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L’ecole des mines, le bon filon stéphanois
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[QUOTE="mam80, post: 16095229, member: 228134"] suite 2 Pour l’école, le premier choc du XXe siècle ne fut pas la crise du charbon mais la Grande Guerre. Même si « l’école des mineurs » est devenue en 1882 Ecole des mines, puis a été autorisée à délivrer le titre d’ingénieur en 1887, la grande sœur parisienne veille toujours scrupuleusement sur ses privilèges. Alors que les élèves ingénieurs de la capitale ont automatiquement grade d’officiers, les Stéphanois sont engagés comme soldats du rang et envoyés en première ligne : 143 d’entre eux ne reviendront pas. Les archives des anciens témoignent de la violence du traumatisme. [I]« La période de l’entre-deux-guerres évoque essentiellement les commémorations »[/I], relève Michel Cournil. [B]La « meu » et la « neumeu »[/B] L’après- seconde guerre mondiale est plus connue : effondrement de la production de charbon (dès 1960, les 26 000 mineurs de l’après-guerre ne sont plus que 10 000), crise de l’industrie… Le dernier puits, Pigeot, ferme en 1983, les lampes Marsaut sont remisées sauf pour être offertes aux professeurs des Mines quand ils prennent leur retraite, Manufrance est mis en liquidation en 1986. Et la population fond inexorablement, contexte qui éclaire la tonalité triomphale de ce communiqué publié en janvier par Gaël Perdriau, maire de la ville, pour se réjouir que le dernier recensement accorde à la ville 174 298 habitants en 2016, soit 632 de plus qu’il y a quatre ans (mais toujours près de 50 000 de moins qu’en 1968). Parmi eux, 1 600 élèves des Mines (les 300 autres sont sur le site de Gardanne (Bouches-du-Rhône), qui abrite les formations en microélectronique et informatique). Mais ceux que nous avons rencontrés avouent méconnaître leur cité d’adoption. La plupart habitent dans la maison des élèves, dite la ME (prononcer [I]« la meu »[/I]), ou dans la nouvelle maison des élèves (la NME, donc [I]« la neumeu »[/I]). Deux bâtiments dont l’essentiel du charme réside dans les souvenirs de fêtes mémorables qu’ils laisseront aux étudiants (77 % des effectifs) et étudiantes (on ne s’aventurera pas ici à détailler ce caractère « mémorable » pour ne pas alarmer les parents d’élèves qui liraient cet article). Morgan, étudiant en deuxième année, en convient : [I]« Les sorties en ville sont rares : l’agenda des activités est plein tous les mois, et même quand il n’y a rien, il suffit de descendre au bar. C’est comme avoir une soirée entre potes tous les soirs, mais avec plus de potes. »[/I] Horaire d’ouverture dudit bar : 22 heures, soit 30 minutes avant l’arrêt du service de bus, ce qui n’incite pas non plus aux excursions nocturnes. [I]« Et puis il y a l’image, en ville, des élèves de l’école, dont nous sommes conscients qu’elle peut être moyenne. Alors nous vivons beaucoup entre nous… »,[/I] concède Simon, lui aussi en deuxième année. Envers de la médaille : les élèves plébiscitent la dimension humaine et la solidarité afin d’expliquer pourquoi ils ont choisi cette école. De leur ville d’adoption, les élèves empruntent tout de même quelques symboles footballistiques : le vert du maillot de l’ASSE (y compris sur les figurines d’un des baby-foot du bar), les chants de supporteurs du mythique « chaudron », le stade Geoffroy-Guichard ([I]« Et s’il ne reste plus que toi »[/I]), l’emblème de la panthère… Une acculturation minimale qui se terminera pour la plupart dès l’entrée dans la vie active : si 25 % des élèves de la filière apprentissage (ISTP) restent dans la région après leur diplôme, l’écrasante majorité des diplômés du cycle ingénieurs rejoignent l’Ile-de-France, région d’origine de 65 % des élèves, ou partent à l’étranger. La [I]« fille de la ville » [/I]qu’évoque Michel Cournil s’est depuis longtemps émancipée de ses origines et joue dans la cour des grandes écoles généralistes, plus encore depuis que deux directeurs emblématiques (Philippe Hirtzman et Robert Germinet) ont initié une révolution pédagogique et lancé de nouveaux projets au tournant du siècle, dont celui du campus santé. L’agenda de Pascal Ray, l’actuel directeur, est d’ailleurs le même que celui de ses homologues des écoles de même rang ([I]L’Etudiant [/I]classe Saint-Etienne 19e sur 174). Outre la contribution au développement économique local, l’international et les classements partagent le sommet des priorités, avec la mise en place du réseau tout neuf des Instituts Mines Télécom (IMT) et le développement d’approches interdisciplinaires – l’école [B]fait partie du Collège des Hautes Etudes Lyon Science[s], alliance originale de grandes écoles de tous secteurs – y compris le Conservatoire national supérieur de musique et de danse.[/s][/B][s] .../...[/s] [/QUOTE]
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