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Le tapis amazigh: identité, création, art et histoire
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[QUOTE="3roubi, post: 17142310, member: 351269"] [COLOR=#0000ff][B]Esthétique du tapis[/B][/COLOR] Si l’esthétique des tapis diffère d’une région à l’autre, leur épaisseur les rend plus fonctionnels que ceux non noués qui n’ont pas une aussi bonne isolation du froid ni une grande résistance au froid et aux traces de pas. Les critères d’originalité et d’esthétique sont moins importants que celui de la fonctionnalité, et un tapis perd de sa valeur avec le temps. [B]En ce sens, la définition anthropologique est plus appropriée : la valeur des objets d’art et des artistes vient du pouvoir qu’ils ont de nous faire voir le monde de manière enchantée ou magique : une sorte d’altérité ou même de monde parallèle[/B]. Cette magie est le produit très concret des compétences techniques et créatives des tisserands des villages amazighs. Comme tout artiste, ils utilisent leur art pour s’assurer l’assentiment des individus dans le réseau d’intentions où ils sont immergés. Cette interprétation d’un [B]pouvoir d’action par l’art[/B] est partagée par les tisserands qui, par leurs compétences techniques et leurs rites de tissage, espèrent amener les acheteurs à payer leurs produits à bon prix. La littérature sur les tapis amazighs marocains tend à considérer l’isolement temporel et géographique des sociétés productrices et celui des tisserands dans la sphère domestique comme une garantie de la valeur des tapis. Les tisserandes amazighes représentent l’archétype de la femme artiste qui, en raison de son sexe, est exclue de la sphère publique et commerciale, rarement reconnue comme artiste et moins payée qu’un homme. [ATTACH type="full"]278448[/ATTACH] [COLOR=#0000ff]Femme amazighe vêtue d’une Handira, tissage propre au Moyen Atlas[/COLOR] En raison de leur appartenance ethnique (amazighe et marocaine) et sociale (manque d’éducation formelle et de revenus), les tisserandes de tapis amazighes sont présentées comme des artisanes transmettant inconsciemment et sans remettre en cause ou comprendre la tradition ancestrale et les motifs païens et préhistoriques d’une [B]Tamazgha éternelle dans sa culture millénaire mais occultée par les pouvoirs non-démocratiques arabes de la région de l’Afrique du Nord[/B]. Produisant pour soutenir les leurs, les tisserandes amazighes ont des préoccupations économiques partagées par des artistes occidentales reconnues qui, pour survivre artistiquement, doivent promouvoir leur travail en augmentant la valeur marchande de leur labeur ou d’autres sources de revenus. Pour les tisserandes, sortir de l’ombre, c’est semer le désordre dans les catégories « art » et « artisanat ». Le récent « [B]regard extérieur[/B] » qui les fait apparaître ainsi que leur grand art peut marquer un pas vers leur prise en charge de la promotion et de la médiation de leur art, et de la gestion des revenus qui en découlent. [/QUOTE]
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