Alors que Abdelilah Benkirane vient dêtre nommé à la tête de lexécutif, les militants du 20 février ne sen réjouissent pas pour autant. Le mouvement préfère rester vigilant. Au risque de donner raison aux plus extrémistes du mouvement.
« Cétait prévu, cest un parti qui a une base populaire », réagit le 20 févriétiste Aboubakr Douraidi à la récente victoire du PJD. Malgré la victoire incontestable du parti islamo-conservateur lors des Législatives, les militants du M20 sont sortis massivement dimanche dernier, pour « maintenir la pression », comme ils le disent. « Nous sommes une centrale dalerte, notre rôle nest pas politique? Nous sommes une force de pression, nous allons, donc, continuer à manifester jusquà ce que nos revendications soient satisfaites », déclare le jeune militant. à priori, rien à changer dans la vision des jeunes du 20 février, ceux-ci clament leur volonté de continuer à militer et à sortir tous les week-ends. Abouammar Tafnout, un des fondateurs du mouvement, réagit à la main tendue de Benkirane : « On na pas reçu de proposition officielle. Il (Benkirane) doit dabord nous donner la raison de la rencontre, et les sujets de discussion que nous allons aborder. À mon avis, cest comme verser de leau dans le sable », dit-il non sans scepticisme.
http://www.lesoir-echos.com/le-« wait-and-see »-du-20-fevrier/presse-maroc/35876/
« Cétait prévu, cest un parti qui a une base populaire », réagit le 20 févriétiste Aboubakr Douraidi à la récente victoire du PJD. Malgré la victoire incontestable du parti islamo-conservateur lors des Législatives, les militants du M20 sont sortis massivement dimanche dernier, pour « maintenir la pression », comme ils le disent. « Nous sommes une centrale dalerte, notre rôle nest pas politique? Nous sommes une force de pression, nous allons, donc, continuer à manifester jusquà ce que nos revendications soient satisfaites », déclare le jeune militant. à priori, rien à changer dans la vision des jeunes du 20 février, ceux-ci clament leur volonté de continuer à militer et à sortir tous les week-ends. Abouammar Tafnout, un des fondateurs du mouvement, réagit à la main tendue de Benkirane : « On na pas reçu de proposition officielle. Il (Benkirane) doit dabord nous donner la raison de la rencontre, et les sujets de discussion que nous allons aborder. À mon avis, cest comme verser de leau dans le sable », dit-il non sans scepticisme.
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