Eva Joly présidente, édito ou brûlot ?
Le Point.fr - Publié le 05/12/2011 à 05:28 - Modifié le 05/12/2011 à 20:36
L'édito de Patrick Besson en forme de parodie d'un discours d'Eva Joly a déclenché une déflagration de commentaires. Les cris couvrent les rires.
Que dit cet éditorial ?
Patrick Besson prête à Eva Joly un discours imaginaire qu'il situe dans un temps de fiction en la présentant comme élue présidente de la République. À la manière burlesque, il écrit phonétiquement les mots d'un discours saugrenu, d'un registre familier.
Les lecteurs tirent du texte des interprétations si différentes qu'elles en deviennent ennemies. Ils débattent en guerriers : ici retentit un "rire homérique", quand là s'impose le silence glacé du désappointement, et, au-delà de la dispute sur le caractère comique ou non du texte, on s'affronte rapidement sur la question de la liberté d'expression, menacée pour les uns par la bien-pensance, pour les autres par une désinvolture déplacée et dangereuse.
Le Point.fr - Publié le 05/12/2011 à 05:28 - Modifié le 05/12/2011 à 20:36
L'édito de Patrick Besson en forme de parodie d'un discours d'Eva Joly a déclenché une déflagration de commentaires. Les cris couvrent les rires.
Que dit cet éditorial ?
Patrick Besson prête à Eva Joly un discours imaginaire qu'il situe dans un temps de fiction en la présentant comme élue présidente de la République. À la manière burlesque, il écrit phonétiquement les mots d'un discours saugrenu, d'un registre familier.
Les lecteurs tirent du texte des interprétations si différentes qu'elles en deviennent ennemies. Ils débattent en guerriers : ici retentit un "rire homérique", quand là s'impose le silence glacé du désappointement, et, au-delà de la dispute sur le caractère comique ou non du texte, on s'affronte rapidement sur la question de la liberté d'expression, menacée pour les uns par la bien-pensance, pour les autres par une désinvolture déplacée et dangereuse.