Les lèches bottes au service de l'entité génocidaire en Palestine
Ils payent des lèches bottes
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La crise n'en finit plus de rebondir à l'université Lyon 2, déjà fragilisée par des semaines de tensions internes. Le 5 mai, son vice-président Willy Beauvallet-Haddad annonçait démissionner de ses fonctions d'encadrement, se disant victime de « harcèlement » et soucieux de « faire baisser la pression très forte » qui pesait sur l'établissement. En réalité, selon les informations du Point, sa démission a été obtenue à la suite d'un échange avec la présidente de l'université, Isabelle von Bueltzingsloewen – et sous l'effet d'une intervention directe du ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. L'affaire a désormais franchi un seuil judiciaire.
Le parquet de Lyon confirme avoir ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme » visant le vice-président démissionnaire, après réception d'un signalement du ministre, à la suite de propos tenus publiquement par M. Beauvallet-Haddad, dans lesquels il rendait hommage à Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais – une organisation considérée comme terroriste par l'Union européenne.
Interrogé mardi 6 mai sur France 2, dans l'émission Les 4 Vérités, le ministre Philippe Baptiste s'est dit consterné : « Un signalement a été fait pour ces faits qui peuvent relever de l'apologie du terrorisme. » Et de poursuivre : « Je suis profondément choqué, et je ne vois pas comment on peut être vice-président d'une université quand on écrit des choses pareilles. »
Une version mise à mal par les déclarations du ministre, qui révèlent une pression exercée en haut lieu. La présidence de l'université a acté, dès lundi après-midi, la fin de ses fonctions exécutives.
M. Beauvallet-Haddad occupait une position stratégique au sein de Lyon 2 : en charge des personnels depuis 2018, des finances depuis 2021, il avait récemment été nommé vice-président du conseil d'administration. Il reste, à ce stade, maître de conférences en science politique.
« En toute logique, il devrait maintenant faire l'objet d'une commission disciplinaire au sein même de l'université », confie une source ministérielle. « Il a quand même rendu un hommage appuyé à un terroriste… » Interrogée sur de futures procédures administratives ou disciplinaires, la présidence de Lyon 2 ne nous a pas répondu.
Ils payent des lèches bottes
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La crise n'en finit plus de rebondir à l'université Lyon 2, déjà fragilisée par des semaines de tensions internes. Le 5 mai, son vice-président Willy Beauvallet-Haddad annonçait démissionner de ses fonctions d'encadrement, se disant victime de « harcèlement » et soucieux de « faire baisser la pression très forte » qui pesait sur l'établissement. En réalité, selon les informations du Point, sa démission a été obtenue à la suite d'un échange avec la présidente de l'université, Isabelle von Bueltzingsloewen – et sous l'effet d'une intervention directe du ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste. L'affaire a désormais franchi un seuil judiciaire.
Le parquet de Lyon confirme avoir ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme » visant le vice-président démissionnaire, après réception d'un signalement du ministre, à la suite de propos tenus publiquement par M. Beauvallet-Haddad, dans lesquels il rendait hommage à Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais – une organisation considérée comme terroriste par l'Union européenne.
Hommage explicite à Hassan Nasrallah
En septembre 2024, au lendemain de la mort de Nasrallah dans une frappe israélienne, le vice-président de Lyon 2 écrivait : « Il est mort au milieu des siens pour la grande cause [palestinienne et arabe] et il a rejoint le panthéon de nos cœurs et des grands personnages de l'Histoire. » Une déclaration sans ambiguïté, partagée sur ses réseaux sociaux. D'autres messages publics affichaient également son soutien à la « résistance » palestinienneInterrogé mardi 6 mai sur France 2, dans l'émission Les 4 Vérités, le ministre Philippe Baptiste s'est dit consterné : « Un signalement a été fait pour ces faits qui peuvent relever de l'apologie du terrorisme. » Et de poursuivre : « Je suis profondément choqué, et je ne vois pas comment on peut être vice-président d'une université quand on écrit des choses pareilles. »
Démission sous pression
Dans un courriel envoyé lundi 5 mai à ses collègues, Willy Beauvallet-Haddad évoque une « campagne de dénigrement public » visant ses prises de position sur la situation au Proche-Orient. Il ne mentionne pas les propos incriminés ni leur contexte, préférant souligner son « attachement à la défense des droits humains » en Palestine et au Proche-Orient et sa volonté de préserver l'université dans une « période particulièrement tendue ».Une version mise à mal par les déclarations du ministre, qui révèlent une pression exercée en haut lieu. La présidence de l'université a acté, dès lundi après-midi, la fin de ses fonctions exécutives.
M. Beauvallet-Haddad occupait une position stratégique au sein de Lyon 2 : en charge des personnels depuis 2018, des finances depuis 2021, il avait récemment été nommé vice-président du conseil d'administration. Il reste, à ce stade, maître de conférences en science politique.
« En toute logique, il devrait maintenant faire l'objet d'une commission disciplinaire au sein même de l'université », confie une source ministérielle. « Il a quand même rendu un hommage appuyé à un terroriste… » Interrogée sur de futures procédures administratives ou disciplinaires, la présidence de Lyon 2 ne nous a pas répondu.