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L'école française, cancre en arabe
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[QUOTE="Espiegle69, post: 13722388, member: 141139"] Sans compter les gouvernants. Contrairement à l'allemand, ou plus récemment au chinois, jamais l'arabe n'a bénéficié d'une politique volontariste pour promouvoir son enseignement. L'agrégation et le Capes sont à géométrie variable — cette année, huit postes sont ouverts (quatre pour chaque épreuve), mais le Capes n'en offrait ni en 2011, ni en 2013, ni en 2014. Des établissements manquant de personnel embauchent des profs contractuels ; mais des diplômés sont envoyés dans des lieux sans élèves, comme cette agrégée nommée dans l'académie d'Amiens, qui ne compte plus de classe d'arabe ! En 2012, Vincent Peillon, alors ministre de l'Education nationale, déclarait : [I]« L'enseignement de l'arabe doit être un axe de développement stratégique pour le ministère. »[/I] Un groupe de travail avait mis au point, à l'époque, un document vantant l'intérêt de cette langue aux chefs d'établissement. Le ministre a changé (deux fois), et la brochure est restée dans un tiroir. [I]« Nous ne sommes pas aidés par la géopolitique »,[/I] soupire Michel Neyreneuf. A peine nommée, à l'été 2014, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem était victime d'une fausse circulaire sur les réseaux sociaux (une enquête est en cours) : elle y aurait encouragé les maires à instaurer des cours d'arabe. [I]« Son cabinet est tétanisé par le sujet[/I], estime Bruno Levallois, l'ancien inspecteur général qui participait au groupe de travail du ministère Peillon. [I]Avec le FN en embuscade, tout ce qui touche à l'arabité en France est extrêmement sensible. La ministre est ligotée. »[/I] Par crainte d'être accusée de promouvoir sa culture d'origine, elle serait empêchée de développer l'enseignement de l'arabe... Une explication qui fait bondir Pierre-Louis Reymond, professeur en classes préparatoires à Lyon : [I]« A elle de laisser ses peurs au vestiaire ! Quand on gouverne, il faut être courageux. »[/I] Malgré nos demandes répétées, le ministère n'a pas souhaité participer à notre enquête. En attendant, tout continue de reposer sur l'enthousiasme des recteurs ou chefs d'établissement convaincus. Les classes bilangues ou les sections internationales qui ouvrent sont des succès, comme au collège Louis-Germain de Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier. [I]« On a eu du mal à recruter au départ, mais cette année nous avons vingt élèves en sixième »,[/I] témoigne Batoul Wellnitz, professeur d'arabe, qui espère [I]« sortir cette langue des quartiers difficiles et la faire accéder, à terme, à une mixité sociale. »[/I] En région parisienne, une enseignante (elle requiert l'anonymat) raconte que dans son collège-lycée les classes d'arabe font le plein, à vingt-sept élèves, et refusent des demandes. [I]« Les familles commencent à se rendre compte que l'arabe peut ouvrir des perspectives et qu'il vaut mieux l'apprendre à l'école,[/I]espère-t-elle.[I] Pour la première fois, aux portes ouvertes du lycée, j'ai entendu des critiques sur les cours de la mosquée voisine. »[/I] [/QUOTE]
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