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L’ecole des mines, le bon filon stéphanois
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[QUOTE="mam80, post: 16095216, member: 228134"] suite [B]Une ingénierie de l’humilité ?[/B] La collection sur laquelle il veille s’est d’abord constituée à partir de dons des Mines de Paris, dès la création de l’école stéphanoise, en 1816. Elle comporte notamment des fossiles de végétaux – fougères, conifères… – découverts alentour et qui valent à la ville d’avoir donné son nom à un étage géologique de la fin du carbonifère (de – 359 à – 299 millions d’années) : le stéphanien. Comme les universités avaient éclos au Moyen Age autour des bibliothèques, l’Ecole des mines naquit autour de cette collection, alpha d’une formation dont l’oméga, dès l’origine, a consisté à envoyer les élèves sur le terrain. Bernard Guy en est convaincu, aujourd’hui encore, l’école vit sur cet ADN : « [I]Observer d’abord, puis formuler des hypothèses et modéliser »[/I]. Une ingénierie de l’humilité ? [I]« L’un des premiers mots de parler gaga – le patois local [/I]–[I] que l’on apprend en arrivant dans la ville[/I], [I]c’est [/I]“[I]beauseigne[/I]”[I], [/I]note le Clermontois Pascal Ray, directeur de l’école depuis 2014[I]. Une interjection qui exprime une forme de compassion. Saint-Etienne pense qu’elle ne sait pas se mettre en avant. »[/I] Les Mines se sont pourtant fait violence en 2016, pour célébrer leur bicentenaire. Occasion rêvée de revisiter l’histoire d’un établissement né d’une imprudence napoléonienne. Alors que le besoin en charbon explose, il apparaît que la seule Ecole des mines de Paris, inaugurée en 1783, ne permettra pas de pourvoir aux besoins en compétences. [I]« De plus, Paris formait alors des hauts fonctionnaires un peu hors sol plus que des opérationnels »[/I], rappelle Michel Cournil, ancien directeur adjoint de l’école et coordonnateur des cérémonies du bicentenaire, ajoutant dans un sourire qui dément le propos que [I]« toute ressemblance avec le présent serait fortuite ».[/I] Deux écoles sont alors créées sur les marches de l’Empire, en Savoie et en Sarre. Mais le Congrès de Vienne (1815) les expulse du territoire national. [B]Siècle d’or[/B] L’ingénieur Louis-Antoine Beaunier, qui dirigeait l’école sarroise, se voit confier par Louis XVIII la mission de créer une école en remplacement, à distance suffisante des frontières. Il connaît Saint-Etienne pour avoir réalisé la topographie du bassin et y implante une « école des mineurs », appellation imposée pour ne pas froisser la grande sœur parisienne. Les élèves sont recrutés à 15 ou 16 ans pour deux ans de formation théorique et pratique. [I]« Ils effectuent, ce qui était totalement nouveau, ce qu’on appellerait aujourd’hui des stages d’observation dans les mines »,[/I] indique Michel Cournil. Les professeurs, eux, sont nombreux à faire le voyage en Angleterre, alma mater de la révolution industrielle, et en Allemagne, d’où ils importent des pratiques pédagogiques nouvelles. La chance y met aussi du sien : [I]« Dès les deux premières années, l’école accueille deux élèves hors du commun, qui mèneront par la suite de brillantes carrières : Fourneyron, futur inventeur de la turbine hydraulique, et Boussingault [/I][fondateur de la chimie agricole moderne][I] ».[/I] C’est le début du siècle d’or, qui voit doubler la population stéphanoise tous les quarante ans et au cours duquel ingénieurs et directeurs de mines ne cessent de pourvoir l’industrie en innovations : Beaunier est à l’origine de la première ligne de chemin de fer française (Saint-Etienne-Andrézieux), Marsaut invente la lampe de sécurité du mineur, De Villaine développe une technique d’exploitation des grandes couches par remblaiement… Autant d’innovations qui, avec la croissance des industries métallurgiques, des armureries, des fabriques de cycles, hissent Saint-Etienne au rang de capitale industrielle du pays. [I]« La ville est fille de l’école autant que l’école est fille de la ville »[/I], résume Michel Cornil. .../... [/QUOTE]
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