Le TGV Paris-Barcelone inauguré ce dimanche
La SNCF et la Renfe, les entreprises de chemin de fer française et espagnole, attendent un million de voyageurs internationaux en 2014.
Pas question de se ruiner en dépenses de communication. La SNCF et la Renfe, les entreprises de chemin de fer française et espagnole, partenaires du TGV entre la France et l'Espagne inauguré dimanche par les ministres des Transports des deux pays, n'ont pas l'intention d'inventer un nouveau nom à ce service ni même d'habiller ces trains de couleurs particulières.
Alors que la SNCF a donné une identité à son TGV franco-anglais, l'Eurostar, au Thalys partagé avec les chemins de fer belges, au Lyria détenu aux côtés des chemins de fer suisses, il faudra se contenter de «Renfe-SNCF en coopération». «Développer une marque coûte très cher à entretenir, explique Jean-Yves Leclercq, directeur Europe et développement international de SNCF Voyages. Thalys dépense plusieurs millions d'euros par an pour cela. En revanche, Deutsche Bahn opère partout sous son seul nom.»
Elipsos, la société conjointe qui gérera les liaisons à grande vitesse entre la France et l'Espagne, détenue à parts égales par les deux entreprises ferroviaires, existe depuis décembre 2000. Jusqu'à présent, elle exploitait les trains de nuit entre la France et l'Espagne et les liaisons Paris-Barcelone réalisées par les deux entreprises mais avec un changement de train à Figueras.
Un accord de partage en discussion
Elipsos gérera le partage des revenus et de coûts des nouvelles lignes TGV. L'accord de répartition est encore en discussion. Le chiffre d'affaires devrait être calculé en fonction du nombre de voyageurs internationaux au prorata de leurs parcours dans l'un ou l'autre pays avec une pondération des coûts d'infrastructures selon les parcours effectués. Les recettes provenant des voyageurs qui emprunteront la liaison sur un tronçon national, seront versées à l'entreprise concernée. Un modèle analogue est déjà expérimenté pour Lyria et Thalys.
«La rentabilité d'une ligne Paris-Barcelone dépendra de l'équilibre entre le nombre de passagers internationaux et de voyageurs domestiques qui feront du cabotage», trafic intérieur -, souligne Jean-Yves Leclercq. De janvier à fin novembre 2013, sur Paris-Figueras, 300.000 billets internationaux ont été vendus entre la France et l'Espagne et 350.000 billets en cabotage.
Les deux entreprises attendent un million de voyageurs internationaux en 2014 sur les liaisons à grande vitesse franco-espagnoles (deux allers et retours quotidiens entre Paris et Barcelone en TGV et trois allers et retours quotidiens depuis Lyon, Toulouse, Marseille et Barcelone en AVE).
Le nombre de places mises en vente par les deux sociétés est à peu près équivalent puisque les trois rames espagnoles comptent chacune 347 places et les deux duplex SNCF, 510 chacun.
À partir de mars, lorsque le système de réservation sera mis en commun, deux niveaux de tarifs seront proposés.
Le premier sera flexible et le deuxième, échangeable sous condition.
Le prix d'un billet variera de 59 à 170 euros.
Grâce à ses TGV européens, la SNCF a réalisé 1,3 milliard d'euros cette année alors que son chiffre d'affaires a atteint 30 milliards d'euros en 2013.
mam
La SNCF et la Renfe, les entreprises de chemin de fer française et espagnole, attendent un million de voyageurs internationaux en 2014.
Pas question de se ruiner en dépenses de communication. La SNCF et la Renfe, les entreprises de chemin de fer française et espagnole, partenaires du TGV entre la France et l'Espagne inauguré dimanche par les ministres des Transports des deux pays, n'ont pas l'intention d'inventer un nouveau nom à ce service ni même d'habiller ces trains de couleurs particulières.
Alors que la SNCF a donné une identité à son TGV franco-anglais, l'Eurostar, au Thalys partagé avec les chemins de fer belges, au Lyria détenu aux côtés des chemins de fer suisses, il faudra se contenter de «Renfe-SNCF en coopération». «Développer une marque coûte très cher à entretenir, explique Jean-Yves Leclercq, directeur Europe et développement international de SNCF Voyages. Thalys dépense plusieurs millions d'euros par an pour cela. En revanche, Deutsche Bahn opère partout sous son seul nom.»
Elipsos, la société conjointe qui gérera les liaisons à grande vitesse entre la France et l'Espagne, détenue à parts égales par les deux entreprises ferroviaires, existe depuis décembre 2000. Jusqu'à présent, elle exploitait les trains de nuit entre la France et l'Espagne et les liaisons Paris-Barcelone réalisées par les deux entreprises mais avec un changement de train à Figueras.
Un accord de partage en discussion
Elipsos gérera le partage des revenus et de coûts des nouvelles lignes TGV. L'accord de répartition est encore en discussion. Le chiffre d'affaires devrait être calculé en fonction du nombre de voyageurs internationaux au prorata de leurs parcours dans l'un ou l'autre pays avec une pondération des coûts d'infrastructures selon les parcours effectués. Les recettes provenant des voyageurs qui emprunteront la liaison sur un tronçon national, seront versées à l'entreprise concernée. Un modèle analogue est déjà expérimenté pour Lyria et Thalys.
«La rentabilité d'une ligne Paris-Barcelone dépendra de l'équilibre entre le nombre de passagers internationaux et de voyageurs domestiques qui feront du cabotage», trafic intérieur -, souligne Jean-Yves Leclercq. De janvier à fin novembre 2013, sur Paris-Figueras, 300.000 billets internationaux ont été vendus entre la France et l'Espagne et 350.000 billets en cabotage.
Les deux entreprises attendent un million de voyageurs internationaux en 2014 sur les liaisons à grande vitesse franco-espagnoles (deux allers et retours quotidiens entre Paris et Barcelone en TGV et trois allers et retours quotidiens depuis Lyon, Toulouse, Marseille et Barcelone en AVE).
Le nombre de places mises en vente par les deux sociétés est à peu près équivalent puisque les trois rames espagnoles comptent chacune 347 places et les deux duplex SNCF, 510 chacun.
À partir de mars, lorsque le système de réservation sera mis en commun, deux niveaux de tarifs seront proposés.
Le premier sera flexible et le deuxième, échangeable sous condition.
Le prix d'un billet variera de 59 à 170 euros.
Grâce à ses TGV européens, la SNCF a réalisé 1,3 milliard d'euros cette année alors que son chiffre d'affaires a atteint 30 milliards d'euros en 2013.
mam