Le travail au noir dope les redressements des Urssaf
22/05/2013 à 11:48 / Mis à jour le 22/05/2013 à 11:48
Les contrôles des Urssaf sont de plus en plus fructueux.
En 2012, les redressements de l'organisme chargé du recouvrement des cotisations sociales devraient avoir atteint 1,4 milliard d'euros,
soit 15% de plus que l'année précédente, selon Les Echos, qui citent des chiffres provisoires.
Cette hausse tient notamment à un meilleur ciblage des contrôles, qui génèrent désormais des redressements dans les deux tiers des cas,
explique le quotidien économique.
La meilleure coopération entre les différentes administrations et l'amélioration des outils législatifs y sont probablement aussi
pour quelque chose.
Parmi tous les motifs de fraude,
le travail au noir est l'un des plus récurrents.
A lui seul, il aurait fait l'objet de 260 millions d'euros de redressement l'an dernier.
Un montant en hausse de près de 20% par rapport à 2011, et multiplié par 8 en dix ans.
Ce, en dépit d'un renforcement des sanctions.
Selon le dernier bilan de l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale), qui date de 2011,
le travail dissimulé est particulièrement courant dans
l'hôtellerie-restauration, où 6% des effectifs ne seraient pas déclarés,
le commerce de détail alimentaire (5,5%)
et les salons de coiffure et de beauté (4,2%)
capital fr
mam
22/05/2013 à 11:48 / Mis à jour le 22/05/2013 à 11:48
Les contrôles des Urssaf sont de plus en plus fructueux.
En 2012, les redressements de l'organisme chargé du recouvrement des cotisations sociales devraient avoir atteint 1,4 milliard d'euros,
soit 15% de plus que l'année précédente, selon Les Echos, qui citent des chiffres provisoires.
Cette hausse tient notamment à un meilleur ciblage des contrôles, qui génèrent désormais des redressements dans les deux tiers des cas,
explique le quotidien économique.
La meilleure coopération entre les différentes administrations et l'amélioration des outils législatifs y sont probablement aussi
pour quelque chose.
Parmi tous les motifs de fraude,
le travail au noir est l'un des plus récurrents.
A lui seul, il aurait fait l'objet de 260 millions d'euros de redressement l'an dernier.
Un montant en hausse de près de 20% par rapport à 2011, et multiplié par 8 en dix ans.
Ce, en dépit d'un renforcement des sanctions.
Selon le dernier bilan de l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale), qui date de 2011,
le travail dissimulé est particulièrement courant dans
l'hôtellerie-restauration, où 6% des effectifs ne seraient pas déclarés,
le commerce de détail alimentaire (5,5%)
et les salons de coiffure et de beauté (4,2%)
capital fr
mam