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Le tapis amazigh: identité, création, art et histoire
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[QUOTE="3roubi, post: 17142264, member: 351269"] [COLOR=#0000ff][B]Une histoire de textile[/B][/COLOR] Si les babouches jaunes et les tajines peints font fureur dans les souks, [B]le textile et le tissage sont vraiment au cœur du véritable art marocain[/B]. La production textile est la plus importante tradition artistique du Maroc. Le nombre de Marocains impliqués dans le textile et l’étendue des matériaux utilisés sont immenses. La production textile, sur une grande échelle, au Maroc remonte à 1500 avant J.-C., lorsque les Amazighs de l’Afrique du Nord ont fait usage des techniques de tissage fondamentales utilisées à des fins pratiques, magiques et religieuses. La femme amazighe tissait des textiles utilisés pour les châles, les couvertures, les tapis, les tentes, les sacs, les oreillers et les nattes. Avec le temps et la pratique elle a fini par apprendre des techniques de tissage et de teinture plus spécialisées, en ajoutant un large éventail de symboles, de dessins et de motifs artistiques. [B]Au 7ème siècle, le textile est devenu un élément essentiel de l’économie marocaine, qui perdure encore aujourd’hui[/B]. Les techniques créées par les femmes marocaines ont été préservées au fil des siècles, principalement parce que le tissage et la broderie sont une partie fondamentale de la vie quotidienne des gens, mais aussi parce qu’ils sont considérés comme une source de magie, de protection, de survie et de pouvoir. Les textiles tribaux marocains sont parmi les plus éblouissants et les plus impressionnants d’Afrique. Les variations des motifs, les couleurs vives et la variété des textures les distinguent nettement des autres textiles islamiques et africains. Les tissages traditionnels du Maroc sont utilisés à des fins pratiques. Les tissages étaient destinés à être utilisés par la famille pour meubler la maison ou la tente, et comme vêtements personnels. Les textiles peuvent également servir d’indicateur de la richesse, du statut social et du contexte religieux de la tisserande, ainsi que de la vie quotidienne de sa tribu. Le tissage lui permet une rare liberté d’expression, même dans les limites de traditions de conception strictement conservatrices. La ville De Sefrou, dans le Moyen Atlas, est devenue au 12ème siècle un centre de commerce florissant où les producteurs des régions du nord du Maroc et ceux du Tafilalet se rencontraient pour échanger des récoltes, de l’artisanat et des peaux. Elle a également été le point de départ du célèbre commerce des caravanes subsahariennes par lequel le Maroc échangeait du sel et des peaux contre l’or des mines achanties d’Afrique noire, un commerce qui est aujourd’hui connu sous le nom de « [B]commerce déloyal[/B] [B](unfair trade)[/B]« . Ce commerce, pendant des siècles, a été financé par les juifs qui tenaient de petites « [B]boutiques bancaires[/B] » connues sous le nom de « [B][I]Hwanet tale’[/I][/B] » dans la médina de Sefrou et étaient les commanditaires des caravanes qui se rendaient, pendant un périple de 44 jours, à Tombouctou, dans l’actuel Mali, conduites par des guides juifs respectés pour leur leadership, leur équité, leur patience, leur courage et leur sens de l’initiative. Ils étaient connus sous le nom d’[B][I]azettat[/I][/B] (parce qu’ils portaient de longs bâtons exhibant l’[B][I]azetta[/I][/B], tissu de tapis avec les motifs distincts de chaque tribu amazighe parcourue en paix ([B][I]aman[/I][/B])), ce qui, dans la langue terre à terre, signifie dîme de passage en paix prépayée. Les couleurs des tapis, [B][I]azetta[/I],[/B] et leurs motifs différents étaient synonymes de paix et de concordance chez le peuple amazigh d’antan.[xiv] [/QUOTE]
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