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Le tapis amazigh: identité, création, art et histoire
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[QUOTE="3roubi, post: 17142267, member: 351269"] [COLOR=#0000ff][B]Le tapis amazigh, création culturelle et artistique[/B][/COLOR] Comme tout acte culturel, artistique et folklorique, le tapis amazigh est un objet d’art basé sur une connaissance de la civilisation ancestrale des peuples qui ont, tout au long de l’histoire, exprimé leur savoir par des moyens décoratifs : sculptures, poteries, tapis, bijoux, dessins, etc., par littérature orale : poèmes, contes, proverbes, etc. ou par musique, chant et danse. Le Tapis amazigh est donc un objet d’art réalisé dans des familles de grande tradition pastorale et qui vivent généralement de l’élevage et de l’agriculture (donc des familles rurales). La fabrication de ces tapis traditionnels, sous toutes leurs formes, nécessite la présence de certaines conditions, moyens et matériaux de base, dont : – [B]De la laine pure et de bonne qualité[/B], comme matière première qui sera transformée en fils de différentes tailles et propriétés, – [B]Des colorants naturels[/B] [B]et biologiques[/B] à cent pour cent ; – [B]Un matériau approprié (métier à tisser)[/B] de différentes formes, en fonction de l’utilisation souhaitée ; et – [B]Un personnel compétent maîtrisant les techniques de tissage[/B] traditionnelles et les motifs décoratifs. Le tissage de tapis amazighs est une activité essentielle dans certains contextes car il joue un rôle économique vital dans la subsistance des familles[B]. Il s’inscrit alors dans un mode de commercialisation traditionnel, basé sur le troc[/B]. Dans un ménage, l’homme et la femme travaillent en coopération. La femme s’occupe du tissage et du modelage des tapis et le mari s’occupe de la commercialisation sur les marchés hebdomadaires, et fait, d’autre part, l’achat des produits alimentaires et autres produits dont ils ont besoin pour vivre. D’un point de vue artistique, le meilleur tapis amazigh est encore fabriqué dans certaines régions à partir de produits naturels locaux (laine, teintures, motifs, etc.). Les motifs décoratifs utilisés sont l’expression de la culture de la tribu dont le produit est originaire. [B]Ces motifs sont liés à l’esprit de cohabitation qui a toujours existé dans ces tribus amazighes depuis une histoire lointaine avec des personnes de convictions et de civilisations différentes (musulmans, juifs, berbères, chrétiens)[/B]. Les tribus berbères sont l’exemple le plus frappant de cet esprit de tolérance et de cohabitation. La maîtrise de l’art du tissage des tapis se transmet de mère en fille, ce qui est une tradition d’apprentissage dans les zones rurales. Le langage visuel traditionnel commun de la communauté ainsi que les techniques pour tricoter habilement les fils du tissage s’apprennent également sur le tas, en confrontation avec la réalité. Toutefois, cette tradition est menacée, car les femmes amazighes malheureusement ne gagnent pas grand-chose de leur art car elles sont exploitées à fond par des hordes d’intermédiaires. Comment les femmes peuvent-elles tirer le meilleur parti de leur travail ? Une réponse, a été trouvée par le journaliste de [I]The[/I] [I]Christian Science Monitor[/I] Taylor Luck, dans le marché de tapis marocain très animé de Khemisset, une ville amazighe située à 80 kilomètres au sud-est de la capitale Rabat, en supprimant les intermédiaires qui sont en majorité des hommes :[xvii] [INDENT=2]« Au cours des trois dernières décennies, les femmes de la ville se sont associées à des parents et des contacts des villages extérieurs pour vendre des tapis et des moquettes directement aux vendeurs. L’entreprise s’est développée et compte aujourd’hui 40 vendeuses locales qui évaluent et vendent les marchandises de 400 femmes des villages berbères environnants. On pense que chaque mardi, ce petit souk fait vivre jusqu’à 1 000 personnes ».[/INDENT] [/QUOTE]
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