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Le tapis amazigh: identité, création, art et histoire
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[QUOTE="3roubi, post: 17142285, member: 351269"] [COLOR=#0000ff][B]Les femmes du métier à tisser[/B][/COLOR] Dans les régions rurales du Maroc, le tissage implique le rassemblement social des femmes. Les femmes berbères chantent et psalmodient les temps de prospérité et de romance et racontent des histoires de superstition et de magie. Les femmes sont les principales tisseuses de textiles décoratifs et sont aidées par leurs filles ou jeunes filles qui apprennent le métier en grandissant. Pour ces femmes, le tissage est une tradition séculaire, transmise de génération en génération. Une jeune fille amazighe a traditionnellement appris l’art du tissage auprès de parentes. C’est une compétence qui inspire un grand respect et un grand prestige. Toutes les phases de la production du fil – lavage, filage et teinture – sont effectuées par des femmes dans presque toutes les tribus amazighes du Maroc. Le défi majeur pour ses femmes aujourd’hui c’est de préserver, coûte que coûte, cette tradition millénaire, Pour Solana Pyne, journaliste de [I]VOA [/I]les femmes berbères essaient de maintenir la fabrication de tapis vivante et rentable ([B]Berber Women Try to Keep Rug Making Alive, Profitable[/B]) mais, malheureusement, L’art du tissage berbère pourrait se perdre avec la prochaine génération :[xxvi] [INDENT=2][I]“Avec le peu d’argent qui parvient aux tisserands, les jeunes femmes choisissent de ne pas apprendre le métier. « J’ai cinq filles. Il n’y en a qu’une qui sait tisser », a déclaré Mme Lchguer. « Nos filles disent que nous avons ruiné notre santé en fabriquant des tapis, et nous n’en tirons rien. Elles veulent apprendre de nouveaux métiers », déclare Hassi, « Elles ne veulent plus apprendre celui-ci ». Et avec chaque enfant qui refuse d’apprendre un art qui a été enduré ici pendant des siècles, il est à quelques centimètres de l’extinction“.[/I][/INDENT] [INDENT=2][/INDENT] [INDENT=2][I][ATTACH type="full"]278439[/ATTACH] [/I][COLOR=#0000ff]Femme amazighe du métier à tisser[/COLOR][/INDENT] [INDENT=2][/INDENT] Ces femmes s’agenouillent ou s’assoient lorsqu’elles travaillent sur des métiers à tisser, plus grands qu’elles, qui ressemblent à des cadres de lits superposés. Elles tissent à la main, travaillant dans des coopératives de 15 à 40 personnes, et parfois l’une d’entre elles reprend là où une autre s’arrête. Il faut généralement des semaines pour fabriquer un tapis, mais pour les tapis les plus compliqués, cela peut prendre des mois. [B]Le tissage au Maroc est une chose vivante – c’est une forme d’art ancienne qui est enracinée dans la tradition et les frontières tribales, mais qui n’est pas limitée par le passé. Incroyablement, il parvient à transcender le temps, en s’adaptant à l’ère moderne et en créant de nouveaux motifs d’expression qui sont maintenant reconnus dans le monde entier comme faisant partie du lexique marocain du tissage pour ne pas dire du lexique universel[/B]. Le métier à tisser utilisé pour créer le tissage reste le symbole ultime de la protection magique. Il est considéré comme un être vivant et traité comme tel. On pense que le métier à tisser possède la [B][I]baraka[/I][/B]. [B][I]Baraka[/I][/B] est un terme arabe qui signifie « bénédiction ». C’est l’attachement de la bonté divine à une chose, donc si elle se produit dans quelque chose de petit, elle l’augmente. Pendant le processus de production du fil, le tisseur est constamment conscient du monde des esprits. La laine est considérée comme une chance, mais le tisseur doit toujours veiller à ce que le mal n’entre pas entre les fils pendant le tissage. Les moules et les peignes marteaux du tisserand, ont des poignées sculptées avec des motifs destinés à éviter le mal. Les symboles de ces outils sont également tissés dans de nombreux tapis tribaux marocains. [INDENT=2][/INDENT] [/QUOTE]
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