Le tissage de la tente (khayma), est l’une des activités des femmes sahariennes. Ce modèle simple de tente est conçu à base de bandes tissées (flijs et mattenba). Ces bandes, une fois assemblées constituent un vélum de différentes dimensions. Il s’agit d’une structure en poils d’animaux, assurant mobilité, protection et vie en campement de groupes nomades.
Le travail commence bien sûr par la tonte : (zezz)

Puis, le battage se fait collectif : (at-tša'ši')

Vient ensuite le battage individuel : (la-ḫbâṭ)

Le filage de la laine se fait collectivement :

Tordage (le-brîm)
d'un fil à deux brins avec le fuseau :



Le tissage artisanal des tentes est une technique laborieuse qui exige patience et dextérité. Les femmes tisseuses y éprouvent beaucoup de difficultés, puisqu’elles travaillent durement et en équipe afin de produire des petites longueurs seulement de flij à base de poils de chèvres.
Les tisserandes, se déplacent, après la tonte d’été dans des zones souvent isolées et lointaines pour se procurer de grandes quantités de poils/’châar de chèvres et de dromadaires. Après de longues opérations de lavage, de préparations et de purification, cette matière fibreuse en poils est transformée par les femmes tisserandes, à l’aide d’outils de filage tel le fuseau /mghzal, en pelote de fils solides, puis en utilisant un métier à tisser à basses lisses/mensej ou sedoua et selon des règles de travail et d’un savoir-faire maîtrisé, en une œuvre artisanale originale.
Deux éléments essentiels constituent la tente. D’une part, les différentes bandes /flij tissées à base de poils d’animaux et assemblées entre elles grâce à la couture par un fil appelé l-mchel, et d’autre part, l’ensemble de la structure façonnée en bois, servant à soutenir le vélum, dont les mâts centraux /a-rkaiyz, le bâton /amoud, l-bibanes marquant l’entrée principale de la tente, la bande faîtière en poils /hammar, et les piquets /L-wted, assurant la stabilité de la tente /khayma lors de l’installation du campement.
Le tissage (nzîz) de la bande (vlîj) sur un métier horizontal :


Passage de la navette entre les deux nappes de fil :

Le travail commence bien sûr par la tonte : (zezz)

Puis, le battage se fait collectif : (at-tša'ši')

Vient ensuite le battage individuel : (la-ḫbâṭ)

Le filage de la laine se fait collectivement :

Tordage (le-brîm)




Le tissage artisanal des tentes est une technique laborieuse qui exige patience et dextérité. Les femmes tisseuses y éprouvent beaucoup de difficultés, puisqu’elles travaillent durement et en équipe afin de produire des petites longueurs seulement de flij à base de poils de chèvres.
Les tisserandes, se déplacent, après la tonte d’été dans des zones souvent isolées et lointaines pour se procurer de grandes quantités de poils/’châar de chèvres et de dromadaires. Après de longues opérations de lavage, de préparations et de purification, cette matière fibreuse en poils est transformée par les femmes tisserandes, à l’aide d’outils de filage tel le fuseau /mghzal, en pelote de fils solides, puis en utilisant un métier à tisser à basses lisses/mensej ou sedoua et selon des règles de travail et d’un savoir-faire maîtrisé, en une œuvre artisanale originale.
Deux éléments essentiels constituent la tente. D’une part, les différentes bandes /flij tissées à base de poils d’animaux et assemblées entre elles grâce à la couture par un fil appelé l-mchel, et d’autre part, l’ensemble de la structure façonnée en bois, servant à soutenir le vélum, dont les mâts centraux /a-rkaiyz, le bâton /amoud, l-bibanes marquant l’entrée principale de la tente, la bande faîtière en poils /hammar, et les piquets /L-wted, assurant la stabilité de la tente /khayma lors de l’installation du campement.
Le tissage (nzîz) de la bande (vlîj) sur un métier horizontal :


Passage de la navette entre les deux nappes de fil :


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