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Le tapis amazigh: identité, création, art et histoire
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[QUOTE="3roubi, post: 17142270, member: 351269"] Et il ajoute : [INDENT=2][I]« Avant l’aube, les marchands de Khemisset comme Fatima Rifiya se rassemblent au marché pour attendre les dizaines de femmes des villages berbères éloignés (les locaux se désignent eux-mêmes comme Amazigh, ce qui ne signifie “personnes libres ») qui arrivent en calèche à 4 heures du matin. Les vendeuses et les intermédiaires fouillent alors dans les piles de tapis, évaluant chaque pièce en fonction de sa taille, de sa couleur, de son épaisseur, de son tissage et de son motif. Les femmes de Khemisset disent que le secret de leur succès est l’œil pour la désirabilité – en adaptant chaque tapis au public cible et à l’acheteur qui n’a jamais su qu’il en avait toujours besoin. « Chaque tapis a déjà sa place. Nous jouons simplement le rôle d’entremetteuse », dit Mme Rifiya alors qu’elle déroule un tapis de kilim rouge pour une cliente qui s’efforce de cacher son impatience “.[/I][/INDENT] Taylor Luck poursuit en disant qu’une fois le tri des tapis effectué, les femmes intermédiaires se mettent à vendre aux hommes acheteurs : [INDENT=2][I]« Les marchands de tapis viennent de Marrakech et de Fès. Les hommes se faufilent entre les petites échoppes en marmonnant : « Vraiment, c’est trop » ou « Je jure devant Dieu que je peux obtenir la moitié de ce prix ailleurs ». Mais Mme Rifiya et sa fratrie tiennent bon. Elle et certains des vendeurs les plus chevronnés, comme Faten, agissent non seulement comme traducteurs pour les tisserands berbères, mais aussi comme entraîneurs dans la façon de troquer et de vendre. Des règles simples telles que : Ne jamais paraître désespéré pour une vente. Laissez le client s’en aller, il reviendra toujours. Ajoutez 20 % à votre prix préférentiel pour ouvrir la négociation. Un client qui achète un tapis est toujours plus enclin à en acheter d’autres ».[/I][/INDENT] [INDENT=2][/INDENT] [INDENT=2][I][ATTACH type="full" alt="Fatima-Rifiya-une-vendeuse-de-tapis-chevronnée-règne-sur-son-stand-au-souk-Zarabi-à-Khemisset-...jpg"]278436[/ATTACH][/I][/INDENT] [I][COLOR=#0000ff]Fatima Rifiya, une vendeuse de tapis chevronnée, règne sur son stand au souk Zarabi à Khemisset, au Maroc, le 15 octobre 2019[/COLOR][/I] Les motifs décoratifs des différents tissages sont très significatifs et différents d’une tribu à l’autre, ce qui fait de cet art une véritable mosaïque. Le tapis amazigh est une tradition de longue date dans le sud du Maroc, et dans le Haut et le Moyen Atlas, ou il s’est épanoui sous le nom de [B][I]tazarbit[/I][/B]. Le Centre Ait Ouaouzguit, dans la province de Ouarzazate, est l’un des principaux berceaux de cette production artisanale de haute signification culturelle. Ce centre de renommée mondiale est situé dans le Haut Atlas, où la fabrication du tapis prédomine toujours depuis des millénaires. En tant que centre d’artisanat en général et de tapis berbères en particulier, Ait Ouaouzguit est à son tour composé de plusieurs points de production dont : Tamassin – Ait Semgane – Ai Waya – Ait Ougharda – Tidili – Taznakht – Ait Ouchen – Ait Ameur, Znaga et Sektana en tant que points contigus. Le tapis de tradition amazighe est la catégorie la plus importante et la plus représentative dans le monde des tapis marocains. C’est une production typique de l’Atlas avec une décoration et des motifs exceptionnels, spécifiques à chaque tribu. Il peut être subdivisé comme suit : – Tapis du moyen Atlas (région de Meknès, Rabat) : Zemmour, Zaer, Zaiane, Bani Mtir, Ait Sgougou et Beni M’guil ; – Tapis du Moyen Atlas (région de Fès – Taza) : Beni Ouarain, Ait Ighezzrane, Beni Alaham, Ait Halli, Ait Youssi, Ait Seghrouchène et Marmoucha ; et – Tapi des Ait Youb, Ait Izdeg et Ait Yaâcoub. Les tapis du Haouz de Marrakech font partie des tapis amazighs ruraux, on trouve les tapis Rehamna, les tapis H’mar, et les tapis Bousebaa. Dans ces trois tribus, le nœud utilisé est le nœud symétrique. Les fils de chaîne sont en poil de chèvre ou un mélange de poil de chèvre et de laine noire, les rangées de nœuds sont séparées par quatre à douze fils de trame, la trame est souvent en laine rouge. Le tissage de ces tapis est lâche, on trouve le même nombre de nœuds en longueur et en largeur. Une des caractéristiques des tapis amazighs du Haouz est leur bord en dents de scie, pénétrant le velours noué, ces bords sont tissés en poils de chèvre. En général, leur composition artistique utilise des motifs simples qui prennent toutes les formes possibles. [/QUOTE]
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