un déficit inférieur à 4%. Les hypothèses de travail retiennent un baril de pétrole à 100 dollars et un prix moyen du gaz butane à 800 dollars la tonne contre 600 dollars pour 2011. Les charges de la compensation seront comprimées à 3% du PIB.
Pour ce budget, le ministre maintient le cap des choix stratégiques, basés sur le soutien aux investissements. Et cest là une bonne nouvelle puisque les dépenses dinvestissements publics pour 2012 seront en progression. Ainsi, il a prévu une enveloppe de 175 milliards de DH contre 167 milliards pour lannée en cours, soit une hausse de 8 milliards de DH.
En outre, le cap sur les grands projets structurants, tout en renforçant les stratégies sectorielles, les secteurs sociaux et la demande intérieure, sera maintenu. Et tout cela, dans un contexte international perturbé, marqué par un faible taux de croissance surtout dans les pays de la zone euro. Ce qui ne manquera pas dimpacter négativement des secteurs de léconomie marocaine. Déjà, le déficit commercial a atteint 17% en 2011, ce qui impactera la balance de payement dont le déficit est de 5%. Quant à la couverture des importations, on est à 5,5 mois au lieu de 7 mois auparavant.
La nouveauté, un Fonds de solidarité nationale
Hausse des investissements publics
Le premier Conseil des ministres après lentrée en vigueur de la nouvelle Constitution a adopté les orientations générales du projet de loi de Finances pour 2012
Même après le Conseil des ministres tenu vendredi à Rabat, le sort du budget nest pas encore scellé. Sera-t-il adopté au cours de la session extraordinaire ou Mezouar se contentera-t-il de le déposer au Parlement avant le 20 octobre, conformément à la Constitution, pour laisser au prochain gouvernement le soin de lamender et ladopter? La réunion de la majorité, prévue mardi, devra apporter un début de réponse. Elle rassemblera les patrons des partis et les chefs des groupes parlementaires de la majorité. Celle-ci a un impératif besoin de souder ses rangs et darrêter une démarche à suivre au sujet du budget pour 2012. Sur ce dernier sujet, le ministre des Finances est formel : lappui de ses alliés est une condition sine qua non, avant de démarrer lexamen du budget au Parlement. Salaheddine Mezouar est conscient de la nécessité dapporter des changements dans son projet de budget en y intégrant les propositions de tel parti ou tel autre de la majorité. Cependant, vu le contexte électoral, ses alliés de la majorité risquent dêtre gourmands. Ce qui compromet les possibilités dune adoption du budget avant louverture de la session dautomne par le Souverain, comme promis par Mezouar. Et du coup, augmente les chances de son report à laprès-élection.
En tout cas, pour lheure, toutes possibilités restent ouvertes, pour reprendre lexpression de largentier du Royaume. En attendant, le Conseil des ministres du vendredi dernier a adopté les orientations générales du projet de budget pour 2012. Dans son exposé, Mezouar a insisté sur les équilibres macroéconomiques. Pour cela, il table sur un taux de croissance de 4,8%, une inflation contenue à 2% et un déficit inférieur à 4%. Les hypothèses de travail retiennent un baril de pétrole à 100 dollars et un prix moyen du gaz butane à 800 dollars la tonne contre 600 dollars pour 2011. Les charges de la compensation seront comprimées à 3% du PIB.
Pour ce budget, le ministre maintient le cap des choix stratégiques, basés sur le soutien aux investissements. Et cest là une bonne nouvelle puisque les dépenses dinvestissements publics pour 2012 seront en progression. Ainsi, il a prévu une enveloppe de 175 milliards de DH contre 167 milliards pour lannée en cours, soit une hausse de 8 milliards de DH.
En outre, le cap sur les grands projets structurants, tout en renforçant les stratégies sectorielles, les secteurs sociaux et la demande intérieure, sera maintenu. Et tout cela, dans un contexte international perturbé, marqué par un faible taux de croissance surtout dans les pays de la zone euro. Ce qui ne manquera pas dimpacter négativement des secteurs de léconomie marocaine. Déjà, le déficit commercial a atteint 17% en 2011, ce qui impactera la balance de payement dont le déficit est de 5%. Quant à la couverture des importations, on est à 5,5 mois au lieu de 7 mois auparavant.